N°16 et 17 :
Le début du run de Tom King sur Batman était vraiment bien…mais depuis, j’ai de plus en plus de mal à me laisser emporter par ses histoires, par le grand plan d’ensemble qu’il développe. Ce n’est pas que ce soit totalement raté car chaque arc narratif apporte son lot d’éléments intéressants. Mais c’est tout de même dommage que la sous-intrigue la plus efficace de la Guerre des Rires et des Enigmes soit celle avec Kite Man (qui conduit au chouette rebondissement du chapitre 5).Car le reste était terriblement ennuyeux, avec un portrait des vilains principaux qui ne m’a pas du tout convaincu.
Dans les deux premières parties de En amour comme à la guerre, j’ai préféré les discussions entre les membres de la Bat-Family réunis au Manoir à propos de la fameuse demande en mariage (et ce brave Ace est irrésistible). Je trouve que les dialogues sonnent juste. Mais ce n’est pas toujours le cas et Tom King retombe vite dans ses travers à l’occasion des échanges entre Bat et Cat. Et c’est déjà très (trop) décompressé…une lecture sacrément inégale, comme à chaque fois…
Et comme à chaque fois, je me régale avec Detective Comics (ce que j’ai déjà répété à de nombreuses reprises dans ce sujet, mais je suis obligé vu les constantes qualités du travail de James Tynion IV). Detective Comics ne connaît aucun temps morts, c’est dense, il se passe toujours quelque chose (la décompression, connaît pas…), les rebondissements s’enchaînent, les scènes d’action sont palpitantes et quand l’émotion est là, c’est très touchant (les scènes de retrouvailles). La série est très bien construite pour former un tout passionnant. Et niveau dessins, la valse des dessinateurs passe mieux avec des signatures comme Eddy Barrows, Alvaro Martinez et Joe Bennett.
J’ai lu le dernier épisode de All-Star Batman il y a quelques jours et j’ai déjà un mal de chien à m’en rappeler. Une histoire guère intéressante, malgré quelques bons passages quand Snyder évoque le passé d’Alfred. Une lecture à peine sauvée par sa bonne partie graphique (dans le récit principal, comme dans la back-up par Sebastian Fiumara).
Fin de l’arc Spyral pour Nightwing (et dernier épisode publié dans la revue avant le changement de formule). Au début, je me suis dit « pfff…encore Spyral », mais Tim Seeley a su concocter une aventure bondissante et rythmée comme il faut, avec un bon équilibre entre les éléments de la série Grayson et les apports de la nouvelle vie de Dick à Blüdhaven. Pas mal du tout…même si ne suis pas sûr de poursuivre en album…
La nouvelle formule de Batman Rebirth débute mal avec une grosse bourde pour la série Justice League. Comme souligné plus haut, au lieu des numéros 26 et 27, ce sont les numéros 30 et 31 des aventures de Batman, Superman et Cie qui sont au sommaire. Je le répète, je comprends pourquoi j’ai eu du mal à rentrer dans le récit et à comprendre ce qui se passait. Mais j’en ai rejeté la faute sur les scénarios de Bryan Hitch que je trouve très laborieux. À voir si mon avis sera le même quand tout sera remis dans l’ordre…
Action Comics rejoint également la revue au #17, avec la révélation de l’identité de Mr Oz. Bon là, pas de surprise puisque ce rebondissement avait été éventée dans le Batman Rebirth d’août. Très agréable partie graphique (avec Victor Bogdanovic et Ryan Sook), un premier chapitre bien mené avant un second épisode plus explicatif…et pour lequel Dan Jurgens enfile tout de même un peu trop ses gros sabots, alors que je suis plutôt client d’habitude. Et c’est justement pour cela que j’attends tout de même un peu de voir comment les choses vont évoluer…