BARRY (Saisons 1-4)

L’ancien Marine Barry Berkman travaille comme un tueur à gages dans le Midwest. Solitaire et insatisfait de sa vie, il voyage à Los Angeles pour tuer quelqu’un et finit par trouver une communauté d’accueil au sein d’un groupe d’enthousiastes du théâtre à Los Angeles.

CRÉATEURS

Alec Berg & Bill Hader

DISTRIBUTION

Bill Hader, Stephen Root, Sarah Goldberg, Glenn Fleshler, Anthony Carrigan, Henry Winkler…

INFOS

série américaine
Genre : humour noir
Format : 8 x 30 mn
Diffusion : du 26 mars 2018 jusqu’au 28 mai 2023 sur HBO

Des amis me disent que cette série est fantastique : vous confirmez ?

Yep. Sa réputation n’est pas usurpée.

Les 1er épisodes que j’avais vu sont cools

JillGiovanni :

1er épisodes que j’ai repris pour continuer ensuite la série. Je sais pas pourquoi on avait arrêté mais je crois qu’on a était capté par d’autres trucs entre-temps.

Bref je suis au milieu de deuxième saison (le cinquième épisode centré exclusivement sur la tentative d’assassinat de l’amant de la femme du flic Totalement délirant) et c’est vraiment très bon.

C’est @Marko qui m’avait souligné le parcours assez étonnant, parce que télévisuelle, de cette génération du SNL entre Fey, Poehler, Sudeikis (sans compter Armisen et Rudolph avec cette chose intrigante qu’est Forever) et donc Bill Hadder déjà lui même assez incroyable et hors-norme dans le SNL

Vraiment une série fascinante que Barry. On pense rire par le décalage entre la nature du personnage et son souhait de vie. On rigole en effet par les situations et celle classe de théatre rempli d’inconnus pas franchement bon.

Mais très vite la série distille le malaise et pose clairement les choses. Barry n’est pas sympathique et les situations sont de moins en moins drôle… tout en l’étant vous suivez ? Non, c’est normal parce que tout repose sur ces multiples couches de mises en abimes et de faux-semblants à différent niveau. Le théâtre n’est pas qu’un lieu et une situation donnant lieu à des péripéties comique. Il s’agit surtout de l’arène dans laquelle se révèle ceux qui entrent en devant se confronter à leur passé guère reluisant.

Et c’est sur ces faux-semblants, cette thérapie par le jeu et ce besoin d’être aimé que se retrouve tous les personnages de la série.

Vraiment très fort à ce stade d’autant plus qu’outre Bill Hadder, Sarah Goldberg est fascinante dans sa manière d’être et surtout de ne pas être, Stephen Root est toujours fort pour faire rire et faire peur, je découvre l’incroyable Anthony Carrigan et, une nouvelle fois, Henry Winkler montre à quel point il est impérial

En avant pour la suite

Surtout l’auteur de cet article en fait (j’ai partagé parce que ça m’a paru pertinent) :

« Ted Lasso est un cas d’école. La promo 2000-2005 du Saturday Night Live est un gage de qualité pour une série tévé : Amy Poehler (Parks & Recreations ), Will Forte (The last Man on Earth ), Andy Samberg (Brooklyn 99 ), Bill Hader (Barry ) et Fred Armisen (Portlandia ) ont tous occupé le fauteuil principal d’une série atypique et attachante qui a tenu la route sur plusieurs saisons. »

« Samberg »

Putain je me disais bien que j’en oubliais un important

Saison 4

Je serais curieux de connaître les détails de la production de celle-ci. Parce qu’en l’état j’ai l’impression de voir deux saisons raccourcis en une. Si la série retombe bien sur ses pattes dans un final magistral qui pose définitivement le déni comme moteur de tous les personnages avec une question intéressant « vaut-il mieux un mensonge qu’une vérité douloureuse ? », il y a tout de même un problème de rythme à procéder à un changement radical en plein milieu de saison. Conséquence on assiste à un nouveau départ où tout doit être de nouveau présenter et replacer.

Je reste dubitatif quand à un tel choix à un tel moment.

Mais bon en dehors cela c’est du tout bon et l’apparition du Jim Cumming fut une belle cerise sur le gateau.

Et un caméo mémorable d’un collègue du SNL