Asuka annonce la licence de Battle club, manga ecchi de Yuji Shiozaki, l’auteur d’ Ikkitousen.
Synopsis:
*Mokichi est un loser, pur souffre-douleur de ses camarades de classe, et ce depuis sa plus tendre enfance. Bien décidé à en finir avec cette vie difficile, il change de lycée et se met en tête de jouer les durs dès son arrivée sur place. Mais au lieu de cela, le matin même de sa nouvelle vie, il se fait à nouveau racketter devant tout l’établissement par une bandes de voyous. Apparaît devant lui une fille nommée Tamako qui va littéralement éclater ces racailles !! Comprenant la détresse de Mokichi, Tamako le prend sous son aile et l’invite à rejoindre dans le club de lutte du lycée. Commence alors pour Mokichi une longue initiation au combat. Mais tout n’est pas si simple, car dans ce club, tous les membres sont de superbes jeunes filles !
Battle Club 1 : nouvelle série de l’auteur d’Ikkitousen; les points communs entre les 2 séries sont d’ailleurs plutôt nombreux.
Le scénario est pour ainsi dire inexistant (un lycéen veut devenir fort et pour cela il s’inscrit dans un club de lutte dans lequel il n’y a que des filles super forte et super bien roulées). Mais bon, si on veut un scénar, c’est pas vraiment le genre de mangas qu’on achète
Battle club, se regarde plus qu’il ne se lit. On l’achète essentiellement pour ses dessins très réussis et les gros plans sur seins et culottes (qui sont d’ailleurs très très nombreux). L’auteur fait dans le fan-service et il ne s’en cache pas (le manga est d’ailleurs ponctué de quelques réflexions du genre « c’est la 3ème fois en 20 pages qu’on voit la culotte d’unetelle mais après tout on est là pour le fan-service »).
Il y a également quelques traits d’humour (eux aussi axés « sexe » même si ça reste toujours très soft même si ce n’est pas toujours de l’humour super fin) qui m’ont bien fait marrer.
Bref, de loin supérieur à Ikkitousen parce que son histoire est bien plus digeste (celle d’Ikkitousen est ultra chiante) et qu’il se prend beaucoup moins au sérieux tout en assumant son aspect fan-service, Battle Club est assez sympathique mais il est évident qu’il ne se destine qu’à des lecteurs désireux de voir des filles aux seins énormes se battre pour finalement se retrouver en sous-vêtements car leur tenue a été arrachée dans le feu de l’action.
Battle Club tome 2 : second tome de la seconde série de Yuji Shiozaki parue chez nous (la première étant bien sûr Ikkitousen pour ceux qui n’auraient pas reconnu le trait).
Franchement, je pense que ce manga n’est pas loin de ce qui se fait de mieux dans le genre (bon, les mangas-culottes ne mettent jamais non plus la barre très haut mais quand même…).
Battle Club est au moins aussi beau que Ikkitousen, mais contrairement à ce dernier, il n’est pas chiant à lire. Cela est, je pense, dû au fait que cette fois-ci, l’auteur ne se prend pas au sérieux. Tout est prétexte à la nudité et c’est tellement gros que ça en est drôle.
On a par exemple droit à un : « Oh, zut, le pont va s’effondrer car je suis trop lourde! Il faut que je m’allège »; l’héroïne se déshabille ensuite jusqu’à se retrouver une fois de plus en culotte, ce qui lui sauve la vie in extremis.
La scène par laquelle débute ce tome 2 est du même tonneau : « je ne trouve plus mon argent donc je me fous à poil pour être sûre qu’il n’est pas dans une poche ou autre part ».
Par contre, je ne rentre pas non plus dans tous les délires de l’auteur : les personnages qui balancent à tort et à travers qu’on n’est pas dans un manga par exemple, ça m’a jamais trop fait marrer.
Bref, c’est beau, parfois drôle et souvent olé-olé. Le scénario, quant à lui, n’est que « passable » mais qui s’en soucie?
L’édition est belle (j’adore les couvertures de ce genre, avec vernis sélectif) mais il y a quand même une petite faute d’orthographe et quelques bulles coupées mais rien de bien grave non plus. En plus, le manga n’est pas fort cher pour un format aussi grand.