Après District 9 et Elysium, Neill Blomkamp ne quitte pas son genre de prédilection et va entamer la réalisation de son 3ème long métrage, Chappie, inspiré par Tetra Vaal, son premier court-métrage se déroulant dans un Johannesburg où des androïdes sont chargés d’assurer la sécurité des habitants.
Le synopsis offiiciel de Chappie :
Chaque enfant qui vient au monde est une promesse d’avenir, et c’est encore plus vrai pour Chappie. Il est incroyablement doué. C’est un véritable prodige. Comme tous les enfants, Chappie va subir l’influence de son entourage – parfois en bien, parfois en mal. Pour faire son chemin dans le monde et trouver sa place, il devra se fier à son instinct, à son cœur, à son âme. Mais Chappie est différent. C’est un robot. Le premier robot doué de la faculté de penser et de ressentir par lui-même. C’est une idée dangereuse – et un défi que Chappie va devoir relever face à ceux qui sont prêts à tout pour qu’il soit le premier et le dernier de son espèce…
Le fidèle Sharlto Copley prêtera sa voix à Chappie et interprétera le personnage en performance capture :
Elysium m’avait bien refroidi malgré un design de production agréable , dans la continuité de celui de District 9. Ici, pareil, c’est joli mais l’imagerie ne semble pas se renouveler des masses.
Bon, certains vont faire un AVC et taper sur leur clavier pour gueuler contre ce choix: Hans Zimmer confirmé à la musique.
Ca raconte rien de nouveau mais ça a l’avantage de bien le faire même si la première demi-heure m’a franchement lourdée avec son décalque de Robocop et même si la quasi-majorité des personnages sont piteux. Reste qu’il y a une certaine esthétique agréable et que Chappie est superbement animé. Mais bon comme tous les films de Bloomkamp je regarde ca poliment oscillant entre l’ennui et l’amusement.
Je viens de le voir hier.
J’ai bien aimé ce remake déguisé de Robocop mâtiné de Pinocchio, avec un zest de Mad Max.
Ça balance du concept à la pelle, c’est plein d’idées visuelles, il y a une vision du monde de l’entreprise (la loi du silence) assez sinistre, et ça inverse la thématique classique de la créature et du créateur : Chappie, même en colère, ne veut pas tuer l’ingénieur, c’est l’anti-Frankenstein, l’anti-répliquant.
Reste une fin assez douce, limite sirupeuse, et pas non plus tellement surprenante. Si Blomkamp évite la conclusion dramatique, il aurait pu trouver une astuce pour désarçonner son spectateur.
