CAPTAIN AMERICA - FINALE (Collin Kelly, Jackson Lanzing / Carmen Carnero)

https://www.marvel.com/articles/comics/captain-america-finale-1-sends-steve-rogers-future-into-a-spiral

Suite à l’événement « Cold War » (ainsi que le numéro anniversaire Captain America #750 dans la foulée), le run d’un an du duo Kelly/Lanzing sur l’ongoing de Steve Rogers semble déjà toucher à sa fin. C’est en tout cas ce que suggère la publication en août d’une one-shot conclusif.

Ce comic est en quelque sorte l’enfant de Cold War, si je comprends bien.

Oh bah non.

Ça sent la nouvelle vague de relaunchs (pour DD, Cap, Thor & Danvers).

L equipe dit qu elle a encore des choses à dire
ca sent plus le relaunch ou reconfig genre en Invaders ou en Bucky (si…)

Y a déjà deux aftermath (symbol of truth je sais plus combien et Cap 750)
Là y a un truc autour de steve… il change peut etre d’identité… ou il remeurt…

alors que débute Uncanny Avengers ?

Hum…

Captain America – Finale #1

CAP’S FINAL STAND!

Captain America takes his final stand against the Outer Circle! Using information gathered from friends on the inside, Steve Rogers sets his sights on releasing the world from the Outer Circle’s influence and ending the Century Game for good.

  • Writers: Jackson Lanzing, Collin Kelly
  • Artist: Carmen Carnero
  • Colorist: Nolan Woodard
  • Letterer: Joe Caramagna
  • Standard Cover Artist: Carmen Carnero & Alejandro Sánchez
  • Variant Cover Artist: Greg Land
  • Executive Editor: Tom Brevoort
  • Editor: Alanna Smith
  • Assistant Editor: Kaitlyn Lindtvedt
  • Format: Ongoing Series
  • Page Count/Cover Price: 36 pages,/ $4.99

Cap’s mighty shield one last time in the explosive conclusion to CAPTAIN AMERICA: SENTINEL OF LIBERTY in Captain America – Finale #1 August 23, 2023, from Marvel Comics

Un final précipité, par principe frustrant, mais qui retombe sur ses pieds.
Collin Kelly & Jackson Lanzing ont trop peu de pages pour finir réellement leur saga sur l’Outer Circle, donc ils font vite et presque bien.
Ici, Bucky vient confronter les survivants de l’Outer Circle dans leur citadelle, construite et dirigée par The Machine. En parallèle, Cap’ attaque avec Sharon/Destroyer et le robot désormais Nomad. Ils découvrent que l’Outer Circle a réuni des super-vilains pour les stopper (Vipère, Crossbones, Taskmaster), mais ils les battent (en une double page). Ils se séparent, Cap’ file vers le coeur de l’action alors que Sharon et Nomad doivent gérer une armée de robots. Ils commencent à céder, mais Ian arrive avec les troupes de la Dimension Z connues comme ses Howling Commandos. Au coeur de l’Outer Circle, The Love fuit, Bucky confronte les autres. The Money veut s’échapper mais le chat de Bucky le gêne et il tombe mortellement. Cap’ affronte The Machine, qui révèle être la mère du créateur du bouclier, et l’a donc manipulé. Cap’ lui envoie le bouclier, et un dispositif caché anéantit The Machine de l’intérieur. The Power provoque Bucky, qui le met en joue. Cap’ arrive, ils parlent… et Bucky décide de ne pas le tuer. Finalement, ils l’amènent en Latvérie car The Power est le frère de l’ancien Roi, qui a provoqué la mort des parents de Doom ; qui entend parfaire sa vengeance avec lui. Finalement, Steve et Sharon rentrent, Steve retrouve ses voisins et valorise l’action « tous ensemble ».
Ce n’est pas loupé, et c’est déjà ça. Les deux scénaristes ont trop peu d’espace pour bien finir leur saga, et font ce qu’ils peuvent. On a clairement un embryon de ce que ça aurait pu être, avec notamment les oppositions aux super-vilains face aux Invaders menés par Cap’. L’ensemble donne un sentiment de facilité, avec The Love qui part, The Machine vaincue par un dispositif top secret, The Money qui trébuche… ça passe, mais c’est facile. Même la posture de Bucky est trop facile : il se contente d’être là et de sourire, puis de décider de ne pas tuer. Dommage, vraiment, mais la lecture n’est pas non plus désagréable : ça se lit, ça reste prenant et c’est agréable d’avoir une fin. Elle est juste très frustrante.
Graphiquement, Carmen Carnero assure : ses planches sont belles, réussies et riches. La double-page contre les super-vilains est top, ses personnages aussi. Belle révélation ici.

Une fin frustrante, mais cohérente et correcte. C’est déjà ça.

Tout a fait ca.

Un run avec une forme de narration old school (pas trop) mais des points assez moderne.

On pourra regretter ce qu il aurait pu apporter.

Les ventes n auront pas permis d aller plus loin

J attend tbolts avec impatience

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