BOX-OFFICE U.S. : DES FILMS ET DES CHIFFRES

Ouais, donc c’est confirmé pour le succès !

Et pour Un Raccourci dans le temps (budget : 100 millions), l’échec se confirme puisque le film reste bloqué sous les 90 millions de dollars de recettes. Mais bon, on va dire que Disney se console avec Star Wars et Marvel…:wink:

… mais confirme, après John Carter / Lone Ranger / Tomorrowland, que ses films hors franchises déjà installées sont des échecs.

Analyse qui aurait mérité d’être un peu plus approfondie peut-être: Pourquoi Marvel Studios est bien meilleur que DC Comics?

A vrai dire c’est carément trop léger avec des affirmations qui me semblent très hasardeuses.

C’est trop léger, oui, mais le principe de base (Marvel colle au maximum aux éléments les plus connus/les plus consensuels de son univers, que ça soit les sagas/les versions des personnages/le graphisme/les choix de narration, là où DC a fait le choix d’un graphisme très travaillé, d’une narration spécifique et d’une orientation clivante via Snyder) n’est pas faux.

Très clairement, avec Iron Man mais surtout depuis Avengers (qui a littéralement finalisé la formule entamée par Jon Favreau et Feige, et qui est maintenant appliquée dans quasi chaque film Marvel [à vrai dire, il n’y a que les films de Gunn qui divergent un tout petit peu]), Marvel Studios délivre cette fameuse formule, qui est très consensuelle, positive et offre, grosso-modo, ce que la majorité attend d’un film de super-héros.

A contrario, DC Films (ou le DCEU, qu’importe) a fait le choix, d’une part, de précipiter la construction d’un univers partagé (Man of Steel n’était pas prévu pour être un premier jalon et, à la différence d’un Iron Man, n’a pas assez travaillé ses clins d’oeil pour faire naître un univers partagé solide de cette première étape), mais surtout de construire ce dernier sur une note « clivante ».
Dans le sens où le style graphique de Snyder ne plaît pas au plus grand nombre (notamment pour les super-héros : sur 300 ou Watchmen ça passe plutôt bien [quoique je n’aime pas Watchmen] mais les gens s’attendent aussi à du positif dans l’imagerie dans ce domaine), où l’orientation très sombre de ses films ne plaît pas forcément au plus grand nombre, où les thèmes abordés ne plaisent pas forcément au plus grand nombre (notamment aussi tôt : BvS arrive à mon sens bien trop tôt, là où un Civil War est moins sombre dans son approche mais pas dans son fond, mais a du sens après huit ans de films, des interactions et un historique entre les personnages).

Sur un film « one-shot », comme 300 ou Watchmen, l’idée de mettre un Snyder est bonne, clairement ; idem pour un film « divergent » dans un univers partagé (un film par Snyder dans le MCU, ça serait intéressant) ; mais pour lancer un univers partagé, l’approche me semble trop clivante, pas assez universaliste et porteuse.

Ce n’est pas faux, mais j’ai plutôt tendance à penser que c’est beaucoup plus simple d’aborder un univers tel que Marvel où les héros sont plus proches de l’« homme » plutôt que DC où on est plus dans une situation de « Dieux parmi nous ».

Ce sont quand même 2 univers bien différents sur ce point en question et si (pour moi) Marvel a généralement plus eu de succès que DC Comics en comics, c’est surtout explicable avec ces arguments.

Je jetterais pas la faute à Snyder, mais plutôt à Nolan. Nolan est l’architecte du retour de DC au cinéma avec sa trilogie Batman et le tout avec un succès monstre. C’est pas pour rien que DC lui a demandé d’être le producteur et réalisateur sur Superman, poste qu’il a refusé pour ne faire qu’écrire ave son frère et produire.

Le cahier des charges de Snyder est simple, tu sais adapter du super-héros tu l’as fait avec Watchmen, continue d’être un yes man et fais ce qu’on te dit. Snyder est alors pris dans l’approche réaliste voulu par Warner qui ne fonctionne que sur des personnages urbain (on constate d’ailleurs que la version TV de Marvel réussit à faire mieux que Warner sur son terrain).

