BLUE NOTE OU LES DERNIÈRES HEURES DE LA PROHIBITION t.1-2 (Mariolle / Bourgouin)

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La critique de Blue note ou les dernières heures de la Prohibition T.1 (simple - Dargaud) par vedge est disponible sur le site!

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Et si vous en voulez une autre, avec même un conseil d’ambiance musique, c’est par là que ça se passe:

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La critique de Blue note ou les dernières heures de la Prohibition T.2 (simple - Dargaud) par vedge est disponible sur le site!

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J’ai récemment trouvé le premier tome du diptyque, et j’ai été frappé d’une ressemblance à plusieurs niveaux avec un autre projet : Giant, de Mikaël.

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Chose étonnante, en cherchant un peu, je m’aperçois que ce n’est pas le même auteur, malgré la presque homonymie de leurs prénoms. Au-delà de cette coïncidence, Blue Note ressemble beaucoup, à mes yeux, à Giant : des personnages archétypaux, costauds dehors mais fragiles dedans, une évocation de l’Amérique des années 1920-1930, une palette de couleurs assez voisine, des gros plans aussi forts et évocatifs… Et pourtant, si j’en crois le site bédéthèque, ce ne sont pas les mêmes auteurs.
A contrario, le dessinateur de Blue Note est celui du Codex Angélique, et j’ai du mal à voir une parenté visuelle. En regardant les dates de sortie, je me dis que cela s’explique par le travail et l’affirmation d’un style, la consolidation d’une technique de plus en plus éprouvée. Mais tout de même, je suis étonné de voir plus de ressemblance avec un autre projet qui m’avait beaucoup marqué, ressemblance que je trouve frappante.
(Si quelqu’un a des informations plus précises, je suis preneur.)

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Bon, qu’importe, c’est sans doute moi qui me focalise sur des impressions seulement superficielles. Mais ces impressions ont guidé ma perception du premier tome de Blue Note, auquel je trouve des qualités fort sympathiques. Oui, effectivement, comme relevé ici et là, le récit ne fait pas l’économie de certains clichés (le boxeur au cœur tendre, la journaliste elle aussi fragile, l’oppression de la mafia), mais la narration est vraiment bien maîtrisée, alternant les plans d’ensemble et les cadrages plus intimes.

C’est en tout cas suffisamment séduisant pour que je me mette en quête du second volet.

Jim

C’est étonnant, oui. Je vais aller voir dans ma biblio pour comparer avec les pages que tu mets là.

J’ai regardé de près les crédits du Codex Angélique et de Blue Note, et c’est bien écrit Mikaël Bourgouin dans les deux cas (une graphie déformée sur bédéthèque). Donc j’en conclus que bédéthèque a confusionné (c’est rare, mais ça arrive) et qu’il s’agit bien du même Mikaël qui a signé l’excellent Giant. Du moins je le suppose.

Jim