BLISS COMICS - Les dernières infos

Oui parce que je pose la question ou on me prévient . Depuis 22 ans qu’on se connait ben justement on se connait :grin:

Je dis ça parce qu’il y a des gens qui voient qu’il n’y a pas ce qu’ils veulent et repartent en se disant que ce sera là à leur prochain passage. Sauf que si on ne demande pas au libraire, il ne sait pas que quelqu’un est intéressé (sans compter qu’il peut, lui, savoir où chercher l’exemplaire alors que les gens n’ont pas forcément regardé au bon endroit) et peut très bien ne pas le commander à nouveau, tandis que si plusieurs personnes lui demandent la même chose, il va probablement en faire venir (une partie de ces personnes se tournera peut-être vers une autre boutique (ou un autre produit, quand c’est pour un cadeau de dernière minute)).

Dans le cas d’un client habituel et fidèle, évidemment, on finit par connaître ses goûts et savoir si un volume va l’intéresser ou non (et, comme tu l’indiques, l’avertir qu’on n’a plus un volume qui était susceptible de l’intéresser, mais qu’on en aura à nouveau bientôt).

Tori.

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Faut dire que vous n’êtes pas toujours faciles à suivre, vous deux.

Tu as tenté d’expliquer, mais j’avoue que je n’ai pas bien compris. Donc prenons un cas concret : tu as un client (genre, moi) qui te dit « tiens, y a tel bouquin Ulule qui m’intéresse, mais j’ai pas participé au financement, je souhaiterais plutôt l’acheter en boutique, est-ce que tu peux l’avoir ? ». Ma question est double : est-ce que tu peux l’avoir, et si oui, à quelles conditions (pour toi, pas pour le client, qui va payer le prix facial) ?
Tu es obligé de passer par le modèle que tu décris, à savoir « tu achètes cinq bouquins pour le prix de trois » ?
C’est ça que je n’arrive pas très bien à comprendre dans ce modèle économique.

Jim

Tu as de l’achat occasionnel et tu as la loi de Murphy. Pour rester sur Bliss le Bloodshot Salavation #2 le dernier, j’ai galèré à me le procurer j’ai du faire appel à un ami car sur les 2 exemplaires reçu j’en ai vendu 1, et l’autre est arrivé abimer et je n’ai pas pu le fournir à mon clients et pour une fois j’ai eu de la demande sur ce titre. Va savoir pourquoi.

Les ventes d’un crowfounding sont ridicules comparés à celles distribués. Moi je dis que dans ma boutique tout le monde s’en fout et c’est vrai, mais j’ai une petite boutique dans une ville très proutprout ou les gens aiment lire du classique et des BD sur le vin. Ca ne veut pas dire que la FNAC deux villes plus loin en vends pas 10.

Je rappelle que le premier tirage d’Archer & Armstrong fut épuisé et que ce doit être actuellement le second ou troisième tirage (j’ai un doute). C’est pas rien non plus. C’est pas le même nombre de vente qu’un crowfounding qui à fonctionné ou tu vends max 100 BD.

ok

Si le financement est terminé non (sauf si une sortie lib est prévue après, mais là on sort du cadre).
S’il n’est pas terminé deux possibilité sont présentes

  • 1 : il y a un financement prévu pour les librairies et les contreparties sont intéressantes pour moi (réduction, venu des auteurs pour une séance de dédicace…) Alors dans ce cas oui.
  • 2 : il n’y a pas de financement prévu / ou les conditions sont inintéressante, (pas de contreparties de prix et ou présence auteurs et ou prix, trop grosse quantités sans retour…). Dans ce cas là non. Soit parce que je pourrais pas le commander soit parce que je peux perdre de l’argent si je ne les vends pas et de la place…

Ca dépend des conditions faites par la personnes créant les conditions. Ca peut aller de rien à remises libraire, à A acheté, 1 offert, ou bien 1 séance de dédicace… De ce que j’ai vu c’est variable en fonction des auteurs et du prix que mets le libraire. Des fois il y a plusieurs niveau libraires.

Ca dépend des conditions imposé.

Pour reprendre quelques exemples de crowfounding que j’ai suivi à titre personnels :

  • Cinema Purgatori d’Alan Moore ne proposait rien pour les boutiques (peut-être avait-il que ça serait après imprimé car c’est alan Moore).

  • Body Bags de Jason Pearson ne proposait rien non plus et heureusement sinon la boutique aurait perdu son fric contre rien (personne n’a d’ailleurs rien reçu. C’était censé être dispo en mai 2016 et la dernière publication date de mai 2018) .

  • Mae le bouquin de Gene Ha prévoyait un truc pour 5000$ ou l’auteur venait pendant 8 heures prenant tout a sa charge avion, envoi des bouquins, hôtel… et si tu rajoutais 2K il venait à l’étranger.