DC retropédale après le semi (pour moi total) échec de Man of Steel et ramène Batman pour faire vendre avec un Affleck qui a le controle partiel sur le personnage car vu comme le sauveur. Au final ca donne le très mauvais BvS, et un ben qui lache le tout juste après le film.

Ce pauvre Snyder lui a fait ce qu’on lui demande sans compter qu’il a pas pu faire ce qu’il voulait sur JL a cause du drame qui l’a touché, mais qui arrange bien tous le monde au final.

Moi, j’accuserais directement DC !

Ou alors, plus simple, Snyder est un mauvais réal qui fait des films de merde

(mon explication est la meilleure cherchez pas)

Ou alors Nolan et Snyder sont tous les deux de mauvais cinéastes… :thinking:

Tu tends une perche à Jim, là …

Voulant être gentil, je ne voulais pas mettre le deuxième tocard dans le même panier

Oui enfin ça, c’est une vision moderne et une simplification que les médias adorent. Mais au final, des héros « divinisés », chez DC, c’est surtout depuis la JLA de Morrison, donc c’est assez « récent » en comparaison de l’histoire de cet univers (et on peut remonter à l’immédiat après-Crisis, quand DC tentait de mettre les créations de Kirby partout, dans les titres Superman, dans Legends, dans Cosmic Odyssey, et confrontait les héros à la divinité dans une perspective mythologie, « héros » voulant signifier, en gros, « demi-dieu »).
Mais c’est récent, et un peu facile intellectuellement.
Parce qu’il faut être clair, dans les années 1970, le clivage entre les éditeurs ne s’articulait pas en « humain / dieu », mais en « problème / pas problème ». Les héros DC avaient des alter ego bien implantés socialement parlant (à part ce gros naze de Hal Jordan pas capable d’avoir un boulot stable) : Wayne et Queen étaient riches, Kent et Allen avaient des boulots bien en vue, Jones était flic, etc etc.
Et si l’on garde cela en tête, on constate qu’une partie de la réussite des séries Flash, Arrow ou Supergirl (que je connais carrément moins), c’est de prendre le temps de construire les environnements sociaux de ces personnages bien intégrés. C’est différent de l’approche Marvel avec des gens qui « survivent » dans la société, mais c’est un tremplin à une plus grande réussite en termes d’adaptation.
Et justement, déconnecter les super-héros DC de leur alter ego (ce que font les films, mais aussi ce qu’a fait la maison d’édition lors du nioufiftitou), c’est sans doute l’un des éléments qui a nourri l’échec. Man of Steel s’ingénie à gommer Clark Kent de l’équation, or justement, on sait que c’est par lui que passe sinon l’identification du moins l’empathie. De même, la trilogie de Nolan s’est efforcée de démontrer que que Bruce était le masque, et Batman l’être véritable. Là encore, à vouloir mythifier les héros, on les vide de leur sens.
Cette mythification des héros (qui les déshumanise sans les diviniser), elle remonte peut-être à Alex Ross et à son considérable travail iconique (là, je crois que l’adjectif est mérité, pour une fois), à travers Kingdom Come, ses albums format tabloïd ou ses multiples posters et couvertures. Mais avec le temps, j’y vois une fausse route, une impasse.

Jim

Et du coup, on vomit !

(oui, je sais où est la sortie … désolé, je n’ai pas su résister)

En fait je pense ça depuis tout jeune à l’époque des dessins animés avec la ligue des justiciers , donc si à une dizaine de pige je pensais déjà ça… Bah ça ne devait pas être si récent (même si je suppose que le DA a du s’inspirer du run de momo ?)

euh … « j’ai droit de dire une connerie ? »

Depuis quand tu demandes ? xD

Bah là … ça peut toucher personnellement, donc bon, je préfère avoir l’aval …
(et puis quitte à être dans les vieilles références)

Lol je m’en fous totalement lâche toi ma poule ^^