AVENGERS #1-66 (Jason Aaron / collectif)

Plus un souci des autres scenaristes et surtout donc de l editorial.

Je ne dis pas que Hickmann n a pas d idée interessantes… je dis qu il n en fait rien ou au mieux pas grand chose… c est toujours mieux ce que je me fais dans ma tête… et ca c est pour moi un souci car je n ai pas d imagination…

Ben alors allons au bout de l idée… rebootons periodiquement… puisque ca ne se suit plus.
A un moment faut mettre les couilels sur la table… ce que même DC est incapable de faire.

Moi non j y arrive encore… chez Marvel.
Je trouve par contre que l univers DC se casse de plus en plus et la stratégie de l editeur est de pire en pire…
L univers avat déjà perdu d el interet mais il restait de bonnes histoires ci et là…
Là avec ces tentatives de tout lier… on en a de moins en moins et cet univers reste cassé quand même…
Je lis quaisment plus rien chez eux et je me force pour pas mal de trucs… A part le black Label avec Tom King… et quelques nightwing…

Ou le cinéma… c est vrai que c est risible

C est de tout temps.
Les personnages évoluent avec la société. Il y a donc le personnage qu on connait… puis assez vite il s eloigne… jusqu au moment où il n est plus le même voire qu il ne correspond plus à l idée qu on s en fait.

Pour moi Mon Captain America est né en 1969 avec Steranko, atteint maturité de Englehart à Dematteis puis s est irrémédiablement éloigné petit à petit à quelques resurgences prés (Born Again, Avengers de Stern) avant d etre vraiment differend (2nd run de waid) et de carrément couper une partie de ce qui était une essence de lui pour moi (Secret War de Bendis puis la suite)
Gruenwald en a fait un boy scout mais Waid puis Bendis et les autres en ont fait un soldat.
Un boy scout ca tenait… un soldat… pour moi il ne l a jamais été. Il était un idéaliste forcé de devenir soldat et qui s est ensuite epanoui en étant un héros qui refusait d etre agent du shield ou du gouvernement.
Mais si les scenaristes avaient suivis hickmann… il y a des chances que j aurais arrété de lire Captain America car là c est le contraire de ce qui constitue le personnage pour moi.

Je l avais fait en 2000 puis c est bendis et ses vengeurs qui m ont replongé dedans.

Comme quoi.

J ai ressenti une grande excitation à l annonce de l arrivée de hickman et à la lecture de hoxpox, et quelque part j ai espéré replongé, puis finalement non, d où une déception marquée pour ma part.

La magie n a pas réopéré.

La je relis les xmen grand design et la magie j y replonge, mais je ne crois pas qu au présent elle soit encore si facilement accessible pour moi.

Oui. Cela dis ça reste très marginal (en terme quantitatif au cinéma) et assez peu usité (j’imagine que tu penses au MCU mais on est quand même loin d’une saga véritablement à suivre tel que le proposait Le Seigneur des Anneaux ou Harry Potter) et la périodicité est moins « puissante » que pour une série télévisée (qui joue sur l’hebdomadaire)

Je pense un peu à tout y compris le seigneur des anneaux, les sagas pour ados de Twilight à Divergentes ou Hunger Games, recemment Dune…
Mais aussi autant les fast & Furious que la tentative de monster univers ou je ne sais quoi avec Kong et Godzilla ou Momie et autres…

On est dans une periode où l univers partagé et le seriel n a jamais autant dominé dans pleins de trucs (y compris en litterature où il me semble que le coté seriel a été tenté y compris dans la litterature reconnue) … et qui n en ferais plus? Les comics qui étaient un media construit autour de ca…
C est comique.
Pour moi le souci est pas la serialité mais bien le fait que le comics soit mal distribué et qu on ait suivi le public restant (en devenant moins popu)…

Bien sur que ce n’est pas « pareil » mais on voit bien que ce n est pas le souci principal.
Et on voit aussi que la perte de lecteurs fidèles est en train de peser sur les ventes… il n est plus compensé par les arrivées et encore la course aux variants et events ne montrent pas l ampleur des dégats.

Et c est là que je trouve les editeurs pas assez impliqués.
Même le black Label est un peu hors jeux.

Pour moi, tu as tes séries régulières avec ton univers partagé… et là tu dois rester dans des cadres et dans el feuilleton.
Tu as des labels spéciaux où là tu as une liberté artistique totale, liberté de format, de durée…
tu as un label kids pour les enfants.

c’est paradoxal en effet.

Vu que les mangas se vendent par palette et que des gens attendent depuis 20 ans la fin de onepiece, qu’Ippo ne boxe plus depuis 5 ans dans le manga à son nom, le souci ce n’est pas le feuilleton, c’est bien l’offre.

Je me demande pourquoi personne n’a jamais réfléchi à cela aux US. Les européens peuvent attendre un an pour 48 pages de BD, religieusement. Les japonais en dévorent 18 par semaine.

Mine de rien, 20 pages couleurs par mois, et en espérant qu’il y ait un peu de dialogue et que l’intrigue ne soit pas étirée pour tenir dans un TPB… c’est ringard en fait.

Je pense que le produit est vieux. Le comic n’est plus un truc moderne. On ne le trouve pas partout, sauf erreur, pas de scantrad comme les mangas…

Pas d’engouement quoi.

