AU FIL DE L'EAU (Joel Orff)

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Titre original : Waterwise
Traduit de l’anglais par Alain David, lettrage de Eve Deluze

Deux amis d’enfance qui s’étaient perdus de vue, sont réunis pour une nuit à l’endroit où ils passaient auparavant leurs vacances d’été. Ils sont tous les deux à un moment difficile de leur vie : Jim, jeune artiste sans emploi, sort d’une rupture et Emily est une jeune mère récemment divorcée. Ils passent une dernière soirée ensemble avant le départ d’Emily qui va refaire sa vie à Denver dans le Colorado.
En se promenant dans ces lieux riches en souvenirs partagés, ils se remémorent des instants de leur amitié passée. Cette longue conversation révèle les traces de leurs amoures adolescentes.

Au fil de l’eau est le récit du souvenir empreint de nostalgie de cette relation qui continue encore de les troubler. La narration et les dialogues tout en retenue de Joel Orff sont complémentaires de son dessin suggestif qui tend par instant vers le surréalisme.

Informations

Parution le samedi 18 février 2006

Format : 16x23cm
128 pages noir & blanc
Prix de vente : 17 euros
ISBN : 978-2-916207-05-6

Éditeur : Çà et Là Éditions

Voici ce que je disais, il y a fort, fort longtemps :

Jim est un artiste un peu perdu, qui sort d’une rupture amoureuse. Emily, est une jeune mère qui a récemment divorcé et qui s’apprête à partir pour Denver. Ces deux amis d’enfance qui ne s’étaient pas revus depuis l’adolescence, se retrouvent par hasard sur leur ancien lieu de vacances, le temps d’une nuit.

Ces deux personnages se retrouvent à une période charnière de leur vie. Les deux individus sont mis en parallèle, leur conversation est pleine de la nostalgie de leur vie antérieure. On sent beaucoup de regrets chez Jim, qui n’a pas de réelle direction pour son future contrairement à Emily, comme s’il était passé à côté de quelque chose avec elle. Les pages de Joel Orff très suggestives et très axées sur la vision de l’homme renforcent aussi cet avis. Le style graphique très sombre de l’artiste renforce cette morosité ambiante, malgré la joie temporaire des retrouvailles.