BATMAN / SUPERMAN : WORLD'S FINEST #1-41 (Mark Waid / Mora, Moore, Gutierrez)

Je ne le pense pas, mais si ça te fait plaisir. :slight_smile:

Si tu souscrits à l insignifiance de l acte super heroique du fait de sa structure répétitive, tu le penses.

Je n’ai pas dit que l’acte super-héroïque était insignifiant.
Je dis que, globalement, le retour cyclique des vilains est consubstantiel du genre.

Et il me semble quant à moi que cela fait que l acte super heroique, la victoire si tu préfères, est de fait insignifiante et cette insignifiance touche jusqu’à la mort dans le recit super héroïque.

Il me semble que l histoire des comics en atteste.

Et cette insignifiance, c est aussi ce qu on vient chercher dans une lecture de super heros.

Je parlerais plus d’inconséquence que d’insignifiance.
On gagne, on perd, on meurt, on ressuscite…
Vieux débat aussi.

Ben non, Tu peux pas appliquer Mme bovary à Superman.

et je suppose que plusieurs personnes voient les choses de manières différentes d’où ma question.

Je te confirme que je ne suis pas convaincu, je comprends toujours pas comment comparé des héros du commun à ds super-héros. Un barrista c’est pas un cuisinier.

Ok, moi je vois dans les super-héros une mythologie nouvelle. Celles des américains.

Surement je n’ai pas lu le run, mais n’est pas un peu 3 ans trop tard ?

J’ai un doute, mais je vais quand même dire oui.

Ben ils sauvent des vies régulièrement, il y a donc un sens.

Insignifiance : qui ne signifie rien.

La victoire ne signifie rien dans un bd de super heros.

Et cela place le super heros plutot du côté de bovary que du côté des heros antiques ou epique à mon sens dont les actes sont particulièrement signifiants.

Oui, voilà ma lecture est tout à fait contraire à la tienne à un point près : le seul élément mythologique du super heros sont liés à l impossibilité de la continuité.

Mais là, je ne vais pas l expliquer.

Tiens donc pourquoi ça ?

Pourquoi donc ?

Dans cette idée de levy strauss qu un mythe tourne autour d un impossible.

La flemme

Non mais, t’es malade ?
Il est en train de s’assoupir !!!

intéressante la théorie de @n.n.nemo.
Après, vous omettez, à mon humble avis, quelques données plus triviales à la fois sur le mode de production des comics et sur la nature des super-héros.
Il y a un plafond de verre que le récit sans fin du super-héros va forcément atteindre puisque les enjeux vont forcément grossir au fur et à mesure de son existence.
Une fois que notre héros aura sauvé l’univers voire les univers, tout ce qui va suivre va forcément sembler relativement insignifiant.
A moins d’en faire un Perceval allant d’échecs en échecs ce qui serait assez loin de la nature originelle du super-héros.
D’autre part, l’idée de variation et aussi lié je pense au mode de production des comics. Avant, nous avions le droit au vilain du mois qui était souvent une pure création pour l’occasion mais ça fait longtemps qu’on n’assiste plus à cette frénésie créative. Les auteurs, outre le fait qu’ils soient pour nombre d’entre eux dans une vision post-moderne du récit, ne sont plus très enclins à créer des personnages dont ils savent à l’avance qu’ils n’en tireront aucun bénéfice. L’expérience des plus anciens est passée par là. On est dans la relecture voire le réchauffé si ce n’est le moisi dans le pire des cas.
Concernant, le cas Superman, Byrne disait des choses intéressantes sur la perception du personnage dans l’entretien qu’il avait accordé à Scarce.
Il évoquait le fait que de nombreux lecteurs lui faisaient la remarque que si Superman était dans le monde réel ce dernier serait forcément amené à tuer.
Byrne répondait que parfois les lecteurs étaient un peu « idiots », disons qu’il fallait leur passer l’information avec une grosse pancarte soulignée en rouge.
En effet, il rappelait que ce n’est pas parce que les auteurs ne montraient pas les conséquences que Superman n’avait tué personne et Byrne expliquait que durant le Golden age, Superman balançait régulièrement des gens à travers les cieux et que les lecteurs ne pouvaient faire autrement que d’imaginer une issue fatale pour ces malheureux qui tentaient d’apprendre à voler.

