AVENGERS #1-66 (Jason Aaron / collectif)

LA BAGARRE !
Jason Aaron enchaîne son ultime saga avec une grosse baston entre les Avengers & les Prehistoric Avengers contre les Maîtres du Mal Multiversels. Et, si ça ne sauvera ni la saga, ni le run, il faut noter que Jason Aaron sait bien écrire la bagarre. C’est cool, ici.
Le Killmonger dans l’armure du Destructeur se fait défoncer par Iron Man, Thor, Odin, Captain Marvel et se fait « finir » par Iron Fist. La Dark Phoenix morfle contre Echo/Phoenix et Jane Foster, et s’enfuie ; on découvre qu’elle est une Mystique Phoenix ; et ouais. En parallèle, Tony affronte un Howard Stark sbire de Mephisto, dans un beau combat physique et psychologique. Tony bat Howard, refuse de le tuer mais brise ses mains ; pour l’empêcher d’agir, et le forcer à voir pour quel futur ils se battent. Un futur sans Howard et son égocentrisme. Enfin, ailleurs, le Doom ultime est parti pour lancer sa propre attaque via sa propre armée de Variants Doom. Beaucoup de douceur à venir, donc.
C’est cool, ouais. Complètement bourrin, mais assumé, et c’est cool. Ca se lit bien, il y a de bonnes bagarres, et surtout une belle gestion de Tony ici. Il est narrateur de l’ensemble, et ses réflexions face à Howard sont aussi bonnes que touchantes. Seul bémol : l’évocation d’un lien de sang entre eux ; moui, Jason Aaron, faut vérifier ta continuité, là.
Après, c’est aussi fun de voir qui est la Dark Phoenix, et j’accepte plus le plan de Doom que celui de Mephisto. Je suis un peu curieux de la suite, avec un Javier Garron qui s’amuse aussi dans la bagarre.

Bourrin mais fun. Enfin, même s’il est déjà trop tard.