…et le plaisir de lecture inédit/"vieilleries"étaient…pour moi bien là. On a bien l’impression de balayer les événements majeurs de cet Univers des 40 dernières années (comme quand on lit Death Metal en fait…). Placer les « vieilleries » après les inédits aurait plutôt tendance à mettre en valeur, j’oserais écrire en perspective les premières. Et, comme suggéré par certains lecteurs dans le sujet VO , les récits originaux s’avèrent bien souvent plus désespérés que leur remix des décennies après. En dehors de la qualité des auteurs, cela est dû à l’exercice. Les inedits sont des récits auto contenus qui pastichent en un épisode une saga première complète. Ça va vite, sans à côté (plutôt un bon point) pour développer les conséquences du schisme avec l’original, mais du coup cela ne peut rivaliser avec le désespoir des épisodes originaux qui sont, pour ce que j’en sais, les épisodes climax « tout espoir est perdu » de grandes sagas.
Paradoxe : ces nouvelles histoires qui se finissent mal sont moins noires que les originelles pourtant plus lumineuses dans leur projet.
Maintenant perso je ne retire rien à mon premier propos : si j’avais eu le choix j’aurais acquis une version expurgée des récits originaux. Mais maintenant que j’y ai goûté, il y a peu de chance que je resiste au prochain volume censé sortir au 1er trimestre…Autre paradoxe.