BATMAN #86-117 (James Tynion IV / collectif)

Je dis ça, je dis rien…

J’ai peut-être lu trop vite, mais il me semble que ce pitch est incomplet dans le sens où il ne concerne que l’un des récits de l’album, et pas l’autre, le fameux Devil’s Advocate de Dixon et Nolan.

Sur l’arc en question, DeMatteis officie un peu à la sauce de ce qu’on a fait dans son légendaire Kraven’s Last Hunt (ou ses Daredevil et Doctor Strange des années 1990). Mais bon, il n’a pas Mike Zeck au dessin, quoi. J’aime beaucoup Staton en général, mais là, on le sent hésitant, allant farfouiller dans l’arsenal graphique d’un Norm Breyfogle, par exemple. Ce qui le conduit parfois à être un peu en porte-à-faux par rapport à ce qu’il fait d’ordinaire. Mais question narration, on retrouve les plans immobiles et répétitifs de DeMatteis, ses séquences de silence, ce genre de choses.

Quant au récit de Dixon et Nolan, il est vraiment impressionnant. Le scénariste a un sens de l’ellipse incroyable, c’est une machine super bien huilée. Le gros morceau, selon moi.

Jim