CAPTAIN AMERICA #1-19 (Brubaker / Davis, Zircher, Eaton)

qu’il écrit comme des personnages masculins, d’ailleurs.

Jim

dans ses romans il est parfaitement à l’aise avec les persos masculins

qu’il écrit comme des persos féminins?

[quote=« Jim Lainé »]

qu’il écrit comme des personnages masculins, d’ailleurs.

Jim[/quote]

Pas nécéssairement, je trouve qu’il leur enlève le côté nunuche que certains scénariste donne, c’est clair que ses personnages feminins sont forts, mais de là à dire qu’il les écrits comme des mecs non.

Ouaip, pareil, à une autre époque cette nouvelle m’aurait enchanté, mais bon JRJr, désormais je n’attend plus rien de lui malheureusement.
[size=85]Après, je ne demande qu’à être agréablement surpris et contredit de sa part, car je pense qu’il est encore capable d’en foutre plein lavue.[/size]

Remender sur ce titre, par contre, ça me rend curieux, je me demande bien ce qu’il pourrait faire avec Cap ([size=85]et j’imagine en plus qu’il va amener Deathlock avec lui sans doute ! :slight_smile: [/size]).

[quote]**CAPTAIN AMERICA #15 **
ED BRUBAKER & CULLEN BUNN (w) • SCOT EATON (a)
cover by STEVE EPTING
“NEW WORLD ORDERS”
• Still reeling from Hydra’s Madbombs, Cap finds himself the target of a vicious media smear campaign.
• Who are the Discordians and what will they blow up next…?
• Brought to you by Eisner award winner Ed Brubaker & Cullen Bunn (FEAR ITSELF: THE FEARLESS; CAPTAIN AMERICA & HAWKEYE) with superstar artist Scot Eaton (SECRET AVENGERS).
32 PGS./Rated T …$3.99
[/quote]

source : www.newsarama.com

[quote]CAPTAIN AMERICA #16
ED BRUBAKER & CULLEN BUNN (w) • SCOT EATON (a)
cover by STEVE EPTING
• Discordian cells attack American interests all over the world!
• Shock journalist Reed Braxton is turning the public against the Sentinel of Liberty.
• But if Reed Braxton is dead, who the heck is that on LIVE television?
32 PGS./Rated T …$3.99
[/quote]

source : www.newsarama.com

[quote=« KabFC »]

qu’il écrit comme des personnages masculins, d’ailleurs.
Pas nécéssairement, je trouve qu’il leur enlève le côté nunuche que certains scénariste donne, c’est clair que ses personnages feminins sont forts, mais de là à dire qu’il les écrits comme des mecs non.[/quote]

Ouais, c’est sûr, elles boivent, elles fument, elles cognent, elles tuent, elles disent des gros mots, c’est à peine si elles crachent pas par terre. En plus, la moitié du temps, elles sont lesbiennes, grosses facilité d’écriture. Du sensationalisme à trois balles.
À part Tara Chace dans Queen & Country, et peut-être Carrie Stetko dans Whiteout (et encore), elles correspondent toutes à ce modèle. Même dans la série Atticus Kodiak, on a ce genre de personnages : mais au moins, le héros lui-même s’en plaint, ce qui montre que Rucka n’est pas dupe (et que c’est un choix conscient). Le comble, c’est sans doute Mim Bracca dans Traquée par son passé, un ramassis de clichés de la fameuse « femme forte ».
Et je suis désolé, mais si se débarrasser des jupes et du maquillage et des sacs à main, ça revient à écrire des femmes fortes, alors non seulement c’est du cliché, mais c’est du sexisme à l’envers. Des tas de scénaristes sont parvenus à écrire des femmes fortes sans pour autant les attifer en mecs, que ce soit Claremont dans Ms Marvel ou Bruce Jones dans Somerset Holmes. Les scénaristes de la série télé The Closer s’en sortent très bien, à animer une hétérosexuelle dont le seul vice est le chocolat : ses robes à fleur et ses sacs à main gigantesques n’en font pas moins une femme forte.
Faut arrêter de délirer : on dirait que depuis Ripley, il n’y a plus de possibilité de représenter la femme que selon deux modes : jeans baggy et t-shirt (femme forte) ou robe pimpante et sac à main (nunuche). Et Rucka tombe dans ce raccourci facile et tout le monde trouve ça admirable.

Jim

[quote=« Jim Lainé »]
Ouais, c’est sûr, elles boivent, elles fument, elles cognent, elles tuent, elles disent des gros mots, c’est à peine si elles crachent pas par terre. En plus, la moitié du temps, elles sont lesbiennes, grosses facilité d’écriture. Du sensationalisme à trois balles.[/quote]

Il y a des femmes comme ça tu sais.

Je pensais surtout à tara chace et Carrie, ne connaissant pas les autres personnages dont tu me parle tu dois avoir raison

[quote=« Jim Lainé »]
Faut arrêter de délirer : on dirait que depuis Ripley, il n’y a plus de possibilité de représenter la femme que selon deux modes : jeans baggy et t-shirt (femme forte) ou robe pimpante et sac à main (nunuche).[/quote]

Carrie bradshaw et ses copines dans Sex and the city, Miranda Priestly dans le Diable s’habille en Prada, Alicia florrick dans la série The good wife…

Je pense qu’il y a vraiment tout type de femme, de nos jours.

