BLACK STORM (Steven Quale)

[quote]DATE DE SORTIE FRANCAISE

13 août 2014

REALISATEUR

Steven Quale (Destination finale 5)

SCENARISTE

John Swetnam

DISTRIBUTION

Richard Armitage, Sarah Wayne Callies, Jeremy Sumptner, Matt Walsh…

INFOS

Long métrage américain
Genre : film catastrophe
Titre original : Into the storm
Année de production : 2014

SYNOPSIS

En une journée, la petite ville de Silverton est dévastée par une multitude de tornades sans précédent. Les habitants sont désormais à la merci de ces cyclones ravageurs et meurtriers, alors même que les météorologues annoncent que le pire est à venir…
Tandis que la plupart des gens cherchent un abri, d’autres se risquent à se rapprocher de l’œil du cyclone pour tenter d’immortaliser en photos cet événement exceptionnel.[/quote]

La bande-annonce :

[quote=« Le Doc »]

La bande-annonce :

Ah.

Ouais.

Quand même.

Jim

ça a l’air sympa

Un teaser assez puissant. Et les progrès en matière de C.G.I. font oublier le côté un peu « Twister » de ce projet (je n’aime pas du tout « Twister », mais existe-t-il des fans de ce film ?).

Hem…

Euh…

Sifflote sifflote, oh tiens, une tache au plafond…

En fait, j’aime bien Twister. Ça tient à mille choses débiles, genre j’adore les films catastrophe de manière inconditionnellement pavlovienne (presque), ensuite j’avais vu des scènes à la télé lors de la sortie mais je l’ai pas vu en salle donc je m’en suis fait des montagnes, et enfin la première fois que je l’ai vu c’était genre en vacances donc les doigts de pieds en éventail, bref, pour moi, c’est un de ces films pop-corn un peu stupides mais pas prétentieux que j’aime à revoir (comprendre : je déteste 2012 parce qu’il est pompeux, prétentieux, plein de vents, promet beaucoup et ne tient rien… Twister, c’est un peu le contraire, il fait des promesses de téléfilm sur W9, et il distribue beaucoup plus…)
Et puis, pour rajouter à la liste des raisons inutiles de bien aimer, y a plein d’acteurs sympas que j’aime bien, y a Philip Seymour Hoffman tout jeune avant qu’il soit connu pour de vrais rôles intéressants et exigeants…
C’est un peu comme le Pic de Dante ou la peau de volaille dans le confit de canard : je sais que c’est pas bien pour la santé, mais quand j’ai l’occasion, j’en mange.
(Alors que je n’aime pas du tout Volcano, malgré la présence de Tommy Lee Jones… Allez comprendre…)

Jim

La nouvelle bande-annonce :

Purée, c’est quand même un appel aux petits plaisirs coupables, ça…

Bon, y a Sarah Wayne Callies. Ça, c’est un peu un coup à plomber un film.
Mais c’est pas suffisant pour me faire freiner.

Jim

Haa ouai quand même… Si on a pas tout vu dans la B.A ça peut le faire. A voir.

Je l’ai vu aujourd’hui. Et, bon, c’est pas terrible.
Alors question images, c’est plutôt bien fait. Ça pète, ça bouge, ça casse, ça détruit. Pas grand-chose à dire, sauf que pas mal d’images sont passées dans les bandes annonces, si bien qu’on n’a pas de grosses surprises. Mais c’est bien impressionnant.
Le problème du film, c’est une grande dispersion dans l’écriture : dispersion des personnages (en général, les films catastrophe proposent de suivre un aréopage vaguement représentatif au fil du récit, c’est pas obligé, mais c’est fréquent et ça aide), puisque l’on suit plusieurs groupes (les chasseurs de tornades, les connards à la Jackass, le microcosme de l’école) ; dispersion aussi dans la narration. Et c’est là que ça coince.
Le film s’ouvre sur une scène pré-générique à la « found footage ». Ça dure deux minutes, et c’est plié, genre « si tu filmais réellement ça, tu serais mort, dugenou ». Du coup, on peut se dire que le film se pose en « fin de genre », poussant les « found footages » dans le fossé et repartant sur les bases classiques du récit de survie. Hélas, cette note d’intention ne dépasse pas le stade de la note d’intention. Le film oscille entre des prises de vue « omniscientes » et des bobines, en provenance du caméraman de l’équipe de chasseurs de tornade et des capsules temporelles que deux héros ados montent dans le cadre de leurs cours. La scène d’ouverture perd alors toute sa pertinence limite potache.
Au milieu de cette valse-hésitation narrative, le film passe par tous les clichés possibles, de réconciliation familiales à poncifs sur le sens de la vie. Ce qui confirme l’absence totale d’insolence du métrage. C’est sans doute ça le plus pénible, au demeurant, dans un film qui manque de toute trace d’humour, ne prenant guère de recul par rapport à son matériel.
C’est ballot, hein : même Twister y parvenait.

Jim

Je rejoins Jim, ce n’était vraiment pas terrible. Le scénario enfile les clichés comme des perles et même s’il y a tout de même quelques scènes qui ont du souffle (normal avec tout ce vent, me direz-vous), le style de réalisation employé tourne vite au procédé répétitif et saoulant.
Bref, ça ne vaut pas Twister