Nouvelles séries. Nouvelles équipes créatives. Nouvelles directions. Nouveaux débuts.
C’est le Nouveau Départ (Fresh Start) de Marvel.
Pas de relance pour Astonishing X-Men qui poursuivra sa numérotation actuelle. Par contre, il y a aura un changement d’équipe créative puisque Charles Soule laissera sa place à Matthew Rosenberg (Phoenix Resurrection, Punisher…) à partir du numéro 13. Le premier arc narratif du nouveau scénariste sera dessiné par Greg Land.
Et voici la nouvelle composition de l’équipe : Havok, le Fauve, Colossus, Dazzler et Warpath (plus un autre membre non communiqué pour le moment).
Matthew Rosenberg : For those wondering our team is HAVOK and BEAST as co-leaders. DAZZLER brings the firepower. COLOSSUS brings the muscle. WARPATH brings the knives.
And maybe there is another team member we aren’t talking about yet? And no, I won’t spoil it.
Réhabilitation de Havok à venir (avec l’abandon de la cicatrice), abandon du principe un épisode/un dessinateur et du focus sur « X », le Charles Xavier « jeune » dans le corps de Fantomex… ce nouveau volume de Astonishing X-Men, lancé en « grandes pompes », n’a pas eu l’effet escompté et s’oriente désormais vers plus de classicisme.
Description: The Reavers are back, and they have a new weapon that only Havok knows about. It’s going to take a ragtag group of X-Men to save a world that hates and fears them! But after his villainous turn, can any of the X-Men really trust him? Can he blame them? Havok! Beast! Dazzler! Warpath! Colossus!
Matthew Rosenberg (W), Greg Land (A/C)
RETURN OF THE FANTASTIC FOUR VARIANT COVER BY ADAM KUBERT
Welcome back to the X-Men stage, the incomparable…the amazing…the uncanny…DAZZLER!
The Reavers are hunting random mutants, so Havok and Beast must save a former X-Man.
But these Reavers aren’t completely as they seem!
32 pages, $3.99.
En fait, ce titre est drôle : il se moque implicitement de ses personnages, qu’il transforme en losers tentant de se refaire une carrière, et qui sont en train d’échouer avant même de commencer ; c’est rigolo, c’est fun, et ce n’est même pas méchant au fond.
Avec un Havok qui s’aveugle en positivant, un Beast en roue libre, un Warpath qui est là pour surveiller Havok sur ordre de Kitty et le piste (surtout pour le voir échouer), une Dazzler désespérée mais avec un certain ego, un Forge qui les envoie bouler, un Colossus complètement à la dérive, et un Banshee mutique voir dangereux, ça fait une bande de bras cassés qui galèrent, et c’est vraiment drôle et fun. Dommage que ça soit illustré par un Greg Land qui reste dans son style, l’assume et le respecte, mais n’est franchement pas adapté à ce type de récit.
C’est-à-dire que depuis bien dix ans, Greg Land a le style qu’on voit ici : très figé, très artificiel, très poseur, et très inspiré de poses suggestives.
Il garde ce style depuis qu’il l’a adopté, l’assume et le respecte parce qu’il n’essaye pas de changer, de revenir au style d’avant, ou de tenter quelque chose ; il y reste, l’assume, et respecte donc la voie qu’il a choisie.
Bah, je n’aime pas, je n’adhère pas, mais ça reste très propre, finalement bien détaillé dans les cases et décors (le labo de Beast ou l’appartement de Colossus existent, vivent vraiment), la narration est lisible… je n’aime pas, hein, mais c’est plutôt pro’.