[quote=« KabFC »]

[quote=« Jim Lainé »]
Ouais, c’est sûr, elles boivent, elles fument, elles cognent, elles tuent, elles disent des gros mots, c’est à peine si elles crachent pas par terre. En plus, la moitié du temps, elles sont lesbiennes, grosses facilité d’écriture. Du sensationalisme à trois balles.[/quote]

Il y a des femmes comme ça tu sais.[/quote]

Le problème n’est pas qu’il y ait ou pas des femmes comme ça dans la vraie vie. On s’en fout de la vraie vie, on s’en fout du réalisme, c’est pas la question.
La question, c’est la fiction de Rucka. Et son type d’héroïne. Qui n’est bâtie que sur un seul modèle (et tu as raison de citer plein d’autres exemples, qui vont dans mon sens, merci merci :wink: ). C’est à un point caricatural que dans Gotham Central (certes aidé par son compère Brubaker), il a fait de Montoya une lesbienne alcoolique. Cliché, cliché.
D’une part, s’il voulait utiliser un personnage de lesbienne, il en avait une à disposition, Maggie Sawyer (et nettement moins caricaturale, au demeurant). D’autre part, il n’était pas obligé de verser dans la caricature comme il l’a fait.
C’est comme son personnage de journaliste, dans Punisher : il semble pour l’instant éviter de retomber dans son schéma habituel, mais bon, le coup de la coiffure ratée est vachement parlant, il démontre que Rucka en est resté à une définition superficielle, visuelle et pour tout dire cosmétique de son personnage. Ça rajoute de l’humour, effectivement (et tant mieux, d’ailleurs), et un peu de caractérisation (à la truelle), mais c’est pas d’une subtilité de béton.
Ce que je reproche à ses personnages féminins, c’est qu’ils sont tous sur le même moule. On me dira que c’est de la fixette d’auteur (et de la suite dans les idées), mais à force de lire ses BD et ses romans, j’y vois de la répétition et de la pauvreté.

Jim

[quote]CAPTAIN AMERICA #17
STORY BY Ed Brubaker, Cullen Bunn
ART BY Scot Eaton, Rick Magyar
COLORS BY Guru-eFX
LETTERS BY VC - Joe Caramagna
COVER BY Steve Epting
PUBLISHER Marvel Comics
COVER PRICE: $3.99
RELEASE DATE Wed, September 12th, 2012
• Riots in the streets! Martial law! And Captain America targeted for death by the very people he is sworn to protect!
• Society begins to crumble as the Discordian assault continues and the Omega-Madbombs are unleashed.
• Sharon Carter faces Baron Zemo. Alone. In space.
[/quote]

source : www.comicbookresources.com

[quote]CAPTAIN AMERICA #19
ED BRUBAKER (W) • STEVE EPTING (A&C)
Final Issue Variant Also Available
END OF AN ERA!
• Steve Epting returns for the grand finale of Ed Brubaker’s EPIC RUN on Captain America, and the end of an era!
32 PGS./Rated T …$3.99
[/quote]

source : www.newsarama.com

[quote]CAPTAIN AMERICA #18
ED BRUBAKER & CULLEN BUNN (W) • SCOT EATON (A)
COVER BY STEVE EPTING
Susan G. Komen Variant Cover by DALE KEOWN
• The Omega Madbombs have been unleashed, and no one is safe!
• Agent 13 and Dum Dum Dugan duke it out with Baron Zemo in the depths of space!
• Captain America tackles Codename: Bravo and Queen Hydra with the fate of the world in the balance…But first he has to fight his way through an army of Discordians!
32 PGS./Rated T …$3.99
[/quote]

source : www.newsarama.com

[quote]CAPTAIN AMERICA #19

ED BRUBAKER (W) • STEVE EPTING (A&C)
Final Issue Variant Also Available

END OF AN ERA!
• Steve Epting returns for the grand finale of Ed Brubaker’s EPIC RUN on Captain America, and the end of an era!

32 PGS./Rated T …$3.99[/quote]

Sacré Brubaker, il arrive à faire terminer sa série sur l’enterrement du personnage titre. Bien sûr, il y a une astuce mais c’est bien trouvé. Il met en relief la compassion de Steve Rogers, une attitude qui, hélas, n’est plus toujours de mode. Comme il se doit, c’est l’aspect « legacy » qui est le thème dominant. On a pour la première fois ce que pense Rogers de toutes ces personnes qui veulent prendre la relève chaque fois qu’il se retire.

Hélas, j’ai constaté sur d’autres forums que le message de Brubaker n’a pas été compris. Ainsi alors que cet épisode énonce clairement qu’être Captain America, c’est fini pour un personnage, plusieurs lecteurs ont manifesté le désir que ce personnage se lance dans une nouvelle carrière héroïque

En plus Brubaker nous gratifie d’une postface, en expliquant comment et pourquoi il adore Captain America, comment il en est venu à l’écrire