007 : MOURIR PEUT ATTENDRE (Cary J. Fukunaga)

Je ne bloque pas la dessus parce que tu ne parles pas de cela à l’origine tout simplement et j’entends très bien tes arguments. Je dis de la manière la plus simple possible que dire qu’il y a aujourd’hui une reconnaissance des showrunnners qui auraient une plus grande aura au sein de l’industrie ou qu’ils s’imposeraient maintenant et bien c’est faux. Cela a toujours été le cas (du mois depuis grosso-modo les années 70/80 avec le basculement des modes de productions et l’externalisation de celle-ci). La question financière est révélatrice d’un marché plus concurrentielle et de l’émergence de nouveaux acteurs et canaux de visionnage c’est certain mais ce n’est pas maintenant que ces acteurs ont découverts que des créateurs de séries étaient des acteurs primordiaux dans ces enjeux. Cela à toujours étaient le cas

Allez… On va dire que tu as gagné. :slight_smile:

C’est fascinant quand même.

On est sur un forum où, a de nombreuse reprise, on a pu reprendre des commentaires qui nous paraissaient faux ou expliqués avec arguments, données, faits et exemple pourquoi certaines idées reçues ne tenaient pas la route en ce qui concerne le comic-book. Mais apparemment il semble que dans d’autres domaines on se braque, on reste sur les idées reçues et on accepte pas ces mêmes types d’explications.

Il n’y a pas de gagnant ou perdant. Je reconnais tout à fait quand je me trompe mais en l’occurrence j’ai rien lu ici qui me fait dire que je me trompe dans le fait qu’il y aurait soudainement une reconnaissance des showrunners auprès des chaînes. C’est le cas depuis longtemps. Je vois vraiment pas ce qui vous bloque avec cette idée en fait.

Ben-Wave : Cannell écrivait et showrunné nombre de ses productions. Il n’y a pas un avant/après en fait, de tout temps tu as eu des gens qui produisaient juste et lançaient un concept et d’autres qui s’investissaient dans le créatif tout en en produisant (Cannell ou Spelling c’est la même époque que E.Kelley, Boccho ou Carter)

Je veux bien passer pour celui qui ne veut rien entendre si ça t’arrange.
Sauf que j’entends…
Je parle juste d’évolution - il y a une, que cela te semble clair ou non - d’inflation folle, de modification plus que sensible du paysage et des rapports de force ou des alliances (appelle ça comme tu voudras) avec le marché du streaming qui enfle brutalement…
Et tu m’opposes « c’était pareil avant ».
Je ne vais pas te dire que tu as raison quand je pense que tu t’obstines à ne regarder les choses que sous un angle fermé, ou que tu bloques sur des bouts de phrase.
Tout évolue, nom de diou ! Ce secteur comme les autres.

Et je ne vois pas où je m’arrête à des idées reçues.
Ça, c’est ta lecture de mes commentaires.
Je fais peut-être preuve d’ignorance sur le sujet, mais il y a aussi des constats d’évidence qui ne reposent que sur l’observation de ce qui se fait.

Quelque part, pour l’un des points soulevés, c’est comme si tu me disais « l’inflation démentielle du coût des joueurs ou l’augmentation des droits télé dans le secteur du football n’a rien changé à l’esprit du sport ».
Tu as le droit de le croire, mais bon…

Oui je suis totalement d’accord. Je serais moins catégorique quand à l’inflation. Elle est plus dans le surnombre des séries que dans les budgets je pense mais j’ai pas assez d’élément pour l’affirmer et encore une fois les montants annoncés seront à comparer avec le nombre de série et d’épisodes demandés.

Et tu m’opposes “c’était pareil avant”.

Non. Tu n’a clairement pas compris la teneur de mes messages et c’est pas faute d’avoir expliqué. Je me demande vraiment où est-ce que tu lis que je réfute ces évolutions et la montée des chaines de streaming et VOD.

(surtout que bon, hein, je me sens un peu concerné pas la situation du fait de mon taf)

« C’était pareil avant » dans le sens où les showrunners (qu’ils soient producteurs ou pas) on toujours étaient des éléments clés de tractations entre les chaînes

Bien sur qu’il y a une évolution dans la domination des tuyaux de diffusion. C’est évident et c’est bien en s’appuyant sur un mercato qui existe depuis des décennies qu’on le voit.

