Le Joker s’est à nouveau échappé de l’asile d’Arkham. Il a cette fois pour objectif de prouver la capacité de n’importe quel être humain de sombrer dans la folie après un traumatisme. Pour sa démonstration, il capture le commissaire GORDON et le soumet aux pires tortures que l’on puisse imaginer, à commencer par s’attaquer à sa chère fille, Barbara Gordon.
Suite à cette annonce, l’acteur Mark Hammil (Star Wars: Le Reveil de la Force) a révélé qu’il était prêt à sortir de sa retraite pour doubler le Joker une nouvelle fois.
Deux autres films d’animations sont en préparation pour 2016: Batman: Bad Blood avec Batwoman, et Justice League vs Titans.
Selon plusieurs sources, Mark Hamill serait de retour pour doubler le Joker et il aurait même déjà terminé ses séances d’enregistrement.
La nouvelle n’a cependant pas encore été confirmée par DC et la Warner.
A noter que c’est maintenant au tour de l’acteur et doubleur Kevin Conroy, célèbre pour sa prestation sur les diverses séries animées liées au Chevalier Noir, de militer sur le net pour reprendre la partition de Batman dans le film The Killing Joke.
Voici le design du Joker réalisé par Phil Bourassa à l’époque où le célèbre Bruce Timm devait se chargeait d’adapter la non-moins célèbre bande-dessinée The Killing Joke de Alan Moore et Brian Bolland :
Kevin Conroy et Mark Hamill sont bien de retour pour doubler respectivement Batman et le Joker. Tara Strong prête également à nouveau sa voix à Batgirl et Ray Wise (Twin Peaks) sera le commissaire Gordon.
Depuis sa première diffusion en salle, le film d’animation Batman : The Killing Joke défraie la chronique sur la toile. La raison de ce brouhaha des claviers ? une scène intime pour le moins explicite entre le chevalier noir et sa protégée Barbara Gordon (alias Batgirl).
Les esprits se sont échauffés pendant le Comic Con de San Diego lorsqu’un journaliste du site Bleedingcool s’est écrié ironiquement, depuis le parterre, sans avoir la parole, que : « [Barbara Gordon se révèle être une femme forte] en offrant son corps et en mettant le grappin sur Bruce ».
Le scénariste du film, Brian Azzarello (DKIII : The Master Race), est tout de suite monté au créneau en répondant : « Tu veux répéter, lopette ? ».
Il a ensuite développé son point de vue lorsque la pression est retombée :
Rappelons qu’une telle relation entre les deux personnages avait déjà été induite dans la quatrième saison de la série Les nouvelles aventures de Batman (1997). Cette relation expliquait pourquoi le premier Robin, Dick Grayson, avait décidé de couper les ponts avec son mentor pour lancer sa carrière solo sous le masque de Nightwing.
L’idée fut reprise plus tard dans la série Batman : La relève.
Batman : The Killing Joke est l’adaptation libre du célèbre album scénarisé par Alan Moore et mis en image par Brian Bolland. Il raconte le terrible affrontement qui se joue entre le justicier de Gotham et le Joker après que ce dernier a estropié Barbara Gordon pour rendre fou son père, le commissaire.