  • C for Cthullhu : proposait pour 80$ un set de 8 copies, (le livres était à 25$ pour l’avoir en physique).-

  • Rien n’était prévu pour 21st Centrury Tank Girl

  • Le art book de Sean Murphy tu avais pour 135$ 10 copies

  • Pour Leaving Megalopolis de Gail Simone et Jim Calafiore tu as pour 100$ 10 albums ou pour 125$ 10 albums plus une litho exclusive intégré dans les bouquins.

  • Le retour de Cyberforce en 2012 via kickstarter pour 2K on voyait Marc Silvestri venir en boutique pour une séance de dédicace de deux heures ou plus (exclusive à 4 magasin max pour l’année). Et si tu voulais pour 10 000 $ Top Cow faisait tout une page (dans chacun des album de la mini et dans la version digital) promo sur ta boutique + 1 séance de signature + 10 planches original signé de Silvestri.

Voici pour quelques exemples.

Merci.
Ça semble un sacré foutoir, en effet.

Jim

Là, tu touches un point intéressant. C’est aussi à l’éditeur (ou le lanceur du projet) de contacter les libraires. Par exemple, pour avoir échanger avec lui, Komics Initiative a contacté plusieurs libraires, qui visiblement, n’étaient pas intéressés par le concept. C’est leur droit, je n’ai pas de problème là-dessus.

Oui, c’est sûr, même si tu exagères quand même pour les 100 BD ! Après, je t’invite à aller voir certaines ventes de çà et là (ou même peut être des ventes de certains albums de Panini ou Urban) et tu verras qu’il y a des albums produits via crowdfunding qui sont largement dans les mêmes eaux.

Quand tu ne veux pas comprendre !:wink:
C’est surtout un autre modèle économique, à la carte pour celui qui lance le projet. Après, tu adhères ou pas.

Ouais, ce que je dis. Un sacré foutoir.

Jim

Quand on te change tes habitudes. :wink:
Sincèrement, je serais sûr que je pourrais les trouver en librairie, je ne ferais pas. Après, il a fallu que je pige et tu vois, le truc sur New York Comics chez Muttpop, je pensais qu’il sortirai après en librairie … bah non. Donc tant pis.
Donc, les trucs qui vont forcément me plaire, je vais voir. Mais j’étais vraiment réticent au départ.

Voilà : un sacré foutoir, que je dis !
:wink:

Jim

Comics initiative sera publié en lib en tout cas pour Wimen in Comixology et le Warren Ellis.

Je ne crois pas voir un bouquin partir en crowfounding pour 1000 personnes.

1000 n’exagérons pas mais infinite loop a eu son petit succès et d’ailleurs c’est là où vous oubliez un aspect du crowfunding, c’est que si ça rencontre un franc succès, l’éditeur pour étendre l’impression ou, dans le cas où c’est en indépendant, se faire acheter la licence par un éditeur (cas infinite loop)

Y a juste un facteur 10 entre 100 et 1000 … Mais en tout cas, y a un paquet de bouquins qui sont distribués par lot de 2000 ou 3000 et qui n’en vendent pas 1000.

Blackie, toi qui sais tout, le Grave a eu combien de pré-ventes : 600 ?

Là tu es sur un aspect différend du crowfounding. en soit je dis pas que c’est mal, c’es même très bien pour de petites idées a part de ce que tu fais ou pour se lancer, je suis tout à fait d’accord avec toi quand c’est un artiste qui le fait. Cependant quand c’est un éditeur et un petit de surcroit qui passe de lib à crowfounding j’ai plutôt tendance à penser (et vraiment j’espère à tort) que l’aventure prend une mauvaise tournure.

A ne pas confondre contributeur et pré-vente. Tu peux contribuer pour juste avoir un truc en PDF. pas nécessairement le bouquin en physique.

Pour le Grave, y avait pas de PDF.
Après, ça dépend en effet des compteurs. Certains projets sont comptés en pognon, d’autres en nombres de bouquins (c’est le cas des Wimmens par exemple).

Y’a eu 817 contributeurs

Le cas est particulier, ici : l’œuvre appartient aux deux auteurs, qui ont utilisé l’édition en financement participatif en guise de carte de visite, qui leur a permis de dégoter une édition américaine. Et c’est cette édition américaine qui a attiré un éditeur français pour le faire en VF. Comble de l’ironie, d’une certaine manière.

Jim

C’est ce que j’entendais par indépendant ^^

Euh, c’est « crowdfunding », hein… Ce n’est pas financé (ni fondé) par les corneilles… ~__^

Notez que Soyouz, qui n’est pas à l’aise avec l’anglais, n’a pas fait de faute…

Tori.

C’est mon côté besogneux … mais je pense que dans les quartiers de Blackie, on dit crowfunding !:wink: