BELLE STARR (Akihiro Itô)

Discutez de Belle Starr

J’aimais bien la collection « Manga Player », qui m’avait permis à l’époque (je parle d’un temps qui remonte au millénaire dernier, où l’on payait encore en francs !!!) de découvrir pas mal de choses en matière de bande dessinée japonaise.

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Et j’avais bien aimé Belle Starr. De mémoire, je dirais que j’avais découvert la série dans le magazine Manga Player (mais sans l’affirmer mordicus) et donc j’avais pris le premier recueil, qui jusqu’à maintenant est le seul (il me semble que la série a continué au Japon).

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Le principe est simple : le récit s’ouvre en 1932, alors qu’un homme vient proposer une arme de collection à une écrivaine qui travaille sur son prochain ouvrage, consacré à l’héroïne éponyme. La scène voit l’autrice affirmer qu’elle va rétablir la vérité sur la vie de Myra Belle Shirley, mais bon, c’est pas aussi simple.

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Parce que le mangaka s’ingénie à déjouer les attentes, à ne pas faire de son héroïne une pétroleuse (mais plutôt une naïve souriante parfois simplette), à glisser de la comédie dans son récit et à jouer sur le rapport entre les faits et la légende.

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Coincée dans une fusillade, elle est prise pour une complice (et non une otage) et traquée par une shérif aux méthodes expéditives. Ce dernier rapporte des faits exagérés dans la presse, ce qui ne manque pas de faire apparaître des fausses Belle Starr à la vocation soudaine, tandis que la vraie tente simplement de vivre loin des fusillades.

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Le tome français se conclut sur la décision de l’héroïne de se consacrer à sa carrière de bandit, puisque c’est la rumeur qui veut ça. On quitte donc Belle Starr au moment où elle prend son destin en main : ce tome peut se lire tout seul, et si l’on sent bien qu’il y a une suite, au moins on a sa dose d’évolution de personnages et de situations variées. Mais dommage, j’aurais bien lu la suite.

Jim

En anciens ou nouveaux ?

J’aimais bien, ainsi que le magazine du même nom.
Dommage, en revanche, que les choix graphiques de leurs jaquettes aient été si douteux (notamment ce gros éclaté sur le dos, qui débordait largement sur la première de couv, et le deuxième éclaté sur cette même première de couv’)… Quand on compare avec les tomes japonais, ça fait mal (je pense également à Rampou).

Moi aussi… Pour la petite histoire, j’avais baptisé une de mes chattes Myra Belle… ~___^

C’est normal que ta mémoire ne soit pas claire là-dessus : le titre ne fut pas publié dans le magazine Manga Player, mais dans le hors-série « Manga collector » (magazine hors-série de Manga Player, dédié à deux titres (Silent Möbius et Belle Starr pour l’un, Lodoss et Possession tracer pour l’autre… Autant dire qu’à chaque fois, l’un des deux titres est plus vendeur que l’autre), qui comporteront chacun quatre numéros) :

C’est en trois tomes, au Japon.

C’est pour ça que je me suis procuré les trois tomes japonais… ~___^
Bon, c’était au siècle dernier, et ça fait un moment que je ne les ai pas ouverts, alors je n’en ai qu’un vague souvenir.
Du même auteur, on a eu en français Geobreeders et Wilderness.

Tori.

Me rappelle la bonne époque des player one aussi ^^ .

J’étais pas mal client, moi aussi : ça se trouvait partout, c’était pas cher… et c’est rapidement arrivé en bouquinerie ce qui, pour un étudiant fauché, était une belle aubaine.

Jim