CAPTIVE STATE (Rupert Wyatt)

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DATE DE SORTIE FRANCAISE

3 avril 2019

REALISATEUR

Rupert Wyatt (La Planète des Singes : Les Origines)

SCENARISTES

Rupert Wyatt et Erica Beeney

DISTRIBUTION

John Goodman, Vera Farmiga, Alan Ruck, D.B. Sweeney…

INFOS

Long métrage américain
Genre : science-fiction
Année de production : 2018

SYNOPSIS

Les extraterrestres ont envahi la Terre. Occupée, Chicago se divise entre les collaborateurs qui ont juré allégeance à l’envahisseur et les rebelles qui les combattent dans la clandestinité depuis dix ans…

La première bande-annonce :

1 « J'aime »

Ca peut être chouette

Ah, le mystère s’épaissit un brin !

Jim

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Quelqu’un l’a vu ?

Pas moi, mais je viens d’en lire un compte-rendu plutôt élogieux dans le Mad Movies du mois. Et ça donne sacrément envie de creuser la chose…

Ah, bien… Parce que globalement, la presse est partagée.
J’étais motivé et ils m’ont calmé.

Il dit quoi en substance, le compte-rendu ?
Si j’y vais, c’est ce week-end. Mais je manque d’arguments positifs.

En gros, en plus de louer l’interprétation apparemment magistrale de John Goodman, on y lit que le film renvoie aux grands films de résistance, exemplairement « L’Armée des Ombres » de Melville, explicitement cité par le réalisateur. La même intensité et la même ambiguité morale y sont à l’oeuvre apparemment.
Le film traite manifestement très intelligemment son contexte SF, sans chercher à péter plus haut que son cul (de par son budget) mais par touches subtiles. Et surtout, car c’est le fond du sous-texte du film, il interroge de manière presque subversive la question du libre-arbitre, et les motivations des « héros » ; ça commence à faire beaucoup d’arguments en faveur du film…

Merci. :slight_smile:

Un fort bon film, qui n’a pas à rougir de ceux qui l’ont inspiré [Pour en savoir +]. John Goodman y est impérial, grâce notamment à un casting de seconds rôles très justes (et indispensables).

Mécanique parfaitement huilé, le film prend néanmoins aux tripes, et n’arrête pas d’exister une fois terminé.

Pas mal du tout, ce Captive State. Le film a divisé à sa sortie mais pour ma part j’ai apprécié les parti-pris de Rupert Wyatt, comme celui de ne pas trop montrer les extraterrestres (sauf à des moments-clés, l’ouverture percutante, les deux ou trois intenses scènes d’action) pour se concentrer sur cette histoire de résistance à hauteur d’hommes (et de femmes). Le scénario a ses faiblesses mais l’histoire, très bien interprétée, est prenante et l’atmosphère est pesante, sensation renforcée par le travail sur la photographie. Le personnage principal n’est pas le plus intéressant de l’ensemble mais il représente un fil rouge entre les différents acteurs de l’histoire, un puzzle de vies bouleversées reconstitué avec efficacité dans la très bonne scène finale.