C'EST UN OISEAU... (Steven T. Seagle / Teddy Kristiansen)

Le site de l’éditeur : urban-comics.com/cest-un-oiseau/

Ah tiens une réédition, cool. Je l’avais raté à l’époque.

Yep, c’est un super bouquin, aussi intelligent que touchant.

Par contre, « Urban graphic », c’est une nouvelle collec ?

Nope…la collection a été inaugurée l’année dernière avec Deux Frères de Ba & Moon…

Tiens, faudrait que je le lise …

Je recommande vivement moi aussi. Je me suis régalé à l’époque.

Je serais moins catégorique que mes camarades, l’ambiance générale m’a un peu laissé sur le bas coté même si le principe m’épate, de bonnes choses graphiquement aussi, bref une lecture complètement en marge dans le genre, et, du coup qui tombait tout à fait dans notre cycle du week-end sur B.O BD, chronique musicale donc à lire par là pour ceux que ça branche :wink:

:arrow_right: bobd.over-blog.com/2016/03/le-crepuscule-des-super-heros-c-est-un-oiseau-vs-gattaca.html

Je suis moi aussi passé à côté : je n’ai pas réussi à entrer dedans… Il faudrait peut-être que j’essaie à nouveau.

Tu trouvais que Sienkiewicz n’avait pas un nom assez compliqué, du coup, tu lui as ajouté des lettres ? ~___^
Les lettres en trop sont, étrangement, les initiales de Clark Kent ! O___o

Tori.

Tout était calculé!

:mrgreen: :wink:

Un peu comme Silverfab, j’ai pas adoré mais j’ai aprécié l’angle pris par le récit. La confrontation est assez intéressante et finalement j’ai plus été intéressé par le sujet de fond que sa réflexion sur Supes (même si c’est lié).

Au final, je me pose une question ; Steven Seagle sur Supes… C’est bien ?

C’est… plein de bonnes intentions, on va dire. Un retour à l’esprit Silver Age schwartzien avec pas mal d’idées SF que Seagle tente de moderniser: des robots, des voyages dans le temps, des extraterrestres, etc… Avec un focus sur les pouvoirs de Superman traités sur un mode Hard Science. Donc, des idées, mais niveau traitement, c’est très plat et souvent à coté de la plaque (Cir-El, la fille de Superman…). Et puis, il était franchement pas aidé par les dessins de Scott McDaniel qui était tombé en mode complétement automatique (et sa Lois était affreuse).

En parallele, Joe Casey faisait bien mieux sur ADVENTURES OF SUPERMAN (cf. les deux albums SUPER-FICTION chez Urban) dans le genre retour du sense of wonder.

Moi j’aurais envie de vous le déconseiller, car si le bonhomme est intelligent et a de bonnes idées sur Superman, tout le coté introspectif m’a bien cassé les couilles, l’auteur qui se plaint constamment, même si il a ses raisons, on est pas obligé de toutes se les prendre, au final, j’avais plus envie de le baffer que de le plaindre.
Sous une autre forme, ça aurait pu passer pour moi, en l’état, je l’ai revendu juste après l’avoir lu.

image

Je pose l’image de la version Panini, puisque c’est celle que j’ai lue.
Globalement, j’ai bien aimé. Pas adoré, mais bien aimé. Le sujet de fond, qui apparaît de plus en plus au fil du récit (et surtout même sur la toute fin) m’a beaucoup intéressé et m’a aussi un peu touché. Parce que ça dépasse le cadre de la maladie (que je connaissais de nom, sans en savoir beaucoup, si ce n’est pas l’issue), on parle ici également d’omerta familiale, de honte qui n’a pas lieu d’être (et qui doit sûrement exister encore aujourd’hui). Et si le bouquin sert de catharsis à Seagle, je pense également que ça peut aussi aider d’autres gens/familles.
Alors, oui, je vois bien Jim dire qu’il en a marre de lire des auteurs qui font leur séance de psychiatrie dans leurs scénar’, mais cela dit, je pense qu’il faut voir ce bouquin comme d’autres qu’on peut voir en indé (ouais, ça t’emmerde tout autant). Mais là où je ne suis pas tout à fait d’accord avec ce que Guytou « ma lanterne préférée » Gardner dit, c’est que je ne trouve pas qu’il se plaint constamment. Je trouve qu’au contraire, à chaque fois, il se met quelqu’un en face pour lui botter les fesses (sa copine, son éditeur, son frangin, etc…) et servir de contrepoids, et je n’ai pas trouvé qu’il se donnait raison à chaque fois. ça m’a rappelé un peu Joe Matt, par moment.
(Guy, je te conseille de lire Blankets, en matière de chouinage, y a ce qu’il faut)
Ce qui m’a plus emmerdé sur la deuxième partie du volume, ce sont ses réflexions sur des thématiques qu’il faut tourner autour de Superman. Si au début, j’ai trouvé ça intéressant (ceux qui l’ont lu comprendront pourquoi :smiling_imp:), ceux situés vers la fin m’ont paru beaucoup moins terre à terre, peut plus dans la réflexion, mais inutilement bavard. Mais son analyse de Superman est intéressante, quoique trop partiale, je trouve.

Le dessin de Kristiansen bouge beaucoup pour les raisons du récit. Mais ce n’est pas dérangeant parce que logique et qu’on voyait quand même une parenté à chaque fois, et quasiment tout le temps lisible (y a quelques cases où j’ai un peu de mal, mais quasi rien).

Je ne sais pas comment il est paru aux US et chez Urban, mais j’aime bien le petit format tout cartonné et souple, papier mat. C’est agréable et adapté. En revanche, la couv’ n’est pas des plus sexy.

(en tout cas, on ne pourra pas me dire que je n’ai pas lu du Superman cette année. Check !)