L’épisode du 3 avril sera une parodie du dessin animé G.I.JOE des années 80 intitulée…G.I.JEFF !
Trois visuels :
Jeff est Wingman :
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Annie et Britta sont Tight Ship et **Buzzkill **:
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Shirley est Three Kids :
Je m’en régale à l’avance. Pas mal, cette saison 5 en fin de compte. Le premier épisode m’a fait très peur (il était effroyablement nul), le deuxième relevait spectaculairement la barre (l’imitation de Nicolas Cage…), et depuis y’a des hauts et des bas, mais globalement la saison 4 n’est plus qu’un affreux souvenir. A voir si ce niveau sera maintenu tout du long (j’en suis au 6ème épisode, je crois).
Les teasers de G.I.JEFF :
C’est fini pour Community : la série ne sera pas renouvelée pour une 6ème saison.
Ce n’est pas une mauvaise nouvelle, il faut savoir s’arrêter.
Resteront 3 premières saisons mirifiquement hilarantes (qu’est-ce que c’était bon…), une quatrième saison ratée dans les grandes largeurs, et une cinquième saison en dents-de-scie suffisamment inventive pour sauver la mise à défaut d’être toujours très drôle… Pas mal au bout du compte.
L’épisode « G.I. Jeff » par exemple, s’il est loin d’être le plus drôle du lot, devrait interpeler les lecteurs de Moore ou Morrison, avec son perso comateux plongé dans une réalité virtuelle calquée sur son dessin animé d’enfance, « G.I. Joe » donc, qui doit s’en évader avec l’aide d’un indien nommé « Fourth Wall » (sic) pour gagner sa réalité, via un niveau intermédiaire de réel qui n’est autre qu’une vieille pub pour les produits dérivés « G.I. Joe ». Vraiment malin et bien troussé, et joliment balancé quant aux clichés de l’anime de l’époque et ses incohérences.
Du très bon boulot, Mr Dan Harmon (d’ailleurs, son absence sur la saison 4 est la preuve en négatif de ses apports majeurs à la série).
et puis cette saison 5 avait l’air vraiment faite avec rien du tout. Des discussions dans des caves et salles de cours, l’ensemble manquait parfois d’ampleur tout de même…
(mais restait sympathique à regarder)
Que penses-tu de la saison 4 ?
la saison 4 était une petite déception parce que l’on sentait bien certains personnages partir en roue libre (Abed était devenu en quelques épisodes une caricature) mais j’ai trouvé l’ensemble moins catastrophique que ce que l’éviction d’un showrunner originel m’aurait laissé pensé…
Après la spécificité de community c’est la personnalité de Dan Harmon et du coup la vision d’un sitcom complètement hors norme et c’est ce qui, selon moi, s’est perdu dans cette saison 4.
Ceci dit, je suis d’accord avec toi sur la saison 5 qui est un retour réjouissant du créateur aux affaires, mais qui peine à retrouver la forme olympique des 3 premières saisons.
(j’ai tout de même été très perturbé (positivement) par les interventions d’Abed en face caméra sur cette saison 5. J’ai cru à un moment qu’il allaient pousser le coté « meta » à un niveau stratosphérique, mais non…)
[quote=« Photonik »]Ce n’est pas une mauvaise nouvelle, il faut savoir s’arrêter.
[/quote]
Va dire ça à Dan Harmon. 
La fin de Community, ça ne sera pas pour tout de suite. La série est sauvée de l’annulation et reviendra pour une 6ème saison directement sur le net, sur Yahoo Screen.
[quote=« Dan Harmon »]“I am very pleased that Community will be returning for its predestined sixth season on Yahoo. I look forward to bringing our beloved NBC sitcom to a larger audience by moving it online. I vow to dominate our new competition. Rest easy, Big Bang Theory. Look out, Bang Bus!”
[/quote]
ce pourrait être une réponse judicieuse pour que community (re)trouve son public. Les audiences sont mauvaise lors des passages TV mais sur le net tout le monde trouve ça chouette. Une série qui semble plus destiné au téléchargement qu’au passage en programmé.
Et si la saison 5 accusait de baisses de rythme ça reste une bonne nouvelle !
Increvable Community ! Voici les deux premières images de la saison 6 qui sera mise en ligne par Yahoo l’année prochaine :
Cool.
J’en serais bien resté à l’imparfaite mais attachante saison 5, mais si Harmon est en forme, pourquoi pas en reprendre une petite rasade…
[quote=« Photonik »]Quelle merveilleuse série.
