Il est rassurant de penser que le protecteur de Gotham est un maître tacticien inébranlable ayant toujours dix coups d’avance sur ses ennemis. Mais, si c’était le cas, le crime à Gotham aurait été éradiqué il y a déjà bien longtemps. L’homme derrière le masque fascine car il n’est finalement qu’un simple mortel, et le propre de l’homme est d’être faillible. Tandis que les milliardaires les plus influents de Gotham se font assassiner les uns après les autres, Bruce Wayne broie du noir. Arrivera-t-il à s’extirper à temps de ses tourments personnels pour affronter une vieille connaissance et venir en aide à ceux qu’il s’est promis de protéger ?
Depuis la disparition de Batman, les rues malfamées de Gotham sont aux mains des pires criminels, et des individus tels que Killer Croc ou Harvey Dent brutalisent la population en toute impunité. Qu’est-il arrivé au Chevalier Noir ? Comment peut-il rester sourd aux appels de ceux qu’il s’était pourtant juré de protéger ? Traqué par un certain « Red Mask », reste-t-il même à Bruce Wayne une infime possibilité de sauver sa peau avant de voir sa ville s’écrouler ?
Pour le coup, la sœur cachée de Spider-Man et le « frère » caché de Daredevil viennent d’autres scénaristes (en l’occurrence Waid et Soule).
Résultat, Zdarsky n’a fait que voguer sur des éléments bancales qui existent avant lui. C’est rarement facile. Slott avait très bien réussi à expliquer certaines incohérences de personnages dans ces derniers épisodes de Miss Hulk, par exemple.
En ce qui me concerne, c’est aussi la preuve d’un scénariste qui sait jongler avec la continuité, mêmes les conneries des autres.
Un néant de moins de dix ans, c’est pas un néant (5 ans dans le cas du « frère » de Murdock).
Le fait de ressortir le pouvoir qui permet à Superman de générer des copies de lui-même à partir de ses poignées, c’est le néant. C’est plus de 70 ans d’Histoire. C’est ironique d’adorer un mec comme Morrison justement parce qu’il dépoussière des concepts désuets et d’en vouloir à un scénariste qui tente de donner une direction à des concepts récents très cons.
Zdarsky n’est pas le scénariste de l’année mais il a de véritables intentions derrière, en tant qu’auteur qui joue autant avec le passé qu’avec le présent du personnage qu’il anime. Je salue la tentative, personnellement. C’est osé et assez cool en fin de compte.
On est d’accords. C’est même le travail d’un bon scénariste que de « résoudre » certaines conneries plutôt que des gens, comme Bendis, Millar ou Hickman, qui tentent de faire tabula rasa à chaque fois qu’ils re-montent une franchise,
Encore une fois, c’est tout ce qui faisait le charme d’un mec comme Slott il y a queques années (Miss Hulk, GLA, Avengers The Inititiative, Mighty Avengers et un grande partie de ses Spider-Man). On retrouve cette même qualité chez des gens comme Busiek, PAD, ou Kesel à mon sens.
Mais je ne lui en veux pzs de ressortir des concepts cons, je lui en veux de croire qu il peut les rendre intéressants alors que l oubli etait tres bien et de ne pas y arriver, gachant ainsi une partie de son run.
Ressortir le frere de matt pour une bromance à la con et surtout pour pouvoir realiser une pirouette scenaristique auprès du caid, c est nous pondre beaucoup de pages chiantes qui remuent le couteau dans la plaie tout ça pour une pirouette à 2 balles qu on voit de plus venir à des kilomètres.
J’avais vite abandonné le premier tome il y a quelques mois … J’ai décidé de lui redonner une chance, appréciant Zdarsky, en lisant les deux tomes à la suite et que ce fut génial ! Nous sommes pas en face de quelque chose d’aussi remarquable qu’un Rucka, d’aussi profond qu’un Morrison ou encore aussi recherché qu’un Tom King mais nous sommes en face d’un très bon récit d’action, bien géré niveau écriture, qui met en avant Tim Drake et qui explore le run de Momo en jouant avec de multiples références et autres univers. Bref, c’est bien écrit, très joli visuellement et ultra référencé tout en étant dynamique dans sa lecture. Juste ce qu’il me fallait pour me conquérir.
Depuis qu’il est devenu Batman, Bruce Wayne n’est plus seulement un homme, mais un symbole à l’origine des pires tourments des criminels de Gotham. Désormais piégé dans le Royaume des Cauchemars par Insomnia, Bruce est traqué par l’horreur qu’il a lui-même créée ! Pourra-t-il s’échapper avant que ses peurs les plus viscérales ne l’entraînent plus profondément dans les ténèbres ?
Contenu vo : Batman #136 + Knight Terrors: Batman #1-2 + Batman/Catwoman: The Gotham War - Battle Lines #1 + Batman #137 + Catwoman #57 + Batman/Catwoman: The Gotham War: Red Hood #1 + Batman #138 + Catwoman #58 + Batman/Catwoman: The Gotham War: Red Hood #2 + Batman/Catwoman: The Gotham War – Scorched Earth #1
Après les désastreux événements qui se sont déroulés lors de la Gotham War, Batman se retrouve parfaitement isolé, séparé de sa famille. Dans ces conditions cataclysmiques, la rage de Zur-en-Arrh n’attend qu’une étincelle avant de se consumer. Batman contrôle cette colère, mais combien de temps encore y parviendra-t-il ? D’autant qu’une menace ancienne refait surface. Il rampe dans la ville, nargue le Chevalier Noir. C’est bien le Joker en personne qui signe son grand retour. Un seul maître mot pour Batman résonne : arrêter le Clown Prince du Crime une bonne fois pour toutes.
Incarcéré dans la prison de Zur avec le Joker pour voisin de cellule, Batman doit organiser son évasion… Mais parviendra-t-il à s’échapper d’un établissement conçu par l’ultime version de lui-même ? De son côté, Zur est devenu le nouveau protecteur de Gotham et établit des règles toutes personnelles. Il détient un sombre secret, et si ce dernier venait à le révéler, une menace sans précédent s’abattrait sur le Chevalier Noir, la ville de Gotham, et l’Univers DC dans son ensemble.
