Projeté loin de chez lui, Captain America se retrouve dans le monde inhospitalier de la Dimension Z. Pas de pays, pas d’alliés… la Sentinelle de la Liberté n’a plus rien à protéger ! À part, peut-être, le bien le plus précieux de son ennemi Arnim Zola : son fils ! Avec des suppléments inédits !
(Contient les épisodes US Captain America (2013) 1-5)
Moi aussi, mais comme je l’a dit ailleurs le prix de ce recueil est loin de me faire plaisir.
Je vais donc m’en passer, jusqu’au moment où une occasion plus en accord avec mon budget se présentera.
Non, chez **Panini **, en ce moment je lis deux kiosques (de manière régulière) : Deadpool et Facteur X (plus un trucs ou deux à l’occasion), et pratiquement rien en librairie non plus d’ailleurs.
D’ailleurs puisque tu en parles , la différence de prix entre un Avengers Universe et ce recueil est assez indécente : 4,80 EUR (112 pages) pour le premier cité et 14,95 EUR (128 pages) pour le recueil de Captain America.
C’est la reprise à l’identique des TPB ricains…proposer un pavé de 250 pages n’aurait pas été raccord avec le reste de la collection Marvel NOW…et Artie se serait encore plus plaint du prix…
C’est pas faux, cependant il s’agit de ma part d’un regret et pas d’une plainte.
Je regrette que la BD ne deviennent d’une manière générale disons, accessible qu’à des gens qui peuvent se permettre de payer de tels prix (en disant cela il ne faut voir aucune stigmatisation de ceux qui peuvent le faire).
Même s’il est possible de suivre cette aventure en l’occurrence, dans les publications kiosque à moindre prix me direz-vous.
Mais ce n’est pas le cas en fait, car si je ne suis intéressé que par cette histoire par exemple, pour lire 5 épisodes (le contenu de ce recueil) je vais devoir débourser 24 EUR, et ceci sans les inédits présents dans ce recueil.
Donc oui je regrette que la BD deviennent aussi chère, mais je ne m’en plaint pas.
Avec le recul (pour l’avoir lu en kiosques), je garde un grand souvenir de cette saga couillue, qui renoue avec l’inspiration très SF dont le perso peut se colorer à l’occasion, à l’opposé de l’approche Brub’ par exemple.
C’est certes un peu long, mais cette narration est une bonne manière de faire ressentir le calvaire de Cap’ (tout ce temps perdu). Les rebondissements à la fin claquent bien le beignet (comme Remender sait faire) et nouent la gorge, avant qu’une dernière page magnifique conclusive à la saga ne vienne « ouvrir » tout ça.
Une page mémorable de l’histoire du personnage.
Je viens de relire l’arc pour un article et je viens de tilter que le problème se trouve surtout dans la deuxième partie de l’histoire. Pile au moment où on arrive dans la partie finale (le retour dans la base de Zola) les numéros s’enchaîne et ne racontent pas grand chose.
Alors que le calvaire et la gestion de ces années qui coulent était bien faite dans les premiers épisodes, Remender commet l’erreur de conserver le même rythme alors qu’on désire quelque chose de plus rapide.
(sur les 10 épisodes tu en a cinq durant le long périple et cinq autres sur la bataille finale avoue que c’est une drole de répartition)
Oui, c’est pas faux ce que tu dis là, mais quelque part je le voit aussi comme Remender ayant bien conscience d’écrire certes une longue saga en dix chapitres mais aussi un « monthlie », avec ce que ça implique de cliffs qui claquent et laissent le lecteur pantelant. Et y’en a eu dans le genre durant la saga (même dans la première partie, avec le final du troisième épisode).
C’est vrai que ça déséquilibre un peu l’histoire, ceci dit… Mais c’est typiquement le genre de récit ambitieux, novateur et pourvu d’un vrai souffle (avec un perso pas si facile à écrire) où les défauts passent à l’arrière-plan, pour moi.
Il est aussi bon de noter que c’est Marvel qui a demandé à Jason Aaron et à Rick Remender d’imaginer de longues sagas pour le lancement de Thor et Captain America.
A titre personnel, je trouve Remender moins intéressant lorsqu’il travaille sur un héros solo que lorsqu’il se dépatouille avec plusieurs caractériels. L’absence d’interactions l’oblige à user de lourds monologues, souvent répétitifs (voir Venom et Captain America) et de plus en plus redondants (si la nouvelle série Captain America démarre sur les chapeaux de roues, les captions de Sam Wilson sont identiques à celles de ses prédécesseurs).
L’autre problème de Dimension Z (en tout cas, lors de ma première lecture qui date de la sortie v.o.) c’est l’utilisation du temps, de l’apprentissage, de la découverte de Ian et de sa sœur auxquels le lecteur passe complétement à coté. On a un peu de mal à croire aux années qui passent et beaucoup de mal à s’impliquer émotionnellement, même lors de la scène fatidique avec Ian.
Je finis par me dire que Remender aurait dû non pas écourter son voyage dans la dimension de Zola mais l’allonger avec des arcs plus restreints, permettant vraiment au lecteur de s’attacher à l’univers, aux personnages, aux différentes races, avant de réinjecter Captain America dans l’actualité comme un véritable soldat « hors du temps ».
Je crois aussi que ça aurait été intéressant que tout ça s’étale sur quelque chose comme 25 épisodes, en plusieurs arcs… La saga aurait certainement eu plus de poids.