AVENGERS/DEFENDERS WAR (Steve Englehart / Sal Buscema, Bob Brown)

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Avengers/Defenders War

Manipulées par Dormmamu et Loki, les deux plus puissantes équipes du monde s’affrontent dans un combat sans précédent. Captain America contre Namor ! Thor contre Hulk ! Avengers contre Défenseurs ! Qui l’emportera ? Les règlements de compte musclés entre héros et les crossovers sont courants de nos jours, mais dans les années 70, ce n’était pas le cas ! La saga contenue dans cet album, parue à l’origine en 1973, est la première à faire se croiser deux séries régulières : Avengers et Defenders, chapeautées par le même scénariste Steve Englehart.

  • ASIN ‏ : ‎ B0CY1X4VLL
  • Éditeur ‏ : ‎ Panini (7 août 2024)
  • Langue ‏ : ‎ Français
  • Relié ‏ : ‎ 136 pages

Mon billet sur cette saga (et j’espère qu’ils ne réutiliseront pas la même traduction que dans le Marvel Classic car elle était…très…loin d’être réussie) :

En 1973, Steve Englehart était l’un des scénaristes les plus prolifiques de Marvel. Il écrivait Avengers, Defenders, Captain America, Luke Cage, Hulk ou encore Dr Strange dans les pages de Marvel Premiere. Il fallait donc parfois lâcher du lest et il a décidé de quitter Defenders au #11 pour passer les commandes à Len Wein. Avant cela, Englehart a orchestré un crossover entre Avengers et Defenders qui s’est déroulé pendant l’été 1973 (pour la publication, les dates de couvertures allant de septembre à décembre 1973).

Le clash entre les Vengeurs et les Défenseurs est déclenché par la soif de conquête de Dormammu qui veut se servir d’un artefact classique créé par Stan Lee et Jack Kirby, l’Oeil du Mal, pour amener la Terre dans sa dimension. Il conclut un pacte fragile avec Loki, rendu aveugle après son dernier combat contre Thor, et manipule les deux équipes de héros pour qu’ils fassent le travail (retrouver les morceaux éclatés de l’Oeil du Mal) à sa place.

L’histoire fonctionne donc selon un principe classique et souvent employé depuis les sixties, l’affrontement entre héros sur un gros malentendu avant que tout le monde se calme pour réfléchir. La situation est dans un premier temps exacerbée par le fait que les Défenseurs est une nouvelle équipe, composée en grande partie de personnages qui ont combattu les Avengers, comme Hulk, Namor et la Valkyrie (même si ce n’est pas la même Valkyrie que dans le #83). Même Hawkeye, toujours en colère contre ses anciens co-équipiers, est présent dans les rangs des Defenders dont le but principal est de trouver le moyen de sauver le Black Knight, pétrifié suite à un sort dans un épisode précédent.

Les premiers chapitres sont découpés selon le même principe : les membres des deux équipes se séparent pour retrouver les parties de l’Oeil, autant de mini-combats qui donnent du rythme à l’ensemble même si la construction est tout de même très répétitive. Cela s’arrange dans les deux dernières parties quand les Vengeurs et les Défenseurs se rendent compte qu’ils ont été les pions de Dormammu. Tout ceci trouve son point culminant dans un dernier chapitre dont le côté spectaculaire est amoindri par la partie graphique inégale de Bob Brown. À noter que Steve Englehart dédie une page aux réactions des autres héros…et même vilains…Marvel à l’invasion des forces de Dormammu. Et je me dis que de nos jours, chaque case aurait fait l’objet d’une mini-série dérivée…

Le crossover se referme sur deux épilogues. Dans Defenders #11, la « non-équipe » du Dr Strange retrouve le Black Knight qui décide de rester un temps dans le passé pour vivre une vie de chevalier. Dans Avengers #119, les Vengeurs rendent une petite visite à leur ami Tom Fagan à Rutland, se fritent avec le Collectionneur et laissent Loki, devenu un légume après le combat contre Dormammu, se reposer dans ce petit coin pas toujours si tranquille du Vermont…

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Le sommaire :

BEST OF MARVEL : LA GUERRE AVENGERS / DÉFENSEURS - MUST-HAVE

Steve Englehart, Sal Buscema, Bob Brown I 136 pages, 16,00 €

Dormammu dupe les Défenseurs et les envoie à la recherche des différents fragments du Mauvais Œil. Le Seigneur de la Dimension Noire prévoit d’utiliser ce talisman mystique afin de conquérir le monde. Mais Loki, le dieu de la Malice, craint pour Asgard et demande aux Avengers d’intervenir.