Et là Ben s’évanouit.

D ailleurs propos assez identiques à ceux de z snyder concernant batman.

D où cette réelle curiosité, je pense de la part de tous les fans comme des editeurs concernant le reboot de superman par gunn : comment faire fonctionner ce perso aujourd’hui ?

Que le film soit bon ou pas, s il ne cartonne pas, je pense que s imposera pour très longtemps l idée que superman est dépassé et rétroactivement cela se dira : depuis très longtemps. Ce qui en terme de vente dans les comics n est pas forcément faux.

Et là, ben perdra définitivement foi en l humanité.

Pourtant, lorsque superman cartonnait, il n etait pas tant que ça cette figure du boyscoot.

La question se pose, j insiste, est ce qu en développant tant que ça la figure de clark, ancrant sup dans un certain realisme à la marvel, le bon dosage de sf et fantaisie n a pas ete trop altéré ?

Byrne se serait il trompé dans son reboot ?

tout dépend du traitement, tu peux sauver l’univers avec panache, mais si tu sauves une vie avec compassion, ça peut être tout aussi beau. L’un des meilleurs épisode de hulk ne compore aucune baston, aucun problème de psychée… juste hulk qui va voir une jeune garçon qui va mourir du sida.

Ca fait tellement longtemps que même dès le milieu des années 60 il n’y a plus se phénomène qui est lié effectivement à la création des comics, les créateurs ne touchent rien. Roy Thomas est l’un des premiers à recycler de vieux persos pour en faire du neuf, préférant ne pas se faire chier que de créér un persos duquel il ne touchera rien.

Je crois qu’alan morre à déjà très bien traité de ce problème avec Watchmen quand les super-héros sont réel il faut alors trouver une nouvelle source d’inspiration libertaire. Ce fut au départ les dieux antiques, puis les gest de chevalier, les romans gaucho communiste de Némo, puis les super-héros.

Tiens ça me fait penser à l’inverse que les gens disent que les lunettes de superman font un costume pourri. Henry Cavill lui-même était d’accord et à fait le test avec un ami, il a été deux fois à Times Square avec deux costumes différent et des lunettes, il n’a été arrêté que 2 fois, une ofis pour l’heure et une fois car il prenait trop de photos de lui devant un magasin.

Les super-héros sont là pour inspirer, si ils étaient réel ou proche du réel ils seraient des héros voir rien du tout.

C’est déjà malheureusement le cas, mais ce n’est pas lié à Superman qu’aux valeurs que la plupart des gens trouvent aujourd’hui désuètes, même si elles sont la base pour que notre société fonctionne. Tiens on me dit dans l’oreille que notre société ne fonctionne pas.

J’espère pour lui qu’il n’a pas attendu, moi ça fait bien longtemps que j’ai perdu foi en l’humanité. Nous ne sommes que des animaux cruels ne pensant qu’à notre confort en oubliant les autres à côté au mieux en les écrasant si besoin est (la majorité du temps). On vit sur une planète que l’on s’évertue à tuer depuis des années tout en le sachant pertinement.

Ne me lance pas sur ce sujets là. Les cons c’est pas les autres, c’est tout le monde. L’humanité est une menace qu’il faudrait abattre.

Ca dépend des auteurs, Kennedy avec sa grosse saga Mongul à su montrer un superman faillibe, mais fort en même temps avec des valeurs face aux valeurs de Mongul (proche voir similaire à celle de l’humanité dans sa quasi globalité). Le tout avec une grosse dose de SF et fantaisie.

Et son Superman est Clark.

Lorgnant beaucoup sur la période « Exile » (post-Byrne/pré-Mort de Superman) comme le rappelle Jim.

1 « J'aime »

Heureusement que tu aimes les valeurs positives de superman, qu est ce que ce serait sinon ?

Sourire

Je serais fan de Batman comme la majorité des gens.

et pour répondre plus réellement à ta question, je n’aime pas les gens, je peux aimer des personnes, mais je n’ai aucune confiance dans un mouvement global quel qu’il soit, et personnellement je ne me sors pas du lot, j’aspire à mieux, grâce à Superman et à ses valeurs et je tente de faire mieux, mais c’est pas évident.