Je suis toujours aussi fan ; vraiment. Brian Michael Bendis m’offre ma meilleure lecture sur Batman depuis des années, et sûrement l’une de ses meilleures productions. Quel pied.
Batman, en tenue de cow-boy, agonise dans Crime Alley après que Vandal Savage lui ait tiré dessus. Il délire en admettant regretter de mourir ici, et en confessant son affection pour Alfred ; qui finit par le rejoindre. Alors que Batman se remet, « soigné » à distance par l’étrange œuf de Fabergé. Batman retourne dans la Batcave, a un message de Green Lantern confirmant qu’il est bien revenu chez lui. Bruce repart avec Nightwing, alerté du fait de son absence, et tous deux retrouvent la trace de Vandal Savage. Qui veut ouvrir l’œuf… mais Batman est plus rapide, en confessant ne pas avoir peur - et en faisant ouvrir l’œuf, qui renferme un anneau de Green Lantern ! De White Lantern, plutôt, et d’un genre particulier ; plus un prototype d’anneau GL. Vandal Savage s’énerve, mais est vaincu. Le Green Lantern Corps arrive, panique, l’anneau de Batman s’emporte, les repousse… et Batman s’évapore, se réveillant dans des sortes de limbes.
C’est trop cool. Même si Bendis est un peu trop bavard sur le délire de Batman, ça reste cohérent et surtout inspiré. Tout ce qui sort dans les dialogues est juste et pertinent, les personnages sont bons, Batman a un humour froid qui fonctionne complètement. Les rebondissements sont supers, c’est totalement fun et très surprenant.
Je suis fan. Nick Derington est pour beaucoup dans cette réussite, avec des planches jolies et ultra-dynamiques. Bendis et lui s’amusent comme des fous dans cette saga où Batman court dans tous les sens, rencontre plein de personnages, avec un charme et une volonté sincère de bien faire.
Quel kiff. Vivement la suite ! J’en voudrais plus, des intrigues comme ça !
Roh, qu’est-ce que c’est bien.
Brian Michael Bendis livre un beau final de sa folle saga, où Batman a erré dans le Temps, l’Espace, et la grande majorité des destinations de l’univers DC ; c’est cool. Il y a un micro-raté, mais c’est très cool.
Batman n’a pas « disparu », mais est tombé dans l’anneau White Lantern, premier anneau construit. Il y rencontre l’incarnation du programme, qui bug. L’anneau rejette finalement Batman, qui a voulu mettre en avant ses défaillances ; et l’anneau se greffe à Vandal Savage. Qui, excédé, décide d’utiliser ces pouvoirs pour rayer Batman de l’existence. Le deuxième micro-chapitre montre Bruce Wayne qui n’a jamais été Batman mais se « sent » obligé de retrouver Vandal Savage, qui est en coma après n’avoir pas su utiliser l’anneau. Bruce replonge dedans, Vandal le « refait » Batman, et Batman reprend le contrôle de l’anneau après un combat dans le Temps et l’Espace. Il le laisse aux Green Lanterns, Vandal s’est échoué au Far-West, et Batman remet l’œuf de Fabergé en place.
C’est très cool. Hormis le micro-raté au début du deuxième chapitre (l’aspect « le monde a oublié Batman, Bruce Wayne se sent obligé de retrouver Vandal » est survolé, pas très bien traité ou clair) l’ensemble demeure très solide, et surtout très fun. Le Batman bondissant, fun, avec un humour à froid de Bendis est exactement ce que j’ai envie de lire sur le personnage, et le tour de l’Univers DC est cool.
Surtout, cela permet à Nick Derington de livrer des pages superbes, autant sur les Green Lanterns que dans le Temps et l’Espace. Le dessinateur est l’une des immenses réussites de cette mini-série vraiment positive, joyeuse. Une sorte de Batman Team-Up un peu délirant, mais surtout très maîtrisé, avec une recherche d’un MacGuffin qui prend son sens sur la fin.
Qu’est-ce que c’était cool. J’en aimerais plus, des histoires comme ça.