AVENGERS #1-66 (Jason Aaron / collectif)

Le meilleur titre Marvel de 2006 (dans l’ombre de Civil War et autres séries plus « bankables ») et un des meilleurs de la décennie (que dis-je du XXIème siècle). Le second volume n’est pas aussi réussi.

"From the very beginning, a big part of that run has been about exploring a different version of Jennifer Walters, the Jade Giantess, the She-Hulk. This Jen is bigger, she’s Hulkier, with new gamma powers and way more thought balloons. So why stray from the version of the character that most fans best know and love? The confident, sexy, quick-witted Sensational She-Hulk. The one soon to be a star of the small screen.

It’s simple really. I just wanted a Hulk who looked like a Hulk.

When I was first putting together my Avengers roster, I asked for She-Hulk. I’d written the Bruce Banner Hulk before, and I wasn’t really interested in going back to him. But I was intrigued by Jen. And I already knew that the ever-awesome Ed McGuinness was coming on board as the main series artist. One of the all-time greats. Who I’d been lucky enough to work with before on AMAZING X-MEN, where we brought Nightcrawler back to life. And who is perhaps best known for his legendary run on HULK, in particular the Red Hulk storyline. Ed draws great fucking Hulks. Giant muscle-bulging monstrosities with absolutely impossible physiology. Arms the size of tree trunks. Fists that are bigger than their own heads. That’s what a Hulk is to me. That’s what I wanted to see Ed draw. Meanwhile She-Hulk has most often been portrayed as a real-life shapely woman who’s simply been spray-painted green. And look, I love a good, gorgeous, John-Byrne-drawn She-Hulk swimsuit shot as much as the next nerd. But I was much more interested in Jen having Hulk fists the size of her Hulk head for a change. And in her solo series that was still going on when I started writing AVENGERS, Jen was already in a much darker and angrier place. So it all came together to create a version of She-Hulk who was more Hulked out than ever.

Since then, I do think we have sometimes struggled for consistency, in terms of her appearance, across the different artists and different series. I think we didn’t always bring to life the true She-Hulkiness I was hoping for. But with this arc, I feel like things really clicked, and in particular, I think Javier totally nailed it."

Je n’ai plus assez de doigts pour le dire.

(W) Jason Aaron (A) Javi Garron, Flaviano, David Curiel (A/CA) Javi Garron, Joe Jusko
« WORLD WAR SHE-HULK » Goes Nuclear!
War beneath the waves. The Winter Hulk has been sent to Atlantis with a dark mission. And things will get even darker and bloodier if the Russian super-assassin Red Widow has her way. But no matter who wins, She-Hulk and the Avengers will be changed forever! And next month, it all explodes in AVENGERS #750!

RATED T+
In Shops: Oct 13, 2021
SRP: $3.99

Namor croise à nouveau une blonde à la peau rouge.

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Couverture d’un Strange.

C’est gros, c’est bourrin, c’est badass, mais ça m’a plu.
On voit ainsi la vérité du plan de Red Widow et de sa Winter Guard : enlever She-Hulk (check), la torturer/lobotomiser dans la Red Room (check), en faire une Winter Hulk (check), l’envoyer sur Atlantis pour vaincre Namor (check) tandis que Red Widow fait exploser une bombe Gamma, pour que la Russie se venge d’Atlantis et s’empare de ses ressources.
Sauf que… les Agents of Wakanda avaient identifié et compris ce plan, et She-Hulk avait exigé de Black Panther son accord pour être enlevée « volontairement », et ainsi piéger la Winter Guard pour anéantir ce plan. Et, en effet, Jen se retourne contre Red Widow, dont le sérum du Super-Soldat réagit aux effluves Gamma de She-Hulk, pour devenir Widow Hulk, avec grosse bagarre.
Bon, c’est clairement gros mais j’avoue que ça m’a plu. La voix-off d’Okoye qui présente un rapport et des extraits de dialogues T’Challa/Jen est plutôt sympa’, bien qu’un peu lourde, et ce twist est facile mais efficace.
C’est bourrin, c’est bête et méchant, mais Javier Garron et Flaviano proposent des planches de bonne bagarre, et bon, allez, ça me fait marrer.
Dommage, par contre, que Jason Aaron anéantisse ces dernières semaines toute cette géopolitique super-héroïque qu’il s’est tant acharnée à créer : adieu le Squadron Suprême of America dans Heroes Reborn, adieu la Winter Guard ici, adieu même les Defenders of the Deep de Namor, car les errances du Roi mènent à une guerre civile.
C’est dommage que l’auteur n’ait rien fait de toutes ces super-équipes liées à des Nations fortes. C’est un vrai gâchis.

