BULLET TRAIN EXPLOSION (Shinji Higuchi)

When the Hayabusa 60 bound for Tokyo is threatened with a bomb that will instantly detonate if it slows below 100 km/h and the bomber demands a ransom of ¥100 billion for the lives of everyone aboard, the train’s crew, as well as government authorities, must race against time to find the bomber and defuse the bomb while keeping the train and its passengers safe.

Action/thriller
Long métrage japonais
Réalisé par Shinji Higuchi
Scénarisé par Kazuhiro Nakagawa et Norichika Ōba d’après le film de Junya Sato
Avec Tsuyoshi Kusanagi, Kanata Hosoda, Non, Takumi Saitoh…
Titre original : Shinkansen Daibakuha
Année de production : 2025
Sur Netflix le 23 avril 2025

Il s’agit du remake de ce film catastrophe des années 70 :

En dehors de cette ce besoin délirant de faire des films de plus de deux heures sans arriver à en maitriser le rythme, ce remake (en fait une suite) est un sacré beau morceau qui se distingue (comme pour Shin Godzilla) dans sa capacité à questionner les failles de la société japonaise.

Au delà de la maitrise des effets spéciaux et la mise en scène de moments bien tendu du slip sans jamais exagérer l’ampleur, il y a surtout une film qui arrive fréquemment à prendre le contre-pieds de ce qu’on attend généralement d’un film catastrophe. Les personnages ne correspondent ainsi jamais au cliché qui est fait d’eux à la base mais surtout le film se tient sur une ligne de crête sacrément jouissive : montrer que l’humain est bon tout en démontrant que la catastrophe est née de l’hypocrisie et du déni totale de la société vis à vis de sa propre violence (mais bon, c’est pas bégueule ailleurs aussi on est capable de détourner les yeux sans problème).

A ce titre la révélation des motivations du poseur du bombe fait bien mal, rabat les cartes et permet de relancer l’histoire dans une dernière partie qui, là aussi, ma bien surpris dans sa capacité à ne jamais être là où on l’attends.

Du tout bon

(mais punaise arrêtez avec les durée de plus de deux heures si c’est pour rallonger des scènes et répéter des trucs qu’on sait)

3 « J'aime »

Bullet Train Explosion renoue avec une approche un peu oubliée du film à grand spectacle qui se concentre autant sur les péripéties que sur les personnages.
Effectivement, au bout d’1h30, quand j’ai vu qu’il restait 45min, je me suis demandé où allait m’emmener le film. Parce que c’est vrai qu’il est assez imprévisible, dans son refus de proposer des archétypes ou des situations balisées. Même la critique politique n’est pas aussi manichéenne. À l’instar de Godzilla Minus One, Je pensais que le film s’orienterait vers la thématique du « peuple, » prenant l’initiative et la responsabilité que la politique n’assume pas, mais ce n’est pas aussi simple (simpliste). Tout comme certains personnages, dont on pense deviner les archetypes, qui s’éloignent rapidement du role qu’on pourrait leur attribuer.
Et visuellement, c’est la claque !!

Excellent !