L’ultra ego de Végéta est sur Twitter 1h après l’épisode japonais. Qui parle du costume de Spiderman sur twitter…?

Oui bien sur, mais qu’est-ce qi compte le plus pour une entreprise ? L’argent ou l’estime ? Si elle peut avoir les deux, tant mieux, mais le pognon c’est ce qui permet les titres d’estimes bien moins vendeur.

Eh oh il boxe en ce moment même oh !

En VF peut-être mais prépare-toi au choc Blacki ^^. Ippo il est punchdrunk depuis 5 ans :wink: !

Le comic (sans « s ») devrait être dans les kiosques, les épiceries de quartier, les supermarchés (je parle essentiellement de la situation américaine, mais c’est la même chanson par chez nous). Parce que ça devrait être un produit pas cher, de consommation courante.
Or, ce n’est pas le cas : le produit ressemble à une entrée de gamme, mais il est vendu dans des lieux spécialisés. Il ne s’adresse plus au grand public, tout simplement parce qu’il n’est plus vendu là où le grand public achète. Là où les fumetti sont encore vendus dans les kiosques italiens, là où les manga sont encore vendus dans les kiosques japonais…

Jim

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Voilà ! Tu as à peine un petit présentoir à l’entrée des Target avec la gamme Kids (bon ça remonte à loin mon dernier voyage aux US mais ça m’avait choqué à l’époque)…

Et dans les convini !

Tori.

J’y suis allé en 2005, et j’ai trouvé un Disney au format poche dans un rayonnage de supérette de quartier (enfin, une supérette à l’américaine, vachement plus grande que la supérette de chez nous), mais autrement, rien, pas de super-héros, tout ça.
Ils ont loupé le coche dans les années 1990. Ils ont fait la même erreur que chez nous : fabriquer un produit luxueux pour le kiosque (en France, c’est la période de l’arrivée des comics Image chez Semic…), avec beau papier et tout. Et donc le kiosque a quitté sa dimension « entrée de gamme ». Et dans les années 2000, les comics ont déboulé dans les librairies. Il n’y avait plus du tout la différence qu’on pouvait trouver jadis, à savoir d’un côté le produit pas cher sur les tourniquets des gare et de l’autre le bel objet sur les rayons des librairies.
Comment veux-tu opérer un retour en arrière, ensuite ?
On notera que le produit « pas cher » de kiosques est occupé en ce moment par le catalogue Disney, qui propose des magazines épais et des hors-séries thématiques. Et ça semble marcher (sinon, ils auraient arrêté depuis longtemps). Dommage que les super-héros n’arrivent pas à reconquérir tout ça.

Ce sont des épiceries de quartier, c’est ça ?

Jim

C’est l’abréviation japonaise de convenience store et il s’agit de supérettes ouvertes 24h/24 et sept jours sur sept…

Tori.

C’est dans 20th Century Boys qu’Urasawa dresse un portrait d’une boutique familiale au rythme insoutenable, si je ne me trompe pas ? Avec le patron représentant la chaîne de franchise, et tout.

Jim

D ailleurs, ceux qui en inde s en sortent le mieux, n est ce pas ceux qui evitent le format de l ongoing ?

Je pense à brubaker qui offre une stabilité créative avec philips tout en faisaint des series limités.

A l inverse un remender, qui a multiplié les ongoing au départ me semble sortir peu à peu du paysage.

Vous me direz que la qualité compte. Qu un vaughan propose des series plutôt longues et s en sort très bien.

Ou plus simplement un Robert Kirkman

(à l’inverse un Millar joue sur du court)

(oui adaptation ciné/série toussatoussa)

Remender il s est a mon avis trop éparpillé et ses thématiques s en retrouvent trop criantes… (ou il arrive moins à les « cacher »).
Il y a clairement des séries assez mauvaises comme devolution ou même seven to eternity… (et j ai pas lu death or glory ou la derniere en date toujours dans ma PAL).
Déjà Low semblait trop répondre à Black Science.

Et je dis ca alors que j ai été un grand fan durant sa periode Marvel et que j ai donc fait la plupart de ses creator ensuite…

Brubaker arrive malgré le fait que ca se resssemble toujours beaucoup… a avoir un bon niveau… même criminal que j aime moins…
Friday est pas completement réussi mais il sort un peu de ses schemas classiques, je trouve.

Kirkman… a part Walking Dead, je trouve qu il est surcoté et ce depuis toujours… il faut que je me motive pour Firepower et oblivion mais j ai trouvé aucun interet à outcast

Vaughan je le trouve un peu surcoté aussi… j adore saga… mais Paper Girls est quand même … ouais quand on parle ici de pleins d auteurs où on les ploits ont des trous… Paper girls en a pas mal… c est chouette et c est superbement dessiné mais … (et j aime pas du tout Y the last Man et je préfere le dernier volume de runaways au sien)

Millar ne fait que des pitchs depuis 2005… celui avec Parlov tenait plus la route que les autres…

apres eviter l ongoing?
Brubaker le peut grace à son deal (image doit tout publier sans regarder)… mais a part lui il n y a que Palmiotti qui passe par kickstarter pour eviter le single… et l ongoing…
Les autres font tous de l ongoing…

je pense d ailleurs que le succes de substrack ou de Zestworld voire panel syndicate est justement lié au fait de ne plus passer par le single… et avoir un produit livre.

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