BROTHERS t.1-3 (Sho-u Tajima)

La critique par JoeHarper est disponible sur le site!

Un nouveau manga nous racontant une histoire incestueuse débarque dans nos contrées.

Alors que certains des titres abordant ce thème sont d’une qualité très douteuse (voir Forbidden love ou Secret sweatheart), le tome 1 de Brothers prend l’autre direction, et on semble se retrouver face à un très bon seinen.

Au niveau des dessins, le manga datant de la première moitié des années 90, on constate qu’il sont par moments un peu irréguliers et hésitants, cependant ils sont très loin d’être mauvais et servent fort bien l’histoire. Et peu à peu, on commence à reconnaître le trait de Sho-u Tajima, le dessinateur de MPD Psycho.

En ce qui concerne l’histoire, Tajima nous sert un premier tome délicieux. On suit avec un grand plaisir les déboires de ces 2 frères amoureux secrètement de leur soeur. Nos trois personnages principaux ayant des caractères bien trempés, ce tome 1 nous réserve son lot d’humour, mais il y a surtout cette histoire finalement pudique et touchante, lorsque l’on voit ces deux frères se confronter et à la fois se soutenir, devant cet amour incestueux, tout en ayant le souhait de protéger leur soeur par tous les moyens.

Un très bon premier tome donc, et si certains sont rebutés par le fait que ce soit une histoire d’amour incestueuse, et bien je leur conseille vivement de franchir le cap :wink:

Oyé oyé, après plusieurs retards, Glénat nous sort enfin en France B.R.O.T.H.E.R.S, le manga qui a révélé Sho’u Tajima au grand public Japonais.

Note: Cette critique est réalisée le jour de la sortie du volume 1 et ne se base que sur ce volume. Je ne sais pas du tout comment l’histoire évoluera par la suite.

Présentation :
Brothers, c’est l’histoire de 2 frères : Shunpei et Kyohei Akai. Le premier est un élève normal, le deuxième est un rebelle.
Entre eux deux, Anko, une jeune fille populaire dans leur école.
Le point commun entre ces 3 jeunes ? Ce sont des triplés Dizygotes.
L’histoire se base sur Shunpei, ou Shun-shun comme l’appelle Anko. Le problème de ce garçon vient de sa relation avec sa soeur : Il est amoureux d’elle et ne l’a avoué à personne.
Losqu’un jour son frère Kyohei tabasse un camarade parce que celui-ci voulait sortir avec Anko, Shun comprend alors que Kyo est lui aussi amoureux de sa soeur.
Les deux frères se mettent alors à se battre puis finalement décident de faire une trève en attendant de rentrer au lycée.
Ils sortent alors chacun de leur côté avec une fille mais Anko semblerait éprouver de la jalousie envers-elles… Est-ce vraiment le cas ?

L’auteur et le dessin :
Ce manga date du début des années 90 et ça se sent. Son style graphique est encore hésitant, on oscille entre du Kazuchi Hagiwara, du Range Murata ou du Hiroyki Asada et on sent déjà le futur style qu’il aura pour des manga comme MPD Psycho.
Cependant, on peut constater que déjà à l’époque, il prenait une attention particulière dans ses dessins pour qu’on puisse identifier l’époque. En effet, on retrouve une foule de détails qui permettent immédiatement de montrer qu’on est dans le début des années 90 : Les voitures dessinées, les programmes à la télé, les styles vestimentaires ou même le Mac Do :smiley:

L’adaptation de Glénat :
Bon, là on arrive aux choses qui fâchent. Il fallait bien quelque chose pour gâcher tout ça. Comme d’habitude avec Glénat, le papier est de bonne qualité et l’impression fine fait bien ressortir les détails des dessins de Sho-u Tajima et on a bien les 4 pages couleurs au début du manga.
Le lettrage de Bakayaro! est toujours aussi simpliste, les onomatopées ne sont pas retouchées (ça ne me dérange pas du tout, au contraire), par contre la police utilisée pour leurs traductions n’est pas toujours bien adaptée. Et surtout, les textes en Jap dans le dessin, comme des pancartes, ne sont pas toujours retouchés.
L’autre problème vient aussi de l’adaptation d’Anthony Prezman. Je n’ai pas souvenir d’avoir lu des manga avec son nom. En tout cas, ça faisait longtemps que j’avais pas tiqué sur autant de choses (Depuis le volume 1 de « c’était nous »). Certaines tournures de phrases sont lourdes, très lourdes, ça gâche la lecture. J’espère qu’il va s’améliorer ou être changé.

