COPPERHEAD t.1 (Jay Faerber / Scott Godlewski)

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*couverture à venir

[quote]COPPERHEAD tome 1

Bienvenue à Copperhead, un trou perdu situé sur une planète isolée de tout. Clara Bronson, mère célibataire, se prépare à vivre son premier jour en tant que shérif de la ville. Adjoint aigri, exploitation minière aux mains d’un magnat véreux et familles de ploucs, tout semble réuni pour compliquer la vie de la jeune femme. Il ne manquait plus qu’une scène de crime pour compléter ce brillant tableau…

Contient : Copperhead volume 1 (#1-5)

Public : Ado-adulte - à partir de 12 ans
Collection : Urban Indies
Date de sortie : 19 août 2016
Pagination : 128 pages
EAN : 9782365777766
Prix : 10 EUR[/quote]

[size=200]LE SUJET SUR LA V.O.[/size]

Voilà une info intéressante (merci Doc).
Je n’ai pas pu suivre la V.O, mais là c’est une belle opportunité de me rattraper.

Et pour 10 €, c’est encore plus tentant.

La couverture :

[quote=« Le Doc »]

Bienvenue à Copperhead, un trou perdu situé sur une planète isolée de tout. Clara Bronson, mère célibataire, se prépare à vivre son premier jour en tant que shérif de la ville. Adjoint aigri, exploitation minière aux mains d’un magnat véreux et familles de ploucs, tout semble réuni pour compliquer la vie de la jeune femme. Il ne manquait plus qu’une scène de crime pour compléter ce brillant tableau…

Contient : Copperhead volume 1 (#1-5)

Dessin : Scott Godlewski
Couleurs : **Ron Riley **
Traduction : **Benjamin Rivière **
Lettrage : Moscow * Eye
Collection : Urban Indies
Date de sortie : 19 août 2016
128 pages
Prix : 10 EUR[/quote]

…. **[size=150]L[/size]**e scénariste Jay Faerber le déclare sans ambages dans la préface qu’il consacre au premier tome de sa série : Copperhead est un western.
Un peu comme Ghost of mars, à propos duquel John Carpenter son réalisateur déclarait : « Ghosts of Mars se réfère surtout au western hollywoodien », ou encore Outland de Peter Hyams, cousin jovien du Train sifflera trois fois.

Comme les deux films cités, il a cependant la particularité de se dérouler sur une autre planète que la notre.

…. Nouvellement embauchée par la ville de Copperhead en qualité de shérif, Clare Bronson va devoir faire ses preuves rapidement en résolvant un whodunit (kilafé) tout ce qu’il y de plus traditionnel.
Si ce n’est bien sûr que les victimes, le ou les coupables, non rien de commun avec ce que nous connaissons. Dépaysement garanti !

Les cinq numéros qui composent ce recueil publié par Urban Comics – traduction de Benjamin Rivière et lettrage de Moscow * Eye – donne un bel aperçu du talent de Jay Faerber (Noble Causes et Dynamo5 notamment) qui réussit à présenter la ville de Copperhead, les principaux protagonistes de l’intrigue principale, quelques personnages « secondaires » qui prendront, soyons-en sûrs, de l’importance ultérieurement ; tout cela d’une manière fluide et élégante.

La mise en récit séquentielle de Scott Godlewski, assisté de Ron Riley à la colorisation, donne l’impédance qui convient grâce à un découpage alerte et surtout très varié ; mais toujours adapté à l’atmosphère du scénario.
Ecrit pour un rythme mensuel (publié à l’origine chez l’éditeur étasunien Image Comics), chaque numéro se termine un point d’intensité maximale qui en fait un page-turner très efficace.
Si Copperhead est une série résolument tournée vers l’action trépidante baignée par une atmosphère mortifère (toutes choses égales par ailleurs), Jay Faerber n’en oublie pas pour autant d’amener quelques situations plus légères où l’humour prime.

Copperhead donne aussi à voir un très beau travail sur les onomatopées, dont on devine qu’elles ont fait l’objet d’une attention particulière.
Et ce travail n’a pas été fait en vain, tant elles ajoutent à l’ambiance des différentes situations une identité sonore qui augmente encore l’immersion du lecteur, et leur intensité propre.

…. **[size=150]E[/size]**n conclusion Copperhead est un très bon premier tome pour ceux qui aiment le son perforant des coups de feu, et l’odeur de la fumée qui annonce invariablement la conclusion satisfaisante d’une poursuite problématique ; emmenés sur un rythme de montagnes russes (cela va sans dire).
Qui plus est, vendu au prix de lancement de 10 € !

Décollage réussi ai-je envie de dire, et selon l’expression consacrée : vivement le tome 2 !

Tiens, ça me fait penser que je n’ai toujours pas lu le tome 2 en V.O. (il n’y en a pas eu d’autres pour le moment, j’ai cru comprendre que la série est en pause le temps que le dessinateur, qui a eu d’autres obligations, termine le troisième arc). Il va falloir que je rattrape ce retard car c’est en effet une très chouette série…

Waow, ça donne envie… Mais j’ai trop de lectures ><

Comme Arty j’ai trouvé ce 1er tome excellent.