BLACK SCIENCE #1-43 (Rick Remender / Matteo Scalera)

La discussion sur la VF m’a fait penser que je n’avais pas donné mon avis sur les TPB VO suivants (j’en suis arrivé au quatrième).
C’est toujours bâti de la même manière : des courses-poursuites et de la voix off lourde comme du plomb. Cela dit, cette dernière commence à disparaître progressivement. Elle est plus fragmentaire, davantage en phase avec l’action, mieux connectée à ce qui se passe.
De plus, les flash-backs proposent les meilleures scènes, les dialogues les plus intéressants. Même si le personnage central est assez agaçant par ses exigences (« pas de compromis ») qui dissimulent ses propres doutes, le flash-back renvoyant à Shawn est pas mal du tout. Les discussions avec le shaman dans le tome 3 permettent de faire le point sur les enjeux et les personnages formulent clairement ce qu’ils pensent et la position des uns par rapport aux autres.
Le tome 4 est bizarre : la première moitié, ce vaste délire dépressif alignant des décors exotiques et des métaphores aussi tordues que balourdes, est un véritable pensum : ça aurait tenu sur un épisode, mais presque trois, pitié. En revanche, la seconde partie est très intéressante : enfin une action qui ne se constitue pas en course-poursuite, mais plutôt en vengeance bien ourdie. Au niveau des personnages, ça les rend plus riches également.
Bon, il faut quand même arriver au quatrième tome pour que l’on fasse quelque chose de tout ce foutoir. Pas trop tôt. Après, l’ombre de Fear Agent est trop présente : la séparation, la déprime, la barbe, le sursaut et la reprise en main, sans compter les doubles et les paradoxes, ça ne fait pas très original pour qui connaît la précédente série.
Et puis bon, le dessin est sympa, les grandes cases de décor sont réellement impressionnantes, mais c’est dommage que Scalera ait piqué les décors de Sean Murphy (en moins bien) et pas les personnages de Sean Murphy. Parce que bon, les caricatures à base de nez pointu, pour ma part, je ne suis pas très amateur.
Bref, quelques qualités, beaucoup de défauts, un scénariste qui s’écoute écrire : c’est vraiment une série qui ne mérite pas tous les lauriers reçus.

Jim

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[quote]BLACK SCIENCE #24

Written by: Rick Remender.

Art by: Matteo Scalera.

Cover by: Matteo Scalera.

Description: After years stranded in the chaotic swirl of the Eververse, the Dimensionauts finally find a chance to return home. But what awaits them there may be more terrifying than any mad alien world they’ve visited so far.

Pages: 32.

Price: $3.99.

In stores: Sept. 14. [/quote]

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Source : www.comicbookresources.com

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[quote]BLACK SCIENCE #25

Written by: Rick Remender.

Art by: Matteo Scalera.

Cover by: Matteo Scalera.

Description: Special 25th issue of Black Science brings a new threat to the McKay clan, one that’s been in front of them all along.

Pages: 32.

Price: $3.99.

In stores: Oct. 12. [/quote]

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Source : www.comicscontinuum.com

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[quote]BLACK SCIENCE #26

Written by: Rick Remender.

Art by: Matteo Scalera.

Cover by: Matteo Scalera.

Description: New story arc! After years adrift in the chaotic Eververse, the McKay family finally reunites in their home dimension. But it’s far from the happy end they expected. To save all there is and ever will be, the Dimensionauts need to cut deeper into the Onion than ever before!

Pages: 32.

Price: $3.99.

In stores: Dec. 7. [/quote]

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Source : www.comicscontinuum.com

Tu dis dans ton billet que tu as occulté certains récitatifs de voix off : voilà une singulière, mais astucieuse façon de lire. Et je crois que ça fait écho à ma perception du travail de Remender : c’est vachement sympa, mais faut pas qu’il écrive.
C’est tout le problème que j’ai avec ses séries récentes, y compris de nombreuses prestations chez Marvel : c’est rythmé et plein d’idées, mais ces textes sont verbeux et charrient des considérations variées qui tiennent plus du bavardage introspectif ou de la thérapie que de la réelle écriture.
Après, et là encore certains de tes commentaires me confortent dans mon impression sur Black Science, la série me semble un collage de références diverses (ce en quoi je n’ai aucun reproche), souvent pour le simple plaisir du clin d’œil (là aussi, pourquoi pas), reposant sur une dramaturgie assez simple, à savoir la course-poursuite.
La course-poursuite, on l’a sur plein de récits de Remender (déjà sur Fear Agent, mais aussi sur Captain America, sur la fin de ses Avengers…). C’est la recette centrale du Doctor Who version Davies, et c’est très présent dans la version Moffat encore. Sauf que voilà, les dialogues omniprésents de Doctor Who m’emballent nettement plus que les grands discours ronflants de Black Science.
En revanche, si un jour je remets le nez dans la série, je vais suivre ton conseil et ne pas lire les récitatifs.
:wink:

Jim

Bon, ça n’a rien à voir mais je suis pas tout à fait d’accords avec ça. Je dirais que le Docteur de Russel allait au devant du danger alors que celui de Moffat l’attire à lui. On est toujours dans cette idée de Docteur-centrisme chez le Moff’ qui me plait tant (l’idée, hein). Les courses poursuites sont bien moins présentes si on y regarde de plus près. Il répond plus souvent à des appels ou il atterrit là où il est attendu. En ce sens, c’est out à fait logique que la régénération de Matt Smith soit un homme d’âge mûr qui perdra encore moins de temps en gesticulation avec ses Doc Martens.

Voilà, c’était le message inutile de la soirée.

C’est pas faux.
Quel dommage que Moffat n’ait jamais su s’en tenir à ses idées, et simplifier leur mise en oeuvre pour qu’elles soient pleinement comprises et appréciées. A force de s’enfoncer dans une complexité d’apparence, l’ensemble s’écroule quand les immenses ficelles apparaissent… et tout fait plouf.
Là où Russell T Davies, bien moins ambitieux, a laissé une impression bien plus solide de ses sagas, notamment par, finalement, leur humilité, qu’on voit généralement dans des conclusions/affrontements ultimes assez intimistes (même si, oui, certaines crises auraient justifié/mérité plus d’ampleur dans le dénouement, notamment la S3).

La série Black Science s’arrêtera au #43.

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BLACK SCIENCE #42

Written by: Rick Remender.

Art by: Matteo Scalera.

Covers by: Matteo Scalera, Andrew Robinson.

Description: « No Authority But Yourself. » Grant McKay has lived a billion lives across a trillion realities. Now there is only one.

Pages: 32.

Price: $3.99.

In stores: August 28.

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Source : www.comicscontinuum.com

DERNIER NUMERO !

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BLACK SCIENCE #43

Written by: Rick Remender.

Art by: Matteo Scalera, Moreno DiNisio.

Covers by: Matteo Scalera, Andrew Robinson.

Description: Series finale. « No Authority But Yourself, » conclusion. Grant McKay has seen everything there ever was, is, and could conceivably be, but he still has one final choice to make.

Pages: 32.

Price: $3.99.

In stores: Sept. 25.

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Source : www.comicscontinuum.com

J’avais eu du mal avec les premiers épisodes.
Ceux qui ont suivi, ça change ?

Absolument pas !
Après, il faudrait savoir « où tu as du mal »…

Je n’ai pas vraiment adhéré au rythme et aux personnages, alors que le fond m’intéressait.

Effectivement, si tu as du mal avec les personnages, cela va être dur de s’y remettre, même si ces derniers évoluent au gré de l’évolution de l’histoire.

Personnellement, j’ai surtout du mal avec la narration.

Jim