La couverture de l’édition DELUXE, prévue pour le 29 novembre :
Ouf ! J’avais peur qu’on ait la même que l’Absolute.
C’est dommage, la couverture horrible était cohérente avec le contenu, pour une fois c’était bien vu de la part de Panini.
Tout comme cette édition et ce prix aberrant.
(Je veux voir les chiffres de vente de ce truc).
(je serais libraire, j’interdirais ma boutique aux gars qui l’ont acheté, y’a des limites dans l’indécence quand même).
Pas aux filles qui l’auraient acheté ?
Je n’y avais pas pensé, mais on peut faire une exception pour le lectorat féminin, il faut qu’il progresse encore.
Mais alors, ça serait un gros effort.
Parce que tu crois que CWII peut faire progresser le lectorat féminin ?
Si un libraire devait vendre uniquement ce qu’il lui plait il n’y en aurait plus des masses malheureusement, c’est comme quand on vient te demander le dernier Largo ou blake & Mortimer, ben c’est pourri, mais ce sont de super fortes ventes.
Il a le choix d’orienter vers autre chose en discutant avec la personne.
Sans le forcer, mais en vérifiant si il est sur de son achat.
(Un public, ça peut s’éduquer aussi, contrairement a ce que voudrait les gros fournisseurs de produits culturels)
Ta des potes libraires ? (vraie question)
Parce que dans l’idéal ils pourraient être d’accord avec toi mais fondamentalement c’est plus nuancé que cela. L’orientation, l’apprentissage des gouts c’est une chose mais avant tout , il faut faut faire vivre ta boutique. Du coup le gus qui vient acheter Civil War II, tu l’envoi pas chier et tu lis dis pas qu’il prendre de la merdre. Tu lui vend, tu cause avec lui et tu vois sur le long terme s’il est ouvert à d’autre choses.
Tout à fait. Je suis désolé, mais je me prive pas des ventes d’un Asterix, même si je n’aime pas. C’est juste trop important.
Je pense que tu ne m’as pas pigé.
Je reprend, je dis d’abord que si j’étais libraire, j’enverrais chier tout ces gens là, vive la dictature du bon gout et c’est bien pour cela que je ne peux pas être libraire.
Je recentre ensuite (rapidement, ok) sur une réflexion générale ou je pense qu’on peut éduquer un public, sans le forcer comme j’ai dit, prenons un exemple du gars qui prend Civil War II, le libraire peux dire « Tu as lu Civil War I, tu sais c’est une référence qui a amené pas mal de chose a l’univers Marvel » tout en ne disant rien sur Civil War II, sous entendu, l’autre non et il peut rajouter « Et n’hésite pas a tenter Secret Empire, un des rares Events Marvel récent bien construit et qui pour le coup assume sa réflexion politique, malgré une contrainte de statu quo final ».
Et si le lecteur s’interroge sur le pourquoi de ces conseils et pose des questions en amorçant une discussion, le libraire peut finir par lui livrer son avis sur Civil War II, en expliquant ce qui l’a gêné et en quoi d’autres récits sont mieux construits, il peut ainsi commencer une réflexion sur sa lecture, si il s’en fout totalement des conseils, il repart comme il est venu et tout va bien.
C’est peut être plus clair.
(Et sinon, je ne dirais pas que j’ai des potes, mais des longues discussions dépassant l’heure chaque semaine pour comprendre comment fonctionne leur boutique)
En situation en tant que lecteur connaissant mes libraires qui ont bon gout, je me force parfois a ne pas dire ce que j’ai sur le cœur pour ne pas faire fuir des nouveaux lecteurs et je vois l’œil compatissant de mon libraire en face de moi.
Par contre, je kiffe les conseillers sur de bons trucs.
Ca dépend tellement des clients. J’en ai les mecs tu leur dit bonjour ou tu leur demande s’ils veulent un conseils ils te disent non, ils prennent pour 100€ à chaque passage. Ben écoute moi je me plains pas. Par contre certains te demanderont ton avis et à ce moment tu pourras les tourner vers quelque chose que tu estimes bien.
Mais il y a une ligne très fine à voir entre tes gouts, ce que tu estimes bien et ceux du client. J’ai un très bon pote client aussi il m’écoute souvent sur les conseils, mais nos gouts sont différends du coup il fera tout de même attention.
Étrange critique dans Zoo. Elle n’est pas élogieuse (quoique), elle est surtout trompeuse dans les termes choisis (surtout quand il y a peu d’espace pour s’exprimer).
J’avoue ne pas comprendre, j’ai dû passer à côté de quelque chose avec cette BD !
BEST OF MARVEL : CIVIL WAR II - MUST-HAVE
Brian Michael Bendis, David Marquez I 296 pages, 25,00 €
Lorsqu’Ulysse, un nouvel Inhumain, développe des pouvoirs de précognition, la communauté super-héroïque se divise. Captain Marvel y voit un avantage, Iron Man une menace. Les avis sont partagés, les lignes se brouillent, les amitiés se défont… Pour les héros, il est l’heure de choisir un camp.
(Contient les épisodes US Free Comic Book Day: Civil War II (2016) et Civil War II (2016) 0-8, précédemment publiés dans JE SUIS CAPTAIN MARVEL et MARVEL DELUXE : CIVIL WAR II)
3 JANVIER
Must Have ? Bof Have oui.
Sauf qu’entre-temps, ces mêmes super héros n’ont pas arrêté de se foutre sur la tronche…
L’amour vache.