Pas mal. Steve Orlando est un peu moins passionnant ici, avec un graphisme en outre moins bon : ça n’aide pas, même si ce n’est pas mauvais pour autant. Ici, dans une enclave de gens restés Vampires après Blood Hunt et mangeant des poches de sang issues de dons, en restant entre eux, de nouveaux Nightstalkers (Abby Moris, Voracious, Coma, Bloodscream et son possédé Frank Drake) attaquent. Plusieurs Avengers sont absents, She-Hulk y va avec Lightspeed, Living Lightning et Wonder Man. Tandis que Shang-Chi enquête sur un cambriolage en Europe, ça se bagarre chez les Vampires, jusqu’à ce que l’équipe parvienne à les stopper, même si Frank Drake est blessé mais sort de l’influence de Bloodscream. Le groupe revient à la base pour le débrief, mais Shang-Chi alerte sur les cambriolages durant leurs crises, et la Société du Serpent continue de s’organiser.
C’est pas mal, oui. Steve Orlando a une intrigue efficace mais pas emballante, avec aussi des personnages qui sont peu intéressants ou inspirants en l’état. Ca se lit, ça se parcourt même, mais sans grande passion. Le subplot sur la Société du Serpent est correct, l’ensemble est fluide mais ne m’emballe pas. Marcelo Ferreira livre des planches « correctes », mais ni belles, ni vraiment marquantes.
Un épisode moins bon, mais pas mauvais pour autant.
(W) Steve Orlando (A) Valentina Pinti (CA) Leinil Yu
DOOM!
Victor Von Doom has withdrawn to Latveria after a massive power grab, and the only person who may have a clue what he’s planning is his former herald, Victorious. When she flies into a rage at the Latverian border, endangering nearby towns, She-Hulk leads a team to contain her and find out what she knows. But does Victorious have any answers, or is Doom’s plan a mystery even to his most loyal soldier?
Un bon épisode, notamment sur un bon point de continuité. Alors que l’équipe Aveng.E.R.S. enquête sur les vols perpétrés par la Serpent Society en parallèle des crises qu’ils gèrent, un nouveau problème survient en Europe. Victorious, précédemment héraut de Dr Doom et presque épouse car il a refusé le mariage uniquement en découvrant qu’elle avait couché avec Johnny Storm, a été forcée de cacher son visage par honte depuis. Surtout, Doom refuse qu’elle passe la barrière créée depuis qu’il est Sorcier Suprême, et Victorious s’acharne, utilise ses pouvoirs dessus, menaçant les zones autour. Une partie de l’équipe va la voir, une autre intervient dans un pays proche où la Serpent Society veut voler quelque chose. Ca bagarre de chaque côté, finalement l’équipe parvient à apaiser Victorious et à lui faire comprendre la toxicité de Doom. Elle abandonne son masque et part, pour se retrouver. L’autre groupe est piégé par la Serpent Society, qui obtient des éléments chimiques et tente d’infecter Shang-Chi par un virus. Cap’ s’interpose, et change… pour devenir Cap-Snake !
C’est correct, oui. Steve Orlando me plaît dans son idée d’utiliser Victorious, personnage créé par Dan Slott dans son run sur Fantastic Four et bien réutilisé ici. Ca fonctionne, les discours sont pertinents sur la toxicité de Doom, la difficulté à s’accepter, à se confronter aux autres. C’est prenant, le subplot sur la Serpent Society est basique mais ça se lit efficacement. Valentina Pinti livre des planches elles aussi correctes, sans briller mais sans faillir.
Un bon numéro, des idées correctes et une bonne utilisation de la continuité.
CAP-SNAKE VS. THE AVENG.E.R.S.!
The Serpent Society has harnessed Mephisto’s power to create a serum capable of raining destruction on civilization-and their first victim is Captain America! Is Cap-Snake what this team of villains finally needs to defeat the Avengers and reign supreme?
RATED T+
Bourrin mais sympathique. Steve Orlando achève sa mini-série par une grosse, grosse baston générale, qui concentre les 90% du numéro. C’est honnête car assumé, avec des Avengers, oh pardon les membres de Aveng.E.R.S. qui prennent individuellement ou à plusieurs la Serpent Society (avec notamment Night Trasher qui booste She-Hulk, Hercules qui fait conducteur des éclairs de Living Lightning). Wonder Man absorbe le virus qui transforme en serpent pour le détruire, survit et utilise son énergie pour bombarder de vita-rayons Captain America, pour le débarrasser du virus serpent. Et tout le monde fête au bar de Jarvis, alors que Aveng.E.R.S. continue de veiller sur le monde.
C’est sympathique, car j’apprécie que le côté bourrin soit assumé. Steve Orlando ne fait pas de la baston bêbête, chaque ennemi est bien traité et les personnages s’allient intelligemment. Chacun a son moment, son beau moment, et l’ensemble bénéficie des dessins très agréables, jolis et dynamiques d’un José Luis très en forme.
Une mini-série dispensable mais sympathique, bien menée, souvent bien dessinée, sur une idée-bateau mais qui permet de caser des personnages. Un bon moment.