(Contient les épisodes US Avengers (1963) 115-118 et Defenders (1972) 8-11, précédemment publiés dans DEFENDERS : L’INTEGRALE 1973)

Beaucoup trop répétitive à mon goût. On a connu Englehart beaucoup plus inspiré à la même période, et je suis bien plus fan de ses constructions très (trop ? parfois) alambiquées, qui fleurent remarquablement bon les effluves propres aux seventies.
Ici, on est sur du classico de chez classique, comme si ce type d’événements encore peu courants à l’époque paralysait un peu les auteurs (Len Wein ne fera pas beaucoup plus flamboyant avec son « Justice League 100 » à peu près à la même période, qui reprend un peu les mêmes ruses… même si les apports de Wein seront bien plus conséquents au final avec la création d’Oracle et du Nebula-Man).
Et en effet la partie graphique du final assurée par Bob Brown n’est gère flamboyante, pour dire le moins.
Au final, une saga qui reste dans les mémoires pour avoir essuyé les plâtres de ce type de rencontres, mais qui en soi reste plutôt anecdotique et assez sur-côtée de mon point de vue.

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La construction est calquée sur les histoires de la JSA ou du All-Winner Squad, construction que déjà Thomas ramena dans le premier annual de la série avengers puis dans les 6ème par exemple (et combien de fois ramené sur JLA (le 200 de léloire) ou JSA (les one shots introductifs à la série de 99
et qui sera ramené lui même dans JLA:Avengers
Mais oui c est plus historique que vraiment bon… et heureusment que sal buscema en sauve la moitié…
apres y a des trucs que j aime bien comme le combat Thor/hulk, l enime retour de la ville et de la parade comics… Hawkeye ou le combat Cap/namor

mais c est pas un des grands moments du passage de Englehart… il fait partie de ceux qui ont un petit truc qui fait vibrer ma fibre fanboy comme le truc avec le space phantom ou les xmen et magneto…

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Oui, voilà, c’est tout à fait ça, et perso déjà au début des années 70 je trouve que ça fait daté et un peu pilotage automatique, même si y’a moyen de s’amuser avec cette structure et qu’un cast suffisamment pléthorique peut s’y prêter (comme dans « JLA/Avengers »).
Même Wolfman et Perez jouent avec ce type de structure dans « Crisis On Infinite Earths » (sur les premiers chapitres en tout cas), avec ces petites unités qui remplissent des missions complémentaires, d’une certaine façon.

OUi c est daté à l epoque… Englehart s en sort un peu mieux que Thomas (l annual 6 ma toujours semblé bizarre)…
Mais aujourd hui je trouve que certains ont reussi à l rendre interessant comme JLA Avengers ou JSA… c etait pas le cas à l epoque.
C est un peu comme le tournoi des champions voire Secret wars … ce sont des recits qui ont plus une importance en etant des premieres que vraiment en étant réussies.

Apres… un fanboy marvel comme moi y trouve des choses qui en fait une bonne lecture qui aurait été plus sympa avec Sal Buscema seul (un peu comme la saga de la madone celeste sur le coup, pas mal gachée par Brown aussi)

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ça en dit long sur la « qualité » du truc.

Méchant, Victor !! ^^

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Il y a quelques années, j’aurais écrit la même chose que Victor. Et encore aujourd’hui, on peut le penser… Mais j’ai revu un peu mon avis sur le Sal Buscema de la fin des 70’s. C’est ultra efficace, lisible, péchu (sa signature, ce sont quand même les coups des poings spectaculaire où les personnages s’envolent pour essayer de sortir du cadre).
Ce n’est pas flamboyant comme du Neal Adams ou du Gene Colan, mais ce n’est pas honteux. Clairement, dans cette rencontre, Buscema tire son épingle du jeu et se révèle assez généreux (tout le contraire de Bob Brown que j’ai toujours trouvé mauvais)

Onn est d accord.
En plus il a évolué avec une formidable mutation au contact de simonson.
Il a pas sa place dans les meilleurs mais il est efficace et au fond j adore ca…
Il a quand même avec Simonson ou Dematteis montré qu en narration pure, il était trés bon aussi…

Franchement Sal Buscema c est un comics efficace et ui tient la route

Je prefere a bien des genies actuels et même passé…soit disant

mais bon il vaut mieux encencer des dialoguistes comme des scenaristes de genies ou de beaux illsutateurs comme des genies de la narration