BAD REQUINS, L'HISTOIRE DE LA SHARKSPLOITATION (Alexis Prevost, Claude Gaillard, Fred Pizzoferrato)

Présentation de l’éditeur
Après son énorme succès international, les Dents de la mer va durablement inspirer pour le meilleur (parfois) et le pire (souvent) des producteurs avides d’exploiter l’appétit mondial pour les monstres aquatiques, donnant naissance à un sous-genre du cinéma d’exploitation encore pérenne de nos jours : la « sharksploitation ». De Peur Bleue (1999) à Sharknado (2013), en passant par Bacalhau (1975) ou Snow Shark (2014), ce livre richement illustré offre la première étude d’ensemble sur ce phénomène. Des chefs-d’oeuvre aux nanars, il n’y a qu’un pas et vous venez de le franchir…

Relié: 216 pages
Editeur : Huginn & Muninn (21 septembre 2018)
Collection : Bad Requins, l’histoire de la sharksploitation
Langue : Français
ISBN-10: 2364806755
ISBN-13: 978-2364806757
Dimensions du produit: 26 x 2,5 x 19 cm

Apparemment, il y a une version collector, avec un DVD en cadal !

Présentation de l’éditeur
Après son énorme succès international, les Dents de la mer va durablement inspirer pour le meilleur (parfois) et le pire (souvent) des producteurs avides d’exploiter l’appétit mondial pour les monstres aquatiques, donnant naissance à un sous-genre du cinéma d’exploitation encore pérenne de nos jours : la « sharksploitation ». De Peur Bleue (1999) à Sharknado (2013), en passant par Bacalhau (1975) ou Snow Shark (2014), ce livre richement illustré offre la première étude d’ensemble sur ce phénomène. Des chefs-d’oeuvre aux nanars, il n’y a qu’un pas et vous venez de le franchir… INCLUS LE DVD : SHARKENSTEIN

J’ai toujours rien vu de mieux que les Dents de la mer original.
(Et j’ai une tendresse particulière pour le 2e film, réalisé par notre Jeannot Swarc national parce que j’étais allé le voir au cinoche à sa sortie.)

Je suis d’accord avec les deux arguments.
Après, il y a des films de requins que j’aime bien. Peur Bleue, il est très sympa parce qu’il joue à détourner les attentes. Swamp Shark, je l’adore aussi parce qu’il parvient à prendre au sérieux une situation improbable, sans être dupe, et en y allant carrément. Et puis, y a l’actrice du film Buffy, Kristy Swanson, qui est en mode Sarah Connor, et ça marche à fond. Et quelques autres, aussi.

Jim

« Moi, j’aime pas les films de requin »

J’aimais bien Peur bleu, efficacement réalisé mais l’argument de SF m’empêchait de vraiment croire l’histoire. Le requin est déjà en soi un monstre efficace, pas besoin de l’augmenter. (Au fait, ça donne quoi, Megalodon ?) Je dirai même qu’il vaut mieux carrément inventer un monstre (par exemple Alien) que de booster un monstre déjà existant.)

Sinon, dans le genre, Orca n’était pas mal. (Les orques sont vachement cinégéniques).

J’ai souvenir d’avoir vu un super nanar avec un requin de la taille d’un sous-marin atomique. Je crois qu’il avait été réveillé pour contrer une pieuvre géante…

Et aussi d’avoir vu des images d’un hybride requin-pieuvre qui était particulièrement risible!

ginevra

Ah ouais, c’est marrant, je pensais avoir commenté… et en fait, j’ai oublié.
Bon, je vais rajouter une notule sur le sujet idoine.

En revanche, j’avais commenté un autre truc, et je remets le texte ici :

Tiens, je viens de découvrir que Deep Blue Sea (en français Peur Bleue), petite série B de requins avec Thomas Jane, Samuel Jackson, Saffron Burrows et quelques autres têtes connues, a une suite, fort évidemment titrée Deep Blue Sea 2. En revanche, la bande annonce donne l’impression que la tonalité pas trop sérieuse du premier opus, qui a bien conscience d’être un petit divertissement, n’est pas reproduite ici : ce volet a l’air plus sérieux. Sans apporter quoi que ce soit de neuf par rapport au premier.