En conclusion, malgré l’adaptation de Glénat très moyenne, Brothers semble être bien parti pour être une série sympa. Et si l’inceste semble être à la mode en ce moment, vu le nombre de séries qui traitent de ce sujet, celui-ci semble se différencier des autres de par sa narration.

pas mon truc du tout les histoires incestueuses entre frères et soeurs!
enfin, je pense que ça peut toujours être mieux que forbidden love!

Un nouveau manga nous racontant une histoire incestueuse débarque dans nos contrées.

Alors que certains des titres abordant ce thème sont d’une qualité très douteuse (voir Forbidden love ou Secret sweatheart), le tome 1 de Brothers prend l’autre direction, et on semble se retrouver face à un très bon seinen.

Au niveau des dessins, le manga datant de la première moitié des années 90, on constate qu’il sont par moments un peu irréguliers et hésitants, cependant ils sont très loin d’être mauvais et servent fort bien l’histoire. Et peu à peu, on commence à reconnaître le trait de Sho-u Tajima, le dessinateur de MPD Psycho.

En ce qui concerne l’histoire, Tajima nous sert un premier tome délicieux. On suit avec un grand plaisir les déboires de ces 2 frères amoureux secrètement de leur soeur. Nos trois personnages principaux ayant des caractères bien trempés, ce tome 1 nous réserve son lot d’humour, mais il y a surtout cette histoire finalement pudique et touchante, lorsque l’on voit ces deux frères se confronter et à la fois se soutenir, devant cet amour incestueux, tout en ayant le souhait de protéger leur soeur par tous les moyens.

Un très bon premier tome donc, et si certains sont rebutés par le fait que ce soit une histoire d’amour incestueuse, et bien je leur conseille vivement de franchir le cap :wink:

Je l’ai feuilleté quand on l’a reçu et ce premier tome m’a laissé dubitative. Bon d’abord il y a le graph qui me rebute un peu et puis je ne sais pas… mais je ne suis pas très branchée inceste non plus.

Sans doute le lirais-je au moins par curiosité.

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La première moitié de ce deuxième tome voit Kyo-Kyo et Shun-Shun en proie au doute: Anko est-elle réellement leur soeur ? Non sans humour, et toujours avec pudeur et légèreté, la réponse à cette question est donnée, mais laisse des doutes aussi bien aux deux frères qu’aux lecteurs.
La seconde moitié du tome s’éloigne de tout cela, pour s’attarder sur des personnages secondaires intéressants, notamment le mystérieux Kai, qui semble avide de vengeance envers Kyo-Kyo. Nos triplés seront également amenés à héberger Kiriko, un drôle de personnage dont on ne sait pas trop s’il s’agit d’un garçon ou d’une fille, et qui s’avère être le (la) petit(e) ami(e) d’Amakawa.
De plus, ces deux-là semblent avoir un lien avec Kai. Les principaux éléments sont déjà donnés sur tout cela dans ce tome. Bien entendu, l’amour que porte les deux frères à leur soeur est toujours au centre de l’histoire, mais semble moins présent.

On peut noter une certaine maladresse de la part de Sho-u Tajima dans les dessins, mais étant donné que Brothers date de ses débuts et que c’est le manga qui l’a révélé au grand public, on lui pardonne facilement. Et il est intéressant de constater que le trait, finalement, se rapproche déjà de MPD Psycho.
La narration est également un peu maladroite, mais cette impression est sans doute due à quelques tournures de phrases assez lourdes dans la traduction de l’édition de Glénat.

Mais qu’importe, Brothers est une oeuvre de jeunesse sincère et plaisante à suivre, et l’accroche du tome 3 en fin de volume promet une suite particulièrement intéressante.