Si tu parle « d’aura » en tant que côte financière et que tu veux dire qu’aujourd’hui les showrunners s’arrachent encore plus cheros sa mère qu’avant. Je ne suis on ne peut plus d’accord. Là où je tiquais c’est que ta formulation tendait à dire qu’aujourd’hui les chaînes découvrent la valeur des showrunners. Mes messages avaient juste pour but de dire que ce n’était pas le cas.

Je trouve quand même que c’est plus drôle quand c’est Kab et moi qui nous nous écharpons !

(comment ça c’est hors sujet ?)

Moi je trouve que c’est pareil qu’avant :expressionless:

Alors, on ne se comprenait pas, mais on est d’accord.

Tiens, je me dis que c’est pas plus mal de répondre ici…

Oh oui, je m’en souviens : j’avais expliqué que ce que j’aimais dans cette période, c’était que Bond, en tant qu’outil de la guerre froide usé par trop de missions, a un passif très lourd et traîne de nombreuses casseroles, de trop nombreux problèmes irrésolus (l’ancien équipier qui trahit, l’ancien amour larguée sur la route, l’ancien fantôme du service, l’ancienne mission ratée). L’espion appartient à une autre époque, mais cette époque le poursuit et le hante, métaphore efficace d’un Occident qui s’est donné bonne conscience face au spectre communiste, et qui se retrouve embourbé dans ses magouilles honteuses.
Demain ne meurt jamais reste encore pas mal, mais commet l’erreur de déconnecter Bond de son terrain (la voiture télécommandée, c’est rigolo mais c’est la démonstration que le héros est creux, et malgré le côté « méta », ça le dessert totalement), alors qu’il est plus que jamais susceptible de redécouvrir ce terrain, d’y tenir un rôle neuf (la poursuite en moto en est le symbole). Le monde ne suffit pas commence à s’embourber, mais au moins, il a le mérite d’étendre la réflexion à tout le service, pas simplement à un agent incontrôlable (et on ne dira jamais assez l’importance de Judy Dench dans la « modernisation », déjà entamée alors). Et Meurs un autre jour débute formidablement, mais s’enferre presque aussitôt dans les travers des films de Moore, sans compter le déluge de références (certaines assez fines, comme les renvois à l’ornithologie, certaines lourdes comme du plomb, comme le clin d’œil à Docteur No).
C’est d’ailleurs assez marrant, parce que la série a connu plusieurs hiatus (notamment juste avant Craig), et on pourrait croire que c’est à chaque fois l’occasion de reconstruire l’ensemble depuis les fondations (c’est un peu comme ça que les producteurs communiquent, d’ailleurs). Mais en fait, les réfections sont superficielles (on vire les gadgets et les rayons de la mort, on revient « aux sources » polar…).
Parce que, en définitive, les débuts de Brosnan, c’est la suite logique des deux volets de Dalton (recréer un personnage brutal décalé par rapport à son époque), et les débuts de Craig, c’est dans la continuité de la période Brosnan (c’est un peu « méta », un peu référence, un peu relecture).
Si bien qu’au final, pour moi, la vraie rupture, c’est le diptyque Dalton.

Jim

FARPAITEMENT!!!
MACHIN A RAISON!!!

Dans mes bras!!!

Je me demande comment la franchise communiquera quand elle choisira un acteur noir (ce qui me semble incontournable). Assumera-t-elle cette idée de différents hommes sous le nom James Bond ?

Elle pourrait prendre aussi un Indien ou un Pakistanais ?

Oui, évidemment. J’avoue que j’ai évoqué un acteur noir pour les rumeurs sur Idris Elba.

Des rumeurs qui ont 10 ans et qui continue. Ça fait long tout de même. On parlait déjà de lui à l’époque ou on cherchai un james bond et ce fut Craig qui fut choisit.

Ou une femme ?

Jim

J’y crois beaucoup moins.

Même chose pour moi. Ça nécessiterait vraiment de repenser le perso de fond en comble, à un point tel qu’il serait à la fois plus simple et moins « risqué » d’en créer carrément un nouveau (ce qui en soit ne serait pas une mauvaise idée, par contre).

http://spyguysandgals.com/sgShowChar.aspx?id=847

Suffit de demander.

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C’est maintenant officiel : l’oscarisé Rami Malek (Bohemian Rhapsody) incarnera l’adversaire de l’agent 007 dans Bond 25.

Plusieurs retours sont confirmés : Ralph Fiennes (M), Ben Whishaw (Q), Naomie Harris (Moneypenny), Rory Kinnear (Tanner), Jeffrey Wright (Félix Leiter) et Léa Seydoux (Madeleine Swann).