Même si j’aime bien l’original Killing Joke, je ne peux m’empêcher de le trouver assez surestimé : je trouve en effet qu’il manque un petit quelque chose ( sûrement car le comics est assez court ) pour vraiment rendre cette histoire légendaire. Une version allongée de ce classique aurait pu faire l’affaire, combler certains vides et apporter une nouvelle interprétation de ce duel ( final ? ) entre Batman et le Joker. Et le début du film anime semblait suivre mes espoirs : on se concentre en effet sur Batgirl, qui n’était présente dans le comics original que pour servir de victime au clown démoniaque. Barbara est assez attachante, on comprend sa frustration devant un Batman hyper-autoritaire et son désir de s’affranchir un peu de ses ordres en affrontant Paris, un criminel macho et un peu dingue. Mais très vite, les problèmes commencent à surgir, lorsqu’une intrigue amoureuse entre la jeune fille et le chevalier noir se profile à l’horizon. Cela me dérange pour plusieurs raisons : déjà, je trouve ça un peu immoral en raison de la différence d’âge significative entre Batou et Batgirl, et également car Barbara est la fille du vieil allié de la chauve-souris, le commissaire James Gordon ( et ça, Bruce le sait très bien ! ). Ensuite, ce point du scénario amène à plusieurs scènes clichés et consternantes ( papotes avec l’ami gay sur l’homme de ses rêves, Batman qui « renie » ses sentiments selon Barb…) Enfin, et cette critique s’applique à tout ce segment sur la jeune justicière, cela ne conduit à absolument rien !!! Toute cette partie se ressent comme un court-métrage moyen qui a été maladroitement relié à un autre court-métrage à l’ambiance complètement différente. Barbara n’apparaîtra ensuite que dans les scènes où elle apparaissait dans le comics original ( donc en tant que victime du Joker… et rien de plus, ne nous laissant pas apercevoir le personnage plus étoffé qu’elle était une demi-heure auparavant ) et dans une très courte scène dans le générique.
Commence ensuite la partie adaptant le comics à proprement parler… et c’est bien trop fidèle. Les mêmes scènes avec exactement les mêmes dialogues ( !!! ) sont reprises, ce qui n’a strictement aucun intérêt pour quiconque qui a déjà lu l’oeuvre originale. Les artistes essayent même de reprendre parfois les mêmes dessins de Boiland, ce qui donne un aspect souvent laid et tranchant avec le style d’animation du film. Les quelques modifications sont bien, mais beaucoup trop timides et pas assez nombreuses. Le désastre ne s’arrête pas là : l’animation est bien en dessous des autres animés DC, les visages masculins étant parfois ratés et mal animés et aucun personnage ne bougeant en arrière-plan. La bande son, qui aurait pu ajouter une plus-value à cette confrontation ultime, est plus ou moins inexistante. Et j’avoue que, même si le doublage vf est correct, j’ai un problème avec la voix du Joker dans ce film ( mais je n’ai pas vraiment de remarques constructives sur ce point, c’est une opinion purement personnelle ). Bref, inintéressant et fade au possible, ce film est un gros raté pour moi ( dommage, car il y avait un certain potentiel à adapter Killing Joke ).
J’ajouterai que la première partie ne sert qu’à nous attacher au personnage de Batgirl pour arriver au passage que l’on connait quand elle fait face au Joker et essayer de faire monter la tension émotionnelle. Quand on connait le matériel de base, on s’en fout.
Et les deux parties de l’animé sont clairement scindées, ce qui est un peu gênant.
En plus, on a un gros problème de rythme dans l’animé, notamment dans la 2e partie, avec les scènes de flashback sur les origines du Joker qui viennent taillader les scènes principales. Ce genre d’exercice doit être parfaitement maîtrisé, et c’est rarement le cas, d’autant plus que les origines du Joker ne sont pas non plus des plus palpitantes.
Une déception. Le prologue de 30 minutes, ajouté pour que la durée de l’adaptation puisse atteindre les 75 minutes « réglementaires » des films d’animation DC fait beaucoup trop forcé, avec un portrait de la relation Batgirl/Batman guère convaincant. Le lien avec Killing Joke est superficiel et la transposition à l’écran ne retrouve pas l’efficacité et l’intensité du comic-book de Alan Moore et Brian Bolland (il y a quelques bons passages mais cette partie est beaucoup trop inégale).
Reste plus qu’à mobiliser Richard Darbois et Pierre Hatet, par chez nous, histoire de renouer avec la magie de la série VF des nineties …
Hélas, ça n’a pas été le cas (l’un des rares aspects positifs relevé par les critiques U.S. concerne les voix de Kevin Conroy et Mark Hamill)…