Je l’ai découverte il y a peu, et j’en suis au début de la saison 2 : je me suis rarement autant fendu la gamelle devant un show télé…[/quote]
Tout pareil. J’ai enfin commencé la première saison hier soir et j’ai adoré. Les personnages sont très vite attachants et c’est bourré de situations et de dialogues hilarants (Abed en Batman et le mauvais trip de Pierce/Beastmaster, c’était quelque chose ! ^^). Et les acteurs sont au top (autant parmi le groupe d’études qui est au centre de la série que parmi les profs…Ken Jeong est juste énormissime)…
Et c’est tout aussi bon jusqu’à la fin de la saison 3.
Après ça se gâte un peu (surtout la saison 4), mais les persos (Abed, le proviseur, etc…) et le ton de la série sont si attachants que beaucoup sera pardonné à Dan Harmon (qui n’était pas là pour la saison 4 de toutes façons).
Tout à fait, surtout au début en tant que prof cinglé (mention spéciale à l’épisode « Paradigms of Human Memory » de la saison 2 avec le singe et Chang 
)
La bande-annonce de la saison 6 :
Avant le trailer, je n’avais pas remarqué l’arrivée dans la série de Keith David (The Thing, They Live).
Et « Mary à tout prix » !!
Pas mal du tout, les deux premiers épisodes de cette saison 6. C’est de bon augure pour la suite.
J’appréhendais un peu le premier épisode, clairement pas le point fort du show, les ouvertures : les épisodes 1 des saisons 4 et 5 sont les deux pires épisodes de toute la série, je crois bien.
Ici on est rassuré. Le premier épisode amorce une tonalité plus loufoque que jamais (ce proviseur, alors) et à la dimension « méta » très poussée ; ce ressort se prête bien à l’exercice comique, et la série en tire d’ailleurs de puissants effets dans ce registre, mais c’est même plus profond que ça à certains moments (Harmon réalisant en quelque sorte à travers le perso d’Abed le vieux fantasme d’Alain Resnais qui rêvait d’un perso prenant le contrôle de son film), avec le coup hilarant des « montages ».
Et ça regorge de tas d’idées géniales comme ça, comme ces très brèves parodies de vieilles séries à la tonalité 90’s, le coup de la réalité virtuelle bas-de-gamme mise au point par Keith David (qui intègre le groupe) où le proviseur fait à nouveau un festival, ou encore cette anthologique fausse bande-annonce pour un rip-off portugais de « Gremlins » (!!!), à se pisser dessus.
Bien entendu, la série aligne aussi quelques idées plus faibles, mais la série est presque par nature un peu inégale, certains gags peinant à faire mouche par excès de sophistication parfois. On y est habitué. Mais la série renoue quand même, et c’est le principal, avec le feeling des première heures (et aussi un peu de la saison 5, quand même).
La série demeure un must, un secret un peu trop bien gardé de la comédie américaine à la fois très drôle et émouvante (par le biais d’une mélancolie sous-jacente).
La VF me semble à proscrire par contre, ce que j’en ai vu m’a paru catastrophique.
Sinon, il y a d’autres bonnes petites comédies américaines actuellement. Il y a la première saison de Man Seeking Woman qui vient de se terminer. L’humour est parfois un petit peu bas du front (l’épisode où il perd sa queue) mais il y a de vraies petites perles qui rappellent le meilleur de l’humour british et nawakesque à la Edgard Wright (l’épisode d’un rendez-vous arrangé présenté comme un film d’action est à mourir de rire). Bref, une série sur la bonne voie, qui tente pleins de trucs amusants (un peu comme Community) avec un Jay Baruchel égale à lui-même. Je croise les doigts pour une deuxième saison…
En aparté, j’ai commencé The Last Man on Earth, série produite par les deux petits génies Phil Lord et Chris Miller (21 Jump Street, 22 Jump Street, Lego: The Movie), et c’est plutôt pas mal.
Et pour les inconditionnels de Deadpool (ou de Will Ferrel), je ne saurais que trop recommander la sixième saison de Archer. Non sans rappeler la manière dont Duggan et Posehn procèdent sur le comic du mercenaire à la grande gueule, la série trouve un juste équilibre entre humour ravageur totalement décalé et personnages développés en profondeur. C’est ahurissant de maitrise. Six ans, six saisons, six poilades.