BLACK BADGE (Matt Kindt / Tyler Jenkins)

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TYLER JENKINS
MATT KINDT

Black Badge
Editeur : Futuropolis
336 pages
Prix de vente : 29 €
Code Sodis : F00195
ISBN : 9782754828284

Les Black Badge sont une troupe de scouts d’élite. Ils sont chargés de missions que les adultes ne peuvent entreprendre. Une équipe d’espions digne de Mission impossible en culottes courtes. Mais il faut se méfier des apparences, le bien et le mal ne sont pas toujours là où l’on s’y attend…

Après la série à succès GrassKings , Matt Kindt et Tyler Jenkins reviennent avec un roman graphique de 300 pages émouvant, drôle ou… horrible, parfois sur la même page.

De toutes les organisations scouts, les Black Badges sont l’élite ; les meilleurs parmi les meilleurs. Les Black Badges sont une branche très secrète de scouts, chargée de missions secrètes qu’aucun adulte ne pourrait entreprendre. Mais en définitive, les petits gars en vert toujours prêts (selon la légende) savent peu de choses les uns des autres, et encore moins des autres organisations.
Au sein de celles-ci, se cacherait un groupuscule utilisé par le gouvernement pour effectuer des opérations paramilitaires secrètes. En Corée du Nord, comme en Sibérie, qui se méfierait d’une bande d’ados étrangers en short ?
Pourtant, au cours de l’une de ses missions, l’escouade des Black Badge devra choisir entre accomplir leur objectif ou secourir l’un de leurs camarades présumé mort des années auparavant.

Sortie le 4 mars à priori

Ca y est je l’ai enfin lu. Il était présent depuis trop longtemps dans ma pal et je viens de le dévorer.

L’histoire est simple, les Black Badges sont un groupe de scout ultra entraînés. L’histoire commence avec l’arrivée d’un nouveau. Le groupe est un mélange de castor Jr pour le côté scouts mixé avec l’agence tout risque. Entre missions d’infiltration, d’ex filtration, assassinats et autre, une intrigue se forme, il y a différends groupe de scouts et chacun avec ses spécificités. Le hic c’est qu’ils se font la guerre et que deux n’oeuvre pas nécessairement pour le bien.

J’adore Matt Kindt, c’est un de mes auteurs favoris à l’heure actuel. Je le trouve très intéressant dans ces intrigues souvent bizarre (dans le bon sens), avec toujours une volonté de se renouveler.
Son pitch dans Divinity avec ce mec a super pouvoir de malade, qui préfère parler que de se bâtonner estimant que c’est une perte de temps et que ça ne fait rien avancer, est un super camouflé aux comics de base surtout dans une période ou les héros se tapait entre eux. Ses suites et Eternity était là aussi excellent. éternité fourmillait d’idées de SF comme ça fait longtemps que je n’en avait pas vu.

Son Grassk Kings était un super polar, sur fond de liberté individuelle et de question des armes à feu.

Pour en revenir à notre sujet principal, Black Badge est donc un mix entre les Castor Jr pour le côté scout, James bond pour l’intrigue d’espionnage et les voyages à travers le monde et l’Agence Tout risque pour l’aspect débrouille et bidouille. J’adore le détournement des badges, que chacun des membres est une spécificité et que chacun est son moment. L’intrigue commence par des petites histoires pour introduire le groupe et l’univers, puis l’intrigue s’élargit, l’univers se développe…
Matt Kindt est l’un des rares auteurs dont je ne cache pas le bouquin avant la fin pour faire une pause (il y a tout de même 290 pages sans bonus) et cet ouvrage ne fait pas défaut, un vrai page turner, l’action est abondante, mais les thématiques aussi.
Et si les scouts pouvaient être un peu plus que ce qu’ils ne sont ? Les enfants peuvent être utiliser plus facilement, ils passent finalement plus inaperçu. La volonté de changer le monde qui est plus propice à la jeune génération (je pense que Kindt fut attiré par Greta et d’autres choses que tentent la jeunesse) qu’à l’ancienne qui devient peu à peu désabusé, la notion d’appartenance, le fait de se choisir une famille… Bref plein de petits choses, mais qui sont toujours un plus et ne font pas dévier du principe de base offrir un album très fun d’action/aventure.

Parfait pour se détendre ne période de stress ou de confinement.

Mon seul petit reproche c’est le travail de Tyler Jenkins. Je ne suis pas fan du dessin pur et dur, mais je trouve que sont travaille sur la couleur est excellent et sauve souvent un très moyen. Hors hormis le dernier chapitre je trouve que c’est pas ça. Je ne saurais l’exprimer, mais c’est comme si dans le denier chapitre il utilise de l’aquarelle comme dans Grasskings (et c’est superbe), alors que dans les autres chapitre il utilise une version aquarelle, mais d’ordi ou une autre technique.

Les spécialistes en parleront mieux que moi, mais je laisse tout de même deux pages pour vous montrer la différence.

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Je me suis demandé si ce n’est pas Matt Kindt lui même qui était à l’aquarelle sur ce chapitre. On retrouve les sortes de « taches » qu’on peut voir dans « Mind MGMT » et effectivement le résultat est très différent des chapitres précédents.
Sinon, j’ai dévoré ce « Black Badge ». C’est léger tout en gardant le côté paranoïaque de ces travaux précédents (et quelques références à « Mind MGMT »).
Il va vraiment falloir que je continue à creuser la bibliographie de Matt Kindt. Je prends tous les conseils. :wink:

Tu as fait :

  • 2 Sœurs ?
  • Superspy ?
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Je n’ai lu que « Mind MGMT » ( et évidemment « Black Badge » pour le moment).

J’ajoute :

  • Du sang sur les mains
  • L’histoire secrète du géant
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Celui là je l’avais repéré car ça fait plusieurs années que je suis un fidèle client de « Monsieur Toussaint Louverture » pour leurs romans. Ils ont une excellente ligne éditoriale et sortent de très beaux objets (mention spéciale à leur collection « Les Grands Animaux » :heart_eyes:).
Du coup, j’ai également un oeil sur leurs quelques sorties BDs.

Alors pour Matt Kindt, ce que j’ai vraiment aimé. Dept H (dispo chez Futuropolis), une polar sous les mers, c’est vraiment excellent. Grass kings (avec Jenkins toujours chez Futuro) ou là on est sur un thriller redneck.

Chez Valliant les excellent Divinity puis le génialissime Eternity. Ou Kindt va montrer ce que l’on peut faire avec du héros sans forcément tomber dans le schéma classique.
Toujours chez Valliant X-O Manowar un Conan le barbare dans l’espace. Là encore un très bon titre.

Un grand merci à Kab et Soyouz pour tous ces petits conseils.
Je vais creuser tout ça ! :grin: