BATMAN #1-85 (Tom King / collectif)

Oui, tout à fait.
Tom King a même évoqué bientôt une « rencontre de couples » : Bruce/Selina vont aller faire une sortie avec Clark/Lois.

Sur le long-terme, je doute que le couple Bruce/Selina demeure, mais Tom King veut l’inscrire dans la durée de son run ; c’est totalement en continuité.

Ouki, va falloir que je refasse mon retard sur DC…

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Batman #35

“Dream of Me” part three! Has the Caped Crusader passed the point of no return? Turns out he’s going to need a little help from his friends, but this help comes with a downside: Batman’s true intentions will be exposed.

Batman #35 is out on November 15th, priced $2.99.

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Source : www.flickeringmyth.com

J’adore sa Talia. Sexy, fatale et complètement barrée.

Je dis oui.

c est joli batman… et King se lit… mais moi j ai pas l impression de lire batman et ce depuis le départ…
rien ne tient et ce mariage moins que le reste…
La réaction de talia est soit trop mesurée soit trop importante…
je n arrive jamais a y croire…
les jumeux superman, batman qui devient le punisher ou moonie en encaissant d abord, le mariage… cette obsession depuis quelques années de rendre le riddler important (ca ne fonctionne ni dans an zero ni là)…

ca ne fonctionne jamais avec moi…

Pour l instant king me convainc sur Mister Miracle… un peu sur vision mais le reste…

Qu’est-ce qui te donne l’impression que ce n’est pas Batman ?
Je suis curieux.
À la limite, j’avais eu cette sensation durant les 50 numéros de Scott Snyder, mais pas chez King ; peut-être que je me suis adapté à cette divergence.

Sinon, j’ai lu avec plaisir Batman #35, troisième partie de la lancée du duo Cat & Bat sur leur route vers leur mariage. Tous deux sont donc dans un pays secret, où est enfermée Talia al Ghul mais aussi Holly Robinson, la raison de leur visite. Tom King a en effet acté que Holly a tué 237 personnes, 237 membres d’un cartel, et Selina s’est accusée pour son amie ; pour organiser ce mariage, Catwoman doit être innocentée.
D’où la plongée en eaux troubles - et maintenant un duel au sabre entre Selina et Talia, avec un échange tant physique que psychologique pour savoir qui correspond le mieux à Batman ; Ra’s al Ghul avait jadis défié Bruce au sabre pour que ce dernier prouve être digne de la main de sa fille, cette dernière défie Catwoman pour qu’elle prouve être digne de la main de Batman - le procédé permet, essentiellement, de creuser Selina, mais offre surtout un clin d’oeil et un petit retournement féministe qui n’est pas désagréable.

En soi, King se concentre ici sur Catwoman, et explique pourquoi elle veut épouser Batman ; et c’est bien fait. Si l’auteur a, bien, creusé les failles et drames de Batman, permettant de comprendre son besoin de s’attacher et de s’unir, il s’occupe ici de la future mariée - et cela fonctionne, oui. Talia se croit et apparaît comme la compagne parfaite du mythe Batman… mais Selina est la compagne juste pour Bruce, avec une réplique superbe (« He’s just the stupid man I stupidly love. »).
L’auteur rajoute, en plus, quelques bonnes piques d’humour, un dialogue très juste entre Dick et Damian sur la psyché même de Batman (j’avoue que, si j’ai eu initialement du mal avec King, je suis très client de son Batman très humain), et un Damian très bien caractérisé ; Joelle Jones offrant toujours des planches dynamiques et fort jolies, cela donne un numéro très agréable… dans la veine de King.
Ceux qui apprécient continueront, ceux qui n’y adhèrent pas continueront aussi !

