Le premier épisode m’a bien plu (il fallait ça après le fiasco que m’a procuré la 1ère saison). Malgré un thème un peu glauque, le développement reste bouleversant et juste, tout en traitant d’un thème futuriste sur fond d’androïdes et d’Intelligence Artificielle.
Le 2e épisode m’a moins plu. C’est assez convenu (j’ai même falli écrire un truc dans le genre il y a plus de 10 ans, le thème imposé c’était la chasse), même si le début reste tout de même intrigant, donc le twist ne m’a pas plus retourné que ça. Et la toute fin est nettement de trop. Mais ça traite encore de la société de divertissement en moins bon qu’un Running Man ou un Prix du Danger.
Le 3e épisode est celui qui m’a le plus déplu de la saison. Satire politique relativement basique, l’ensemble n’arrive pas à trouver son rythme et je ne suis pas arrivé à porter une attention particulière à l’ensemble. Peu approfondi, trop léger, pas de rebondissement, personnages peu intéressants.
L’épisode de Noël, était très bien. Même si le début est un peu longuet à mon sens, il y a un retournement de présentation au milieu qui, finalement, invalide totalement ce qui a été dit au début, dans le sens que finalement, ça n’a plus d’intérêt pour la suite de l’histoire, à part nous présenter les idées qu’ont eu les auteurs sur certaines technologies. A partir de ce retournement, l’ensemble devient sacrément plus intéressant, même si on devine finalement le twist assez rapidement à cause de ça. Mais c’est finement raconté et ça fourmille d’idées intéressantes. Le meilleur épisode de la série pour le moment.
Le 1er épisode met en exergue la propension aux gens à tout liker, et la course aux like qui en résulte. De fait, cette course conditionne ton ascension sociale (ou ta dégringolade). S’ensuit une critique de la société et de son hypocrisie, forcer les gens à paraitre, pour avoir le mximum de likes. On peut reprocher certains partis pris, notamment sur le mariage très américain ou le jeu assez forcé des acteurs, mais cet épisode fait le taf et fait réfléchir.
Le 2e épisode met en scène un touriste qui se porte volontaire pour un jeu vidéo horrifique. Pas grand chose à en dire, si ce n’est que même le mille-feuilles final n’a pas vraiment réussi à me sortir de ma torpeur. Ca reste assez classique. J’ai trouvé le doublage VF du personnage principal pas terrible.
Le 3e épisode met en scène un pirate informatique qui fait chanter les gens en leur faisant commettre des actions de plus en plus risquées, car possédant sur eux des informations compromettantes. Même si le rythme de l’épisode est assez bon, le twist final m’a laissé totalement de marbre. Ca m’a laissé un goût de « on fait un twist pour faire un twist ». Je ne sais pas expliquer pourquoi s’il est mal amené, s’il arrive trop tard, je ne sais pas. Bref, bof.
Le 4e épisode (San Junipero) est l’un des meilleurs épisodes de la série avec un très joli twist, un récit très bien construit et une atmosphère lyrique très bien conçue.
Le 5e épisode nous sert le topo de la manipulation mentale des soldats pour déshumaniser l’ennemi. Même si l’ensemble reste tout de même actuel, l’épisode m’a perdu par sa mise en scène un peu épileptique et une scène de combat beaucoup trop longue et sans enjeu réel. Je me suis ennuyé.
Le 6e épisode, qui dure 1h30 parle des haters de Twitter et nous propose une mise en application de leur demande. L’épisode comporte même une petite alerte écologique. Un petit thriller policier assez sympathique, qui se laisse regarder.
Episode 1. Véritable hommage à Star Trek, cet épisode est plutôt bien côté, et pourtant il m’a laissé de marbre. La faute à certains passages qui m’ont un peu perdu notamment le passage où ils décident de se suicider en allant vers le firewall, puis l’un d’eux doit se sacrifier pour faire redémarrer un moteur… noooon! euh c’était pas le but de se faire buter? Quelle différence?. Esthétiquement sympathique, satyre de l’entreprise, l’ensemble reste correct, mais sans plus.
Episode 2. Sur le thème de la surprotection de l’enfant et de la mise en place de plus en plus de dispositifs de sécurité parfois un peu extrêmes, l’épisode qui aurait pu être sympa tombe dans une affligeante banalité. Ennui.
Episode 3. Probablement le plus mauvais épisode de la série. Et probablement même hors sujet. La technologie présentée est à peine utilisée et l’épisode sombre dans une violence sans intérêt.
Episode 4. Marrant de faire un titre d’épisode sur la musique de fin de générique. Le thème n’a rien à voir et se base sur une évolution des applications de rencontres. Le twist final est assez classique, mais l’ensemble se laisse regarder.
