BATMAN: ODYSSEY #1-6 (Neal Adams)

Ci-dessous, quelques pages de Batman : Odyssey #6, second volume de la série consacré à la vision très personnel de Batman par le dessinateur vétéran Neal Adams. Il est aidé dans sa tache par l’encreur Kevin Nowlan.

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[quote]BATMAN: ODYSSEY #6
Faced with the deaths of Talia, himself and everything Bruce Wayne holds dear, Bruce (Batman) and his new friends Bat Man and Primus have put life on hold to make their way through the strangest place in Earth: the underworld. There, Batman lays his life on the line to find the answer that will save lives – but will the price be his own soul?
Written by: Neal Adams
Pencilled by: Neal Adams
Inked by: Neal Adams
Cover Color by: Neal Adams
Lettered by: David L. Sharpe
Colored by: Neal Adams
Page Count: 40
U.S. Price: 3.99
On Sale Date: Mar 21 2012[/quote]

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Lien
Le site de l’éditeur: www.dccomics.com

C’est prévu en VF?

Non, pas dans l’immédiat.

D’apres cet extrait ça a l’air allechant.Le gars en violet c’est Wrath non?

D’après l’interview de l’auteur dans Comic Box,il y a une retcon sur l’assassin des Grayson(assassin travaillant pour Boss Zucco)qui serait le même que l’assassin de Deadman…

Assassin qui est the Hook.

The Hook est donc l’assassin des Grayson ou il y a un truc que je n’ai pas compris?

Ce n’est pas Wrath. Pour the Hook, c’est ce que j’ai compris.
Ca fait bizarre de voir Adams créer une aventure donc le oitch est à peu près « Batman à Skartaris » (ce n’est pas Skartaris mais c’est tout comme, c’est un monde intraterrestre préhistorique). Ca nous rappelle l’époque d’avant Adams justement où Batman avaient des aventures plus fantastiques que polar. C’est d’ailleurs l’intention avouée d’Adams. Même quand il travaillait avec O’Neil, il y avait un côté globe-trotting hero qui n’existe plus de nos jours. Hulk était un globetrotting hero dans les années 70 à son pic de popularité, les X-Men aussi sous Claremont et Byrne et Conan aussi quand sa popularité rivalisait avec Spider-Man et Hulk. Donc il y a peut-être là un filon à exploiter.

En fait aprés vérification,il ne s’agit effectivement pas de Wrath mais de Jamroth Bok (à vos souhaits) ,un Batman préhistorique ,le Robin blond étant Primus « son » Robin à lui.
Un monde préhistorique IntraterrestreOn ne peut pas s’empecher de faire le parallèle avec la période Adams des Xmen avec la Terre Sauvage.^^
C’est vrai que 'à l’époque d’Adams Batman avait un coté globe-trotter,il allait en egypte ,en chine etc… c’est d’ailleurs à cette époque qu’est apparut Ra’s Al Ghul qui est quand même plus un méchant Bondien qu’un méchant « polar ».D’ailleurs je ne m’oppose pas forcément à ce que Batman sorte un peu des classiques rues de Gotham,c’est vrai que ça parait absurde de l’imaginer aller sur d’autres planètes dans des mondes parallèles, mais quelques part ça correspond bien au personnage qui veut combattre le mal sous toutes ses formes.
Je suis toujours intrigué et j’ai toujours envie de découvrir ce truc même si apparemment les réactions aux USA sont trés mitigées.

Trop souvent dès qu’on sort de la vision polar milleresque « badass » du perso, il y a toute une frange d’Américains qui crie au scandale (par exemple à propos de Widening Gyre de Kevin Smith qui fait le grand écart entre les super-héros aux méchants hauts en couleur et le polar bien noir). Morrison a réussi à éviter de braquer cette frange contre lui. Et lui aussi nous donne du globe-trotter.
Bon j’ai quand même eu du mal à entrer dedans et si j’avais abandonné en cours de route, j’aurais dit que c’était sans valeur aucune. Ca finit mieux que ça a commencé et au final, je n’ai pas regretté d’avoir lu jusqu’au bout. Il y a de bons passages. C’est spécial et chacun devra se faire sa propre opinion.

Je n’ai pas lu The Widening Gyre, mais ne s’agit-il pas de cette série dans laquelle le Joker propose de se faire violer, Silver St Cloud nous donne le nombre d’orgasmes que lui a procurés Bruce Wayne, Batman souille son pantalon à un des moments les plus iconiques de Year One et enfin dans laquelle une arbalète possède un percuteur ? :unamused: Si c’est le cas, le lectorat américain a crié au scandale parce que c’est tout simplement immonde AMHA.

Parce que Morrison est LE scénariste à la mode, donc il possède une sorte d’immunité. D’ailleurs, j’ai lu un article expliquant que les responsables d’édition n’osaient pas trop l’ennuyer de peur des réactions des lecteurs…

Et dans la même série,il y a un gars qui se cout les paupières.

Cette série me branche,vu ce que tu dis.

Et Morisson is GOD.

Moi aussi j’ai detesté « The Widening Gyre » pas vraiment parce que ça s’éloignait de la vision « miller » mais plutôt pour les raisons rappelées apr Tony Smart (entre autres).
Sinon je suis d’accord avec Leocomix ,depuis les années 80 il s’est mis en place une « religion » un peu envahissante qui décrète que Batman ne doit pas sortir du pur cadre urbain,et depuis beaucoup d’auteurs et de fans s’y sont pliés, d’où des réactions souvent négatives de certains fans (surtout américains) dés qu’on s’éloigne des rues de sombres de gotham.
Je crois que le fait que Morrisson ait évité ces réactions tiens à un fait trés simple:en fait il a simplement fait comprendre aux differents fans de Batman que selon lui il n’y avait pas OU le Batman de Bob Kane, OU le Batman de Dick Sprang OU le Batman de Miller,mais qu’en fait il y avait tous ces Batman à la fois,constituant différentes facettes du même personnage.On revient à l’idée du personnage combattant le mal sous toutes ses formes et donc capable de s’adapter à tous formes d’adversaires et d’environnement.Selon moi le maintenir dans un pur cadre « polar » revient à en faire simplement une sorte de Dirty Harry costumé ,ce qu’il est aussi mais pas seulement.
Je suis plutôt sur cette ligne,pour moi Batman est aussi bien le héros des films de Nolan que celui qui fait équipe avec Scoubidou dans un déssin animé.Ce n’est pas uniquement le perso défini par Miller.

Et Batman peut sourire, aussi. On l’oublie trop souvent, ces dernières années.

En fait, Morrison n’a pas évité ces critiques, il les a surmontés par sa longévité. Les critiques contre Morrison étaient les mêmes que celles dirigées contre Smith: il écrivait sous l’emprise de la drogue, ce n’était pas de l’écriture mais du délire.
Morrison a fait de l’anti-Miller. Alors que Miller redémarrait le perso à zéro en effaçant tout ce qui a précédé, Morrison lui décidait effectivement d’intégrer toutes les versions de Batman, y compris des histoires décrétées hors continuité comme son fils avec Talia, son frère ainé Thomas Wayne Jr, Zur-en-Arrh, Bat-Mite, etc. Mais Morrison n’a pas remis en cause le travail de Miller, seulement son approche par rapport à la continuité. Smith lui n’a certes pas cherché à ménager les fans de Miller et je trouve ça jubilatoire de se moquer de fans qui se prennent trop au sérieux. Si un personnage a bien besoin d’iconoclastes, c’est bien le plus iconique de tous.
En définitive, ce qui imposera d’autres versions, comme celle d’Adams, c’est la persistance et le soutien de l’éditeur à ce type de projet hors des sentiers battus. Certains n’ont pas attendu le départ de Morrison pour dire que Snyder c’'est bien mieux et ainsi plébisciter le polar.
Quant au sourire, j’avais été frappé par les dessins de Bob Kane qui représentaient Batman avec un sourire très engageant.

Il y a aussi l’image iconique de Batman par Alex Toth:celle d’un Batman souriant et confiant.