Ce n’est pas tellement un enquêteur, ni un détective. Il passe son temps constamment dehors, à livrer des bastons qui se tiennent à mi-chemin des ramponneaux de Hulk et des empoignades du Punisher.
Mais bon, je n’aime pas Bane en ennemi de Batman (je préfère quand il fomente ses plans dans son coin), et j’ai trouvé la première trilogie de King assez basse du front, dans l’ensemble. Donc ça ne m’aide pas à apprécier la manière dont il s’éloigne du canon.
Ça ressemble à Batman dans l’histoire avec le chien du numéro de Noël, dans la première partie du cross-over avec Flash, et dans la première partie de « I am Bane ».
Après, O’Neil a passé la moitié de ses récits à envoyer Batman au loin, lui aussi. Et plein d’auteurs en faisaient une brute cogneuse qui qui manipule les autres et organisent des groupes et des commandos (des Outsiders de Mike Barr aux manœuvres pas subtiles de « War Games », la tradition est installée).
Moi, je reproche deux choses à King : d’une part, c’est décompressé au possible. D’autre part, je déteste ses textes, dans l’ensemble. Tout un épisode articulé sur « I am this / I am not that », c’est insupportable. Et je ne parle pas de l’épisode « Livre-moi le Psycho-Pirate ou je te brise les reins ». J’ai l’impression d’avoir affaire à un enfant qui découvre un dictionnaire sur son étagère.
Après, malgré tous les défauts, j’ai l’impression de voir un scénariste qui a un plan, qui veut aller quelque part. Et qui s’intéresse aux fondamentaux du personnage. Bref, pour moi, tout l’inverse de Snyder, qui a très vite montré qu’il ne savait pas où il allait, qui est parti dans plusieurs directions en tâtonnant, et qui voulait à tout prix bousculer le statu quo à défaut de le comprendre (et qui était nettement plus bavard que King). Alors bien sûr, je préfère. De là à dire que je m’éclate, c’est un pas que j’attends un peu avant de franchir.

Jim

Je vois, je comprends les arguments.
Concernant les deux reproches principaux, j’ai aussi eu du mal avec le rythme, notamment dans I Am Gotham, décompressé et en plus mal organisé (il manque clairement un passage entre le cliffhanger Gotham & Gotham Girl qui rencontrent Hugo Strange, et Batman qui découvre le massacre perpétré) ; et I Am Suicide est, en soi, trop long, même si je ne saurais pas où enlever. Mais à la relecture en bloc, ça m’a emporté.
Concernant les textes, ils ne me dérangent pas. J’ai l’impression que c’est une écriture très « primaire », basée sur le ressenti, « les tripes » du personnage ; et ça me parle, ça me convient. Mais j’ai conscience que c’est assez clivant, faut adhérer.

J’aime bien cette proposition de King, en fait. Ce Batman faillible, faible même, qui a conscience et assume, même, de ne pas pouvoir tout faire - de ne pas pouvoir tout réussir. Il admet ne pas être ce qu’il faut vraiment à la ville (I Am Gotham), il admet avoir besoin d’aide (I Am Suicide), il admet devoir échouer ou trouver un compromis (le milieu de War of Jokes & Riddles)… mais il s’acharne, il se bat, il rage, il tempête, et il parvient à s’extirper de la fosse, sanguinolent et brisé, mais vainqueur (I Am Bane).
C’est primaire, c’est direct, c’est pas du tout le Batman détective - c’est le Batman survivant ; pas le Batman victorieux ou invincible, mais le survivant. Et ça, ça me parle, en plus de voir un vrai plan se développer (pis les trois derniers épisodes m’ont montré un grand talent de dialoguiste pour les personnages secondaires).

L’aspect primaire, « tripes », il est dur de faire quelque chose dessus après le Dark Knight. Certains y sont parvenus, Starlin dans The Cult, O’Neil et Moench dans LoDK, quelques autres un peu rares… Mais j’avoue que les répétitions de mots, j’en ai un peu ma claque.
Le Batman survivant, je peux le comprendre, mais ça m’ennuie : pour moi, Batman a survécu. Maintenant, il est en maîtrise. Alors on pourrait imaginer qu’il est en danger, qu’il perd cette maîtrise, mais justement, j’ai pas de sensation de danger. Batman a tout prévu. Même quand il prend des gnons, c’est exprès, c’est prévu, c’est calculé. Donc cette tension me semble plus un parasitage, le côté « contrôle » empêchant le côté « danger » de se faire sentir. C’est très cérébral, d’une certaine manière.
Le danger, je le ressens dans Detective Comics, malgré le côté super calculé du scénario de Tynion.
Et effectivement, à écouter les autres personnages, on voit bien qu’il traite Batman comme un gars laconique, monosyllabique. Et effectivement, il fait des choses plus intéressantes sur les autres personnages. La scène au fast food est drôle. Mais elle donne l’impression que le récit va dans deux directions contradictoires.
Je relirai l’ensemble d’un coup un jour (ça risque pas de m’arriver pour Snyder), mais c’est pas pour tout de suite.