Alors je confirme, c’est un navet. Un navet sympathique, que ce Deep Blue Sea 2, bourré de défauts jusqu’à la gueule mais nanti de quelques qualités charmantes, mais un navet tout de même.
Déjà, c’est un copier-coller du premier : décor similaire (en moins cher), prétexte comparable, péripéties identiques… Sauf que c’est nettement moins décalé, nettement plus premier degré. Les personnages se prennent au sérieux, et disposent de dialogues d’une grande lourdeur, plombée par des clichés affligeants. Les acteurs ne sont pas très bons et font des moulinets de bras dans des décors en toc.
Cela dit, cette production de seconde zone a le bon goût d’arborer les allures d’un film de série B, et ça la rend charmante, voire touchante. Les explosions de décors sentent bon la maquette à l’ancienne, par exemple, et rien que ce petit fumet vieillot fait passer la pilule. Les plans en décors naturels sur l’étendue bleue renvoient aussi à une façon classique d’aborder le sujet, et permet de créer de jolis plans classiques.
De même, le scénario, après les blablatages de circonstance, choisit l’optique du « film de couloirs », selon un angle intéressant : les personnages sont séparés dans des couloirs inondés aux couleurs dominantes différentes. On suit donc les protagonistes dans les coursives inondées dont les couleurs les identifient. Le suspense est conservé, certes de manière artificielle, mais ça fonctionne. Et surtout, ça doit pas coûter bien cher.
Dans le même genre d’idées, une astuce (empruntée au roman Megalodon d’Alten, mais qui permet de faire des variations sur le mode Piranhas) permet de varier la menace des requins tout en créant des effets spéciaux mécaniques facile.
Alors bon, ouais, c’est pas suffisant pour rattraper les mauvais dialogues des mauvais acteurs, mais ça équilibre quelques autres âneries. À voir en mode soirée pizza, et à ne pas revoir : faut revoir le premier, pas celui-ci.

Jim

Mega Shark vs Giant Octopus ?

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Sinon, en requin géant qui ressemble vraiment à un sous-marin atomique, il y a Mega Shark vs Mecha Shark.

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Et aussi d’avoir vu des images d’un hybride requin-pieuvre qui était particulièrement risible!

Sharktopus !

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Miam miam.

Jim

J’aime pas le poisson.

Merci Doc, c’était bien ces films là auxquels je pensais.
J’avoue que j’avais bien ri quand le requin chope un avion en plein vol… :joy:

ginevra

Et là, je pense à Mega piranha

Film dans lequel on apprend comment recharger son portable quand la batterie est vide et qu’on n’a pas le chargeur (ou pas de prise de courant)…
Et qu’on apprend que si l’arme nucléaire n’est pas efficace, il n’y a plus qu’à envoyer des SEALs armés d’un couteau !

Tori.

Ce qui doit être la seule scène réussie du film puisqu’elle est dans la bande annonce.

Ah ouais, quand même, vous repoussez les limites de… des limites !

Jim

Tori.

Ah, enfin reçu.
Youpi.
Le bouquin est pas mal. Il commence par un gros, voire colossal chapitre sur le requin pendant et après Les Dents de la Mer, avant de passer à une partie plus visuelle consacrée aux affiches (et là, c’est plein les yeux, d’autant que c’est là qu’on trouve des traces de la préhistoire du genre). Suivent un chapitre sur les autres mâchoires marines (les piranhas, les orques, les alligators…), dans lequel, à mon goût, le seul film Orca aurait mérité un peu plus qu’une simple figuration dans une double page, puis une partie consacrées aux déclinaisons (avec plein de couvertures de comics), puis des développement sur les effets spéciaux et les produits dérivés.
Dans l’ensemble, c’est pas mal (et je suis en train de lire, donc j’ai pas encore d’avis définitif sur le texte), même si je pointerais deux défauts : d’une part il y a quelques redites dans l’iconographie, ce qui est toujours dommage dans un bouquin où le plaisir réside notamment dans les images ; et d’autre part le manque d’intertitres dans des chapitres copieux et dense, qui étouffent un peu.
La perspective historique, selon moi et de premier abord, aurait sans doute pu être rendue d’une autre manière, même s’il n’est pas facile d’aborder un sous-genre à partir d’un film fondateur qui, lui-même, est arrivé au milieu de l’histoire du cinéma. Mais effectivement, pour l’instant, je ressens comme un manque en matière de préhistoire du genre, comme je disais plus haut. Je verrai si, à la fin de ma lecture, c’est toujours sensible.

Jim