Description: War of the Realms tie-in. The Dark Elf King Malekith and his allies have conquered Earth! At least, they think they have – and they’ve divided the spoils accordingly, with the Enchantress raising an army of the dead and staking her claim on South America. But if the Enchantress is expecting a royal welcome, she’s forgotten what she’s dealing with – Earth isn’t going down without a fight. And as Captain Marvel leads Doctor Strange and Black Widow into the land of the dead, nothing about this mission will be what our heroes expect.
Clap de fin pour cette petite saga en tie-in à War of the Realms, très drôle et rafraîchissante. L’Enchanteresse a échangé les corps de Captain Marvel et Dr Strange, et ces deux forts caractères ont beaucoup de mal à s’y faire ; Black Widow subit leurs humeurs avec un flegme très drôle, alors que ces mêmes échanges sont eux-mêmes hilarants.
Kelly Thompson s’amuse clairement dans cette saga, et moi aussi. L’opposition de l’Enchanteresse n’est qu’un prétexte à de bons mots entre les personnages, et l’auteure gère parfaitement son casting. Le dynamisme nerveux de Carol entre en contact brutal avec l’exigence professorale de Stephen, et Natasha est extrêmement réjouissante en héroïne blasée de ses deux amis.
Evidemment, l’ennemie est vaincue, chacun retourne chez soi, mais je me suis bien amusé. Annapaola Martello livre de jolies planches, avec une belle ambiance et des portraits de personnages bien croqués.
Une belle réussite, très humoristique ; mais la dernière page annonce la suite, et semble plus sombre. M’enfin, j’ai déjà bien rigolé là, alors vivement la suite !
Description: From the moment she returned to full-time Avengers duty in New York City, Captain Marvel’s life has been nonstop…and slightly weird. But she’s about to take on a brand-new threat - and a very old one! When her Kree heritage is exposed to the world in dramatic fashion, Carol goes from most beloved hero to public enemy number one overnight – and it’s pushing her to the darkest edge. Can she save the day even while the world turns on her? Does she want to
Kelly Thompson est définitivement une bonne auteure, et une scénariste inspirée, ici ; mais maline, surtout. Après avoir très bien lancé de nouvelles bases dans le #1, avec un casting secondaire solide et une bonne orientation pour « l’héroïne préférée » de Marvel, elle a enchaîné avec la lutte contre Nuclear Man et un tie-in rigolo à War of the Realms. Et elle utilise ici ce numéro, très dense, pour tout simplement… faire chuter Carol de son piédestal.
Tous ceux qui ne supportent pas que Marvel ait « forcé » la popularité et l’importance de Carol Danvers pourraient être ravis, car Thompson organise ici six jours qui « brisent » autant la confiance de l’héroïne que sa réputation. Les révélations de la saga The Life of Captain Marvel sont publiques, le monde comprend qu’elle est à moitié Kree ; ils voient ensuite Carol échouer à stopper une nouvelle attaque ennemie, similaire à celle du #1, et elle sort un pilote Kree de l’eau. Il n’en faut pas plus pour que le monde pense qu’elle collabore avec, alors que Star, nouvelle super-héroïne, assure à sa place, car Carol semble affaiblie. Carol est carrément virée de l’US Air Force et en vient à envisager de boire ! Mais Spider-Woman a organisé une intervention avec plusieurs copines, ce qui fait du bien mais interroge car la session de « libération » face à She-Hulk laisse Carol fatiguée, ce qui surprend. Mais moins que l’arrivée de la Kree Minerva, qui propose de l’emmener sur un monde où on l’acceptera… et Carol la suit !
Un numéro très dense et riche. Kelly Thompson lâche les chevaux, et profite de ce qu’elle a mis en place pour taper fort et dur ! Et ça marche ! L’auteure démontre son talent en manipulant très bien les pièces de son jeu, tout fonctionne très bien. Les enchaînements sont bons, les dialogues sont parfaits, les caractérisations aussi. La relation entre Carol et ses copines est vraiment super, et l’ensemble est vraiment excellent car réaliste et crédible ; c’est fort, c’est beau, et ça sonne très juste. Le final surprend, j’ai hâte d’en savoir plus, mais je suis passionné par la série et j’adore cette Carol.