Episode 5. Episode en noir et blanc, basé sur une thématique à la Terminator, une femme est poursuivie par un robot chien. L’épisode fait le taf sans rien révolutionner. Je me demande si la révélation de la raison de la présence des protagonistes en ces lieux devait être faite, j’aurais préféré le laisser à l’état de MacGuffin.
Episode 6. Pas mal de thèmes de science-fiction évoqués dans cet épisode, qui je pense s’est un peu perdu sur la fin, dans cet espèce de course aux twists inhérents à la série. Dommage, mais sympa tout de même.
En conclusion sur ces 4 saisons, je trouve quand même cette série très surcotée par rapport à ce qu’elle propose (et ce qu’on m’a vendu dans mon entourage).
Voici la bande-annonce de Black Mirror : Bandersnatch, un téléfilm de 90 mn réalisé par David Slade (30 jours de nuit, Hannibal…).
Disponible sur Netflix à partir de demain !
Black Mirror : Bandersnatch. En 1984, un jeune programmeur adapte un roman fantastique pour en faire un jeu vidéo et se prend à douter de la réalité. L’histoire tentaculaire devient un labyrinthe hallucinant…
Eh beh, on a fait ça peu avant le nouvel an, et faut dire que j’ai trouvé le récit sacrément bien foutu dans la réflexion et les quelques messages distillés à travers ce film intéractif.
Après, en termes de choix, j’ai trouvé ça assez faussement varié, c’est assez guidé tout de même avec quelques choix assez WTF tout de même et donc assez marrant/perturbant. Mais la trame principale celle avec la fin « la plus complète » (je reste volontairement cryptique) est complètement glauque et m’a assez dérangé (pas dans le sens berk, je ne peux pas voir ça , mais plutôt hm… ça fait réfléchir cette situation…).
Donc au final c’est un grand oui, j’ai hate de voir ce que « Black Mirror » pourrait reproposer dans ce format
s2ep1-2 : je profite des besoins pré-nocturnes en biberon de la petite pour me (re ?)faire cette saison de Black Mirror, avant de m’attaquer aux suivantes.
Je pense que je les avais vus, ces épisodes, mais je me souviens surtout du 2ème. Dans le 1er, le plaisir de voir Peggy Carter dans un autre rôle, et elle prouve bien qu’elle est capable d’en jouer des différents. Cet épisode de 2013 a vraiment des côtés réalistes (jusqu’au mannequin façon Real Humans) et le 2ème est plus affolant et extrémiste. Deux épisodes, deux ambiances.
s3ep1-2 : après avoir revisionné l’épisode 3 et l’épisode de Noël (pour lesquels j’avais finalement plus de souvenirs, j’ai enchainé avec ce qui commençait à être inédit pour moi. Pour le moment, je ne suis pas encore autant emballé qu’avec les deux premières saisons, parce que finalement, le 1er épisode est assez convenu. Alors, certes, le coup des notes à tout va (c’est même assez agaçant au bout de 2 minutes ), c’est forcément pas illogique comme situation (quand on voit comment certains commerces stressent à l’idée de leur note sur tripotemontrésor par exemple), mais au final, c’est une variation futuriste des choses qui arrivaient du temps des cours, et qui arrivent aussi aujourd’hui en tout milieu, mais sans cette histoire de note.
Le deuxième épisode est dans l’univers du jeu, et est finalement une extension des entreprises pharmaceutiques, qui testent sur du vivant. En soit, j’avoue que ça ne m’a pas trop marqué, même s’il y a un côté Légion (parce qu’on ne sait pas trop où le réel) et que cela reste sans concession pour le perso principal.
s3ep3-6 : la suite m’a beaucoup plus plu. J’ai retrouvé un peu le côté implacable de l’épisode 1 de la saison 1 dans le 3ème épisode, et qui en plus, nous fait presque changer de camp à la fin.
Le 4ème épisode est assez particulier. Pas vraiment une critique sur notre mode de vie (en cours ou futur proche), mais une grosse réflexion sur la mort et l’après-vie.
Le 5ème épisode est finalement une adaptation de choses qu’on a pu lire et voir ailleurs. Crédible ? Potentiellement
Et le 6ème épisode est une enquête policière excellente, on pourrait presque en faire un bon film du dimanche soir. J’ai adoré de bout en bout.
), c’est forcément pas illogique comme situation (quand on voit comment certains commerces stressent à l’idée de leur note sur tripotemontrésor par exemple), mais au final, c’est une variation futuriste des choses qui arrivaient du temps des cours, et qui arrivent aussi aujourd’hui en tout milieu, mais sans cette histoire de note.