Jim

C’est pour cela que je trouve les séries Détective Comics (qui n’est pas non plus un Batman enquêteur dans l’absolu mais qui s’accroche à Gotham) et Batman complémentaires par leurs différences.

Et le pied pour moi, c’est de voir Batman sortir de sa ville et de se friter à des monstres follement monstrueux ou des menaces cosmiques. Le voir sortir de Gotham le rend cool, le voir diner avec le Joker et le Sphinx en mode repas de la Haute.

Franchement, dire que c’est bas du front. Un peu trop dur pour ma part.

C’est sûr que, après ces oeuvres, les « tripes » ont trouvé leurs maîtres, leurs chefs-d’oeuvre.
Mais ça ne m’empêche d’apprécier quand on parle d’elles, même un ton en dessous de l’ultra-qualité.

Je comprends.
Mais l’Über-Batman a franchement tendance à me lasser ; j’aime et j’ai envie de voir un Batman qui planifie, qui gère, qui prévoit - mais pas tout. Qu’il y ait une place à l’impro’, à la surprise, et donc à son besoin de rebondir et de s’en sortir, en gérant l’imprévu… avec ses tripes.

Oui, les deux séries fonctionnent bien ensemble.
Même si je serais presque à militer pour exfiltrer Batman de Detective Comics, tant les autres se débrouillent et sont pertinents sans lui. :slight_smile:

Je suis d’accord.
La prestation de King n’est pas parfaite, souffre de soucis de rythmes et d’erreurs, notamment au début ; et sa War of Jokes & Riddles n’est pas aussi énorme que prévue et espérée, mais ce run est de qualité.

Mon souci est que Batman n agit pas comme batman pour moi…
Je le vois mal se trimballer des sous superman mal formés sans les engueller plus que cela… je le vois mal se faire torturer par Bane même dans le cadre d un plan plus global (c est plus punisher),
j e trouve qu il est trop « normal »… qu il agit comme d autres… cette histoire de mariage qui tombe comme cela m apparaît pas correspondre à ma vision du personnage…
Je n y vois pas Batman.

D autre part, je trouve que les principes des arcs de King basé sur une idée assez simple qui se developpe sur 6 ou plus numéros avec des appuis reccurrents de textes pour souligner cette idee (pas forcement complexe)… assez irritante.
Quand je lis Mr Miracle que je trouve formidable… j ai pas l impression que c est le gars qui a fait une série passable sur Grayson et cette série sur Batman…
Sur Mr Miracle il y a une c omplementarité des desins, textes, compositions avec le pitch et tout se magnifie…
Batman ca reste bancal pour moi… plus que Snyder qui déjà n etait pas droit.

Et Batman peut partir de Detective qui n a pas besoin de lui, en effet.

Je comprends tes arguments et je reconnais qu’il y a du vrai - mais ça ne me gêne pas plus que ça. Je trouve ça divertissant et même intriguant sur l’avancée émotionnelle du personnage ; ça, ça m’intéresse vraiment, pour en voir plus et sortir du carcan du Goddamn Batman ou du Dark Knight taciturne qu’on subit depuis plus de vingt ans.

viens de lire le 35 et catwoman qui bat Talia… c est comme le riddler égal du joker… j y arrive pas…

Surtout à l’épée. Au fouet, je veux bien, mais à l’épée…

Jim

Batman Annual #2

Travel back in time with us to see the early days of the Bat and the Cat. What was Bruce and Selina’s first date? How did this rivalry blossom into romance, and then go right back to being a rivalry again? Tom King reteams with his BATMAN/ELMER FUDD collaborator Lee Weeks to show us a little young love with capes and cowls. And a little crimefighting, too.

Art by Lee Weeks
Written by Tom King
Page Count 48 pages
Release Date November 29th 2017

Source : www.adventuresinpoortaste.com

Lee Weeks c’est beau.

Batman Annual #2 de Tom King et Lee Weeks & Michael Lark est beau, oui.
Mais pas seulement graphiquement.

Parlons d’abord de l’évidence : Lee Weeks livre des planches superbes, créant une ambiance onirique, magnifique. Il faut aimer son style, mais j’aime, et je trouve qu’il est parfait pour illustrer si étrange, mais finalement si superbe. Il parvient très bien à capter l’essence des personnages, leurs coeurs, leurs âmes, les fondements même de leurs personnalités et de leurs concepts ; en bref, graphiquement, c’est très joli et élégant, et Lark poursuit pleinement sur la fin.

Mais, surtout, l’histoire est belle… et devient carrément sublime et émouvante sur la fin.
Commençant en décrivant comment Bat & Cat (les petits surnoms que King a inventés, qu’il répète à foison et qui fonctionnent si bien) ont vraiment débuté leur relation et lancé leurs sentiments, l’auteur livre une histoire classique mais efficace, bien dialoguée, bien menée ; ça n’invente rien, mais c’est joli, mignon, et cela construit réellement cet amour, qu’il veut transformer en mariage.
Cependant, King fait de cet Annual, jusque-là sympathique mais pas révolutionnaire, un vrai bijou sur les dernières pages. En montrant le Futur, où Bat & Cat sont vieux et mariés, où Bruce est rongé par la maladie, où ils tentent de gérer, où il meurt mais laisse un cadeau à sa femme qui le découvre juste après Tom King livre des moments d’une justesse, d’une beauté, d’une puissance rares ; c’est certainement lié au fait que j’aime ce couple, j’aime comment King l’écrit, mais… bon sang, j’ai été touché. Réellement.

Superbe Annual, très bien dessiné mais disposant surtout de dernières pages d’une émotion crue et absolue qui m’a chopé en plein coeur, Batman Annual #2 est une immense réussite, qui me prouve encore combien j’aime ce que fait Tom King !

Amen !

King m’a un peu moins passionné dernièrement sur ce run, je n’ai que très peu accroché à sa « guerre des blagues et des énigmes » (j’en retiens surtout, pour le positif, le récit d’origine tragique de Kite Man, mais… c’est à peu près tout… le reste, bof…) (puis le Joker qui fait la tronche tout le temps, quelle idée…), et même si le nouvel arc autour des préparatifs de mariage marque un mieux, j’ai quand même du mal à être vraiment convaincu comme je l’avais été au début du run.

Mais cet Annual est vraiment magnifique à tout point de vue comme l’a bien détaillé Ben. J’étais pas loin d’en avoir la larme à l’œil.

À noter, sauf erreur de ma part, que King se laisse du champ libre pour la continuité en situant implicitement l’histoire sur Terre-2 (en tout cas la Terre-2 « classique »), non ? Avec l’apparition d’une Helena / Huntress fille de Bruce et Selina vieillissants, et la mention d’un autre Batman « toujours jeune et toujours Batman » sur une Terre parallèle. Je me demande d’ailleurs si cette histoire restera « à part » ou aura des conséquences sur la suite du run (Bruce demandant à Selina d’aller chercher Barry pour qu’il la mène à l’autre Batman qui prendra soin d’elle). Dans les deux cas, je suis partant…

Batman #36

(W) Tom King (A/CA) Clay Mann
« SUPERFRIENDS » part one! Batman and Superman. For so many years they’ve fought together for justice. Sometimes, they’ve even fought each other. Now, from the creators who broke your heart in « The Ballad of Kite Man » comes a look at how the flaws of each frightens the other and how the hope in each inspires the other. Don’t miss this two-part event that everyone will be talking about as the relationship between these two men is forever changed.
RATED T
In Shops: Dec 06, 2017
SRP: $2.99

Source : www.theavclub.com