J’ai terminé il y a quelques semaines AvX (oui j’ai du retard) et je suis toujours un peu dans les évènements qui s’y rattachent dans les séries annexes. J’ai lu les 30 pages sur le forum sur le sujet, mais personne n’a mentionné un fait qui m’a titillé tout au long de ma lecture (et qui me titille encore à chaque résumé de Grasse). Alors peut-être suis-je dans l’erreur, donc je pose la question.
Depuis le début on nous dit que le Phenix a besoin d’un hôte.
C’était peut-être le cas de Rachel, mais il me semble que Jean Grey n’a jamais été l’hôte du Phénix, du moins pas en tant que personne physique, du moins pas au début de l’apparition du « piaf ». Plus tard en effet, le Phenix est revenu pour investir Jean et chercher un hôte (résurrection), mais au départ, ce n’est pas comme ça qu’il fonctionnait, pas pendant la Saga du Phenix Noir.
Lorsque Jean pilote la navette pendant l’orage solaire, le Phenix arrive, il la place en animation suspendue dans son cocon, et créé un avatar de Jean avec ses souvenirs et sa personnalité. De fait, Jean n’est plus responsable de ses actes, c’est le Phenix (oui au départ ce n’était pas comme ça, mais la retcon a fait que c’est cette solution qui est validée).
Alors certes, c’est sujet à controverse. Au départ, c’est Jean qui était responsable, puisque ça aboutit à sa mort, et ensuite, ça a été retconné avec ajout de pages dans la saga pour dire que le Phenix se pointe, met Jean dans un cocon et copie sa personnalité, de fait que personne, ni même le Phenix ne se rend compte que la vraie Jean n’est plus là. Donc il ne s’agit pas là d’avoir un hôte, mais c’est clairement une substitution.
Ce retcon a-t-il été retconné aussi? Bref, je m’interroge.
Et ensuite, on part du principe que le pouvoir corrompt et que le Phenix Noir arrive forcément après l’apparition du Phenix. Moyennement convaincu par cette explication, c’est quand même la faute du Cerveau si le Phenix a évolué en ce sens. Moi je ne suis pas certain que sans le Cerveau, ça ait aboutit à cela (mais bon, on connait les scénaristes, la corruption du pouvoir est un sujet récurrent, on en serait peut-être passé par là quand même, mais j’aime à croire le contraire).