Une réussite complète, magnifiée par le trait de Carmen Carnero, qui livre des planches belles et dynamiques. Une belle maestria graphique, qui permet à ce numéro d’être une très, très bonne lecture. Vite, la suite !
J’espère juste que la série vend bien, ce serait terrible que ce que je considère comme la première vraie bonne série sur Carol en Captain Marvel s’arrête !
CAPTAIN MARVEL #9
JUN190958
(W) Kelly Thompson (A) Carmen Nunez Carnero (CA) Mark Brooks
A STAR RISES, ANOTHER FALLS!
Being Captain Marvel has been the greatest joy of Carol Danvers’ life. But a new hero is rising to the limelight – just as Carol’s own powers begin to fail her. With everyone now believing she’s a Kree traitor, Carol can’t help but wonder…does the world even need Captain Marvel?
Rated T+
In Shops: Aug 14, 2019
SRP: $3.99
Oui, ressuscité sur la fin du run de Bendis dans Iron Man. Réutilisé par Slott dans la nouvelle série, bien qu’il ne supporte plus d’être enfermé dans une armure. Et remis avec Carol ici.
J’avais beaucoup aimé son premier story-arc.
J’ai complètement « pas-lu » la suite, mais je me suis fadé son dernier épisode, giant-sized, où il range ses jouets.
Je suis très fan du travail de Kelly Thompson ici. Celle-ci semble vouloir lier tous les événements intervenus depuis le #1, mais aussi surfer sur The Life of Captain Marvel, une saga et un retcon qui m’ont plu. Cool.
Carol n’est pas dupe de l’offre de Minerva, et enquête dessus avec Rhodey. Elle rejette l’offre d’Abigail Brand, qui veut la soutenir malgré son expulsion de l’US Air Force, et découvre un autre Kraken à l’endroit où le traceur que Carol a placé sur Minvera se trouve. Un Kraken comme celui qu’elle a affronté récemment… la lutte est déséquilibrée, et Carol est sauvée par l’étrange Star. Elle accepte d’être examinée par Tony Stark, qui trouve un étrange élément en elle. Carol amène Spider-Woman chez elle, dans le Maine, dans une « Captain-Marvel-Cave » plutôt cool ; et l’élément en elle correspond à un des éléments Kree de The Life of Captain Marvel. Carol abandonne Jessica, pense retrouver Minerva… mais ne trouve que Minerva vaincue, quelqu’un d’autre tire les ficelles !
Un bon numéro, dense et intense. Kelly Thompson gère idéalement son casting, même si elle se concentre ici sur Carol (elle me fait aimer ce personnage avec qui j’ai eu tant de mal), Rhodey (très bien), Tony et Jessica Drew (parfaits dans leurs rôles). Le « jeu de piste » est classique mais bien fichu, et l’ensemble est autant fluide que cohérent.
J’apprécie particulièrement la caractérisation, les dialogues, et les multiples rebondissements. Il se passe beaucoup de choses, tout semble lié, et ça me plaît beaucoup. Carmen Carnero livre de très belles planches, et même si son style n’est pas flamboyant, il fonctionne et livre de très bons moments.
Je suis fan ! Vivement la suite.
Description: It’s official: New hero Star is in and Captain Marvel is out! As Carol struggles to deal with her changing role and unravel the mystery of what is happening to her powers, a risky new alliance she’s forged may turn out to be even more dangerous than she expected. Will Carol be willing to make the ultimate sacrifice to save a world that has turned on her?
Kelly Thompson réunit les éléments de son run pour, déjà, un sommet dans ses intrigues ; ça fonctionne bien. Et ça tape dur.
