Lancé dans un mystérieux jeu de piste à travers Gotham, Batman est neutralisé puis se réveille dans l’Asile d’Arkham où Alfred lui apprend qu’il en est en réalité le patient depuis des années et que sa croisade contre le crime n’est que le délire de son esprit malade !
Mais ce n’est que le début d’une épopée qui va conduire le héros à traverser un monde désolé peuplé de visages familiers à jamais traumatisés par une apocalypse dont Batman ignore les origines ! La dernière croisade du Chevalier Noir a commencé.
Je n’arrive pas à comprendre la volonté de Snyder de vouloir refaire sans cesse à sa sauce les travaux des autres. Avec ce titre on est clairement dans un The End ou Old Man Logan de Marvel. L’approche scénaristique est la même avec quelques nuances pour pas trop faire copier-coller. On retrouve le duo avec l’un qui va chercher l’aide de l’autre qui refuse puis finalement accepte, on fait le tour d’horizon des US et du coup de tout les vilains locaux, petite bataille finale et fin ouverte pour la suite.
Comme pour OML c’est un peu con et bas du front, ça n’apporte rien pourtant j’ai bien aimé, encore une fois je suis un homme faible, un Elseworlds, je prends toujours avec satisfaction. Rien n’est vraiment développé, d’ailleurs on s’en fout le but est clairement de faire un tour des lieux du nouveau monde voir ce qu’il est advenu de chacun rapidement.
Capullo n’est pas toujours en grande forme, certaines planches sont assez moche, et il devient de plus en plus rigide au niveau des corps de personnage se raidissant comme un JrJr dans ses plus belles heures (la planche avec tous les héros ou la dernières avec les survivants et le…)
Utiliser le Joker pourquoi pas, en faire le sidekick comique et la voix-off, oui mais non surtout sur la fin pour en faire ça.
Au final c’est comme un mauvais blockbuster ça se lit sans difficulté, c’est balisé, pas très bien fait, mais pas non plus illisible ou la daube de troisième partie de soirée sur TMC.
Je suis d’accord, mais là c’est quand même flagrant à chaque histoire qu’il sort, c’est une repomper d’une autre. Il pourrait au moins cacher un peu son jeu ou bien le faire et le cacher. J’en reviens à Morrison, mais quand ce dernier reprend les grandes histoires classiques des mutants, il en fait quelque chose qui ne sent pas le ressué d’une histoire déjà vu.
Là j’ai eu le droit à 3 pages de polar au début, pour ensuite filé sur un épisode de buffy que j’adore (celui de l’asile) pour après aller sur Old Man Logan. Quitte à refaire, un peu d’originalité, un peu de panache merde.
J’imagine que tu parles de Normal Again (6.17). Je risque pas de lire encore cette histoire de Batman donc je ne sais rien du traitement de manière stricte mais faut quand même se rappeler que l’idée du remise en cause de l’univers même d’une oeuvre par le biais de la maladie mentale c’est pas une approche initiée dans Buffy (quelques années avant par exemple il y a Shadows and Symbols de Star Trek : DS9 qui se base sur ce principe)
Tout à fait je parle de ça et je sais que c’est pas une approche initié par Buffy, mais ne le sachant pas, j’ai préféré ne pas dire de bêtise et masqué mon manque de connaissance par une référence que tous connaîtront ;).
Je profite du HS, quelqu’un sait qui aurait initié ce type d’approche ?
Spontanément, comme ça, je t’aurais mis dans la direction de Philip K. Dick.
Mais on peut aussi citer Brazil (1985), dont la chute finale utilise un ressort voisin.
Mais je suis sûr qu’il y a des ancêtres célèbres et évidents auxquels je ne songe pas.
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