CINEMA HERMETICA (Pacôme Thiellement)

Liens :
Le site de l’éditeur : www.super8-editions.fr
La page facebook de l’éditeur : www.facebook.com/Super8Editions

Ah, achat obligatoire en ce qui me concerne : je suis déjà très friand de ce qu’écrit Thiellement d’habitude, mais là ça m’intéresse d’autant plus que je suis un fan acharné de tous les films cités dans le résumé (sauf « Opening Night » de Cassavetes, que je n’ai pas vu). Une sacrée liste, d’ailleurs.

Ah ouais , même

« Céline et Julie vont en bateau »

:open_mouth:

:mrgreen:

Pour moi, c’est un chef-d’oeuvre, ouais ; j’ai déjà lu Thiellement sur le sujet, et il en est fou de ce film.

Ah moi Rivette c’est juste pas possible! Son Perceval m’a vacciné a tout jamais!

c’est con que Perceval t’ait vacciné de Rivette, vu que c’est un film de Rohmer.

(et à ce sujet, n’hésite pas à voir le spectacle de Lucchini, Rien sur Robert, qui revient en détail sur l’affaire Perceval)

… pour aboutir au béret de Roland Barthes ! Vraiment le meilleur passage du spectacle, plutôt décevant par ailleurs.

… ou alors c’est que le sketch semblait parachever la lecture la 7e fonction du langage de Binet, terminé quelques jours plus tôt.

Il y a aussi un « Parsifal » signé par l’allemand Syberberg, mais je ne pense pas que notre ami 'fab ait confondu avec ça.
Avec « Jeanne la Pucelle » peut-être ?

[quote=« Nikolavitch »]

c’est con que Perceval t’ait vacciné de Rivette, vu que c’est un film de Rohmer.

)[/quote]

« Si çe n’est toi c’est donc ton frère, on me l’a dit il faut que je me venge! A moi, Comte, deux mots! »

(Comment ça je mélange tout?) :mrgreen:

L’émission Mauvais genre a accueilli Pacôme Thiellement la semaine dernière à l’occasion de la sortie de son livre Cinema Hermetica.

Ah merci pour le lien, j’avais loupé ça…

Une émission très intéressante, sans surprise.
Je ne connaissais pas le travail de Christophe Carpentier, l’autre invité, mais il a l’air d’avoir, déjà, une oeuvre considérable et potentiellement passionnante derrière lui ; faudra que j’essaye ça à l’occase.
Quant à Thiellement, il fait du Thiellement, c’est-à-dire qu’entre deux crises de rire hystérico-interminables, il est vraiment un orateur passionné, érudit et d’une limpidité à toute épreuve, malgré les notions convoquées ici (en vrac : l’hermétisme, les peuples nomades, le carnaval, les incarnations de l’homme du futur et de l’homme du passé dans le fantastique et j’en passe).
Voilà qui redouble mon envie de découvrir ce dernier essai…

Je suis en train de le parcourir, si l’intro était assez nébuleuse (pour ne pas dire fumeuse!) le passage consacré à Nosferatu est bien foutu et des plus intéressant, même si je déplore qu’il n’y cite pas le film l’Ombre du Vampire qui pourtant est des plus relié…et ce tout en consacrant presque une page à Buffy contre les vampires :open_mouth: bon après j’ai rien contre, j’étais grand fan, mais tout de même, ça surprend (en bien!)

La série que tu cites en spoiler, Thiellement en est fan depuis fort longtemps et il n’est pas rare qu’il la cite dans ses ouvrages. Ne connaissant pas la série (ou plutôt n’ayant jamais vu le moindre épisode), je prends ce qu’il en dit pour argent comptant pour ma part.
En même temps, pas étonnant de s’y référer vu le thème, non ?

Pour « L’Ombre du Vampire », c’est peut-être tout simplement que Thiellement ne le considère pas à la hauteur. C’est mon cas, perso. J’aime bien le réal, Merhige, surtout pour son film expérimental complètement fou « Begotten » (voire son thriller « Suspect Zero », très intéressant sur le plan thématique et visuel), mais pas sur ce projet-là, au potentiel énorme mais mal employé à mon sens.

Pour en revenir à « Nosferatu », Thiellement avait anticipé la sortie de son livre en consacrant des interventions à quelques-uns des films présents au sommaire. Voilà son intervention sur « Nosferatu » :

Bon, j’ai lu tout ce qui m’intéressait dans Cinéma Hermetica (comprendre que j’ai zappé les passages sur les films que je n’ai pas vu/ne m’intéressent pas) et l’un dans l’autre faut reconnaître que si ça va chercher loin, et si y a quand même une sacrée différence entre un certain vocabulaire (je n’avais par exemple jamais rencontré le terme « anthume » que semble affectionner l’auteur) et des réflexions poussées et de récurrentes allusions à Buffy et Angel, deux séries qui (si je ne cherche pas à diminuer leur éventuel impact culturel) sont tout de même portées au pinacle alors qu’il ne me semble pas qu’elles fassent partie du haut du panier de la série TV (entre autre)… c’est clairement un bouquin à lire, pour le ton et les idées.

Chronique (et extraits!) chez B.O BD:

bobd.over-blog.com/2016/01/le-livre-sans-images-cinema-hermetica.html

J’ai finalement eu Thiellement pour une interview que j’ai mis en line avec la chronique du bouquin.

Dans les pas de Silverfab, mise en ligne théoriquement demain (si tout roule) d’un long entretien téléphonique avec Pacôme Thiellement autour de son « Cinéma Hermética » (que j’ai adoré, au passage). C’est par ici que ça va se passer :
comics-sanctuary.com/forum/tumatxa-l-emission-t64311-465.html

L’entretien est désormais disponible sur le site de Pacôme Thiellement (merci au webmaster, courtois et efficace…!) :
pacomethiellement.com/corpus_entretien.php?id=256

Un long et passionnant entretien de Pacôme Thiellement est disponible dans le troisième numéro de La septième obsession, qui convoque en vrac la mythologie, la disparition progressive de l’esprit carnavalesque, la figure pluridisciplinaire du vampirisme, la multiplicité des points de vue dans la fiction télévisuelle ou encore la question de l’identité entre autres choses. Thiellement y explicite limpidement son approche exégétique de la fiction, qu’il résume comme une sorte de what if interprétatif.

Je ne me « retrouve » pas dans son approche, mais ce que tu dis de cet entretien et le plaisir que j’ai eu à lire Thiellement à quelques occasions m’incite à jeter un œil à ce numéro (si toutefois le reste du sommaire m’intéresse aussi), merci *amigo *!

La septième obsession, c’est vraiment une excellent revue, soit dit en passant. J’ai pris les deux premiers numéros « pour voir », et je ne l’ai pas regretté. C’est copieux (limite un peu trop, mais c’est un bimestriel en même temps) et bien goupillé.