Carol amène Minerva, découverte blessée, chez Tony. La Kree s’explique : c’est bien elle qui a monté le public contre Carol / c’est elle qui a libéré les Krakens / c’est elle qui manipule depuis des mois. Elle veut pousser Carol à collaborer avec elle pour sauver les Kree. Elle a cependant utilisé des cobayes humains pour créer des « bâtards » Kree-Humains pour repeupler les Kree. Elle a intégré un dispositif dans Carol, qui siphonne son énergie pour la transmettre à une autre ; la super-héroïne Star. Carol va en pleine ville et appelle Star, les deux se battent. Carol s’arrache l’émetteur pour affaiblir Star, qui révèle un visage violent, mais ça ne fonctionne pas. Star révèle être la journaliste du #1, terrorisée par la violence de ce monde et qui « doit » se protéger, donc être ultra-puissante ; et elle révèle avoir lancé une infection globale, qui absorbe l’énergie des new-yorkais pour augmenter sa puissance.
Bon, clairement, le « plan » du personnage à la fin fait penser aux savants fous à l’ancienne. Mais ça ne gêne pas la lecture d’un bon numéro, qui relie les éléments installés par Kelly Thompson. L’auteure parvient à rendre l’ensemble dynamique, en insistant sur la caractérisation et les dialogues, toujours excellents. J’adhère vraiment à sa Carol, définitivement sympathique et agréable alors que je ne l’ai pas supporté ces dernières années.
L’intrigue elle-même est pertinente, la gestion de Minerva est bonne, et l’explication se tient ; c’est agréable. L’ensemble est fluide, solide, et l’action n’est pas juste bourrine. Carmen Carnero livre encore de très belles planches, c’est fort joli et agréable ; comme d’habitude.
Encore un bon moment. Définitivement la série qui me réconcilie avec Carol !
Description: The world has turned its back on her. Her powers are fading. And Carol Danvers has never felt more lost. But when a world that shunned her needs Captain Marvel, she will answer the call, because that’s what heroes do. Carol is in the fight of her life – one that by it’s very nature must destroy her. What will be left when it’s all over?
Dernier numéro de la saga de Kelly Thompson où Carol Danvers perd « tout » (crédibilité, réputation, estime d’autrui, pouvoirs) du fait de Star, jeune super-héroïne modifiée par Minerva. Star est la journaliste du #1, traumatisée par le premier story-arc et ivre de vengeance.
Une fin classique mais efficace.
Star absorbe l’énergie de plusieurs New-Yorkais, pour compenser la déconnection opérée par Carol entre elles (Star « tirait » ses pouvoirs de Captain Marvel) ; les gens se meurent. Carol se bat, échoue ; Hazmat vient l’aider, mais échoue. Une petite fille vient protéger Carol, et Star la repousse violemment. Carol bondit, arrache le dispositif récepteur des pouvoirs de Star (dans sa poitrine), et tout s’arrête. Carol retrouve ses pouvoirs, Hazmat et elle avancent dans leur relation, Carol est revenue en grâce aux yeux des gens, même si elle sait que l’avis peut changer vite. En parallèle, Star s’échappe car elle a encore des pouvoirs.
Très classique, oui - mais très efficace. Je suis friand de ces récits « à l’ancienne », de ces conclusions qu’on connaît par avance mais qui fonctionnent vachement bien. Le héros (ici une héroïne) à terre, la pote qui arrive mais perd, la foule qui vient aider l’héroïne, l’héroïne qui se dépasse… oui, Sam Raimi a illustré par deux fois la puissance épique de ces moments, mais bon sang, ça marche sur moi.
Kelly Thompson gère admirablement bien ses personnages. Star est certes clichée (je ne comprends pas l’intérêt d’une future mini-série sur elle, d’ailleurs), mais Carol et Hazmat sont parfaitement écrites et incarnées. C’est un régal de lire les échanges entre les personnages, et si l’ensemble est assez « prévisible », tout est très agréable.
Carmen Carnero participe pleinement à la réussite générale, avec des planches superbes et une narration idéale. C’est beau, c’est léché, c’est vraiment bien fichu, et ça fonctionne complètement.
Je reste fan. Vivement la suite !