M’enfin, c’est de la bagarre tellement grosse que ça en devient rigolo.

Bien fait de m’arrêter avant du coup.

Je fais bien de continuer.

J’ai lu deux TPB récemment, qui ne m’ont pas suffisamment emballé pour que je ressente le besoin d’en parler : celui sur le bébé Starbrand et celui sur Moon Knight (ils se suivent).

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Et sérieusement, je trouve que ça ressemble à des fanfics de bas étage. L’astuce qui revient, c’est celle du « mash-up » de héros : allez, on mélange Blade et Man-Thing, ou She-Hulk et Iron Fist, ou Blade et Doctor Strange. On déguise Steve Rogers en Captain Corsair. Sérieux ? On en est là ?

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Après, oui, c’est plein d’action. Mais justement, on sent bien qu’Aaron est lancé dans une fuite en avant parce qu’il ne peut rien faire de bien profond avec ses personnages (dans les deux tomes que j’ai lus, il se passe des trucs autour de Tony Stark, perdu dans le temps et tout et tout, mais on sent bien qu’il évite sciemment les plates-bandes des copains (Slott, en l’occurence, je crois)). Mais là où l’on devine que ça ne l’intéresse pas, c’est qu’il a Blade ou Ghost Rider, deux personnages pas particulièrement sur le devant de la scène, et qu’il n’en fait rien de plus que ce qu’il fait avec les grosses vedettes.
Résultat des courses, il remplit ses épisodes d’une tonne d’action effrénée, au point d’ailleurs qu’il doive recourir à des explications dans les dialogues (la guérison de Thor après son infection broodienne…). Alors oui, il sait écrire ses épisodes, il sait les rythmer et placer avec astuce ses retournements de situation, mais pour quoi ? Un déferlement d’idées dignes d’un fanboy en début de lycée ?

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Ce qui le sauve, ce sont les à-côtés. Les épisodes dans la préhistoire (celui de Keown avec le premier Starbrand, par exemple, celui avec les super-vilains), ou certaines séquences en marge des grosses bastons (Black Panther qui tente de recruter Moon Knight). Dans ces moments-là, il retrouve un souffle épique ou une certaine finesse de caractérisation. Mais c’est quand même assez pauvre, sur le volume total de pages.

Jim

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C’est ce que je dis depuis le 1er arc.

Ah c’est sûr que c’est plus marrant que Hickman.
C’est pas bon pour autant.

Jim

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Ouais je pense ça depuis le 2ème ou 3eme arc.

C’est quand même un peu chiant.
En plus d’avoir la sensation que l’équipe ne va nulle part.
J’ai parfois l’impression que Jason Aaron a adoré Authority sans rien y comprendre.

Jim

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Ca serait pas le premier vu que ça a été refourgué à toutes les sauces pendant plus de 10 ans.

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Je ne pense pas.
Je le vois plutôt avoir adoré le concept hickmannien de Avengers World et de se dire que ca avait pas été au bout… et si un lien doit etre fait avec Authority, c est plus dans l inspiration de la série… c est à dire la JLA de Morrison. Là le lien me parait plus evident.
Ca en a d ailleurs les mêmes écueils…

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Après il y a les phoenix-mash-up, t’as manqué ça ?
Moi aussi :smiley:

J’y suis pas encore arrivé.
Et ça ne m’a pas manqué.
:wink:
Cette série, je la prends en solde. Donc ça attendra que je tombe dessus.

Jim

Attends qu’on te file du pognon

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