DC relance le format anthologique, en renouant avec un titre mythique mais en mettant Batman en avant.
Evidemment.
Bon, l’ensemble se révèle agréable.
Tom King et Mitch Gerads proposent la première partie de Batman: The Winning Card. La revisite du premier affrontement Batman / Joker, avec la reprise du fond de l’histoire de base, mais avec tout un environnement, une atmosphère, et une gamine « enlevée » par le Joker, ramenée à son père qu’il tue devant elle.
Bon. C’est efficace, entraînant, avec une grosse ambiance, mais… c’est très lent, très long et quand même très glauque.
C’est bien, hein ; pour ce que c’est. Mais ce glauque pour du glauque ne m’emballe pas, même si la manière de faire parler le Joker (des panneaux, comme dans le cinéma muet) est bien vue.
Ed Brisson et Jeff Spokes enchaînent avec la première partie de StormWatch: Down With The Kings. Phantom-One, ancien sidekick de Ghost-Maker, rejoint StormWatch, est accueilli par Bones, présenté à Ravager, Flint, Shado, Peacekeeper-One et le surhumain Core, sous le contrôle de Winter en Weatherman. Ils sont envoyés à Iron Heights empêcher l’évasion d’un savant fou, et ça se passe mal mais ça se finit bien.
C’est pas mal. Brisson est un peu lourd sur ses personnages forcément mauvais, mais l’ensemble fonctionne plutôt bien, et les personnages sont intéressants ensemble. Ca me rappelle les Thunderbolts de Marvel, l’époque où Luke Cage les menait, on va dire. C’est en outre plutôt joli à voir.
Pas très ambitieux mais bon début.
Christopher Cantwell et Javier Rodriguez continuent avec Superman: Order of the Black Lamp. Un Clark qui philosophe sur les changements dans sa vie après l’annulation de la révélation de son identité secrète, et peine à se souvenir d’un amour d’enfance, discute avec Lois puis trouve une étrange quête mystique.
Sympathique, un peu bavard mais surtout très joli. Cantwell est un peu trop lourd dans la discussion, mais l’ensemble est plutôt agréable, même si je saute (déjà) quelques récitatifs. C’est surtout très beau et très agréable à l’oeil.
Un peu lourd mais magnifique.
Enfin, Dan Mora propose seul Heroes of Tomorrow, un segment en noir et blanc sur un autre Batman qui aide des jeunes Richard et Jason.
Scénaristiquement, ça ne vaut pas grand-chose, malgré le plaisir de voir un Méca. Mais c’est surtout très joli, surtout en noir et blanc.
En conclusion, un début plutôt correct, franchement divertissant et graphiquement très, très réussi. Un bon début !