James Franco et Vince Jolivette, d’après le roman Un Enfant de Dieu de Cormac McCarthy
DISTRIBUTION
Scott Haze, James Franco, Tim Blake Nelson, Jim Parrack…
INFOS
Long métrage américain
Genre : drame
Année de production : 2013
SYNOPSIS
Lester Ballard, 29 ans, dépossédé de sa ferme, délaissé de tous, livré à lui-même depuis le suicide de son père, vit dans une cabane abandonnée en pleine forêt, dans une totale vétusté et un grand dénuement. D’homme social, Lester glisse alors progressivement dans la folie jusqu’à devenir une incarnation du Mal : un tueur en série abattant froidement ses victimes pour les violer une fois le meurtre consommé… [/quote]
Ce diable de James Franco ne se contente pas de jouer dans les blockbusters de Sam Raimi, et se forge une carrière intéressante devant et derrière la caméra. Son éclectisme est à saluer : entre la préquelle de « …Oz », « Springbreakers » de Harmony Korine et ce projet-là, on peut dire que sa palette est large…
Je ne connais pas ce McCarthy là (mais j’ai adoré tout ce que j’ai pu en lire), mais il semble qu’on est dans la veine intense à couper le souffle d’un « Méridien de Sang », par exemple.
Tout ça augure de choses intéressantes.
Alors, de McCarthy, je n’ai lu que La Route, No country for old men et Un enfant de Dieu, mais ce dernier ressemble bien à l’atmosphère qui se dégage de ses deux autres romans, à savoir un parti pris jusqu’au boutiste du sujet traité.
Le bouquin n’est pas long à lire, il doit faire maximum 120 pages, de mémoire. Moi, je l’ai surtout ressenti comme un homme qui sombre dans la bestialité la plus horrible, sans que cela soit nécessairement « une incarnation du Mal » comme le souligne le pitch.
Parce que malgré, le titre du livre, je n’ai pas l’impression que MacCarthy livre une analyse morale de la régression de son protagoniste. C’est juste une description de la folie et de la bestialité qui touchent un homme.
