COWA ! (Akira Toriyama)

Discutez de Cowa !

Une épidémie s’est emparée d’un village de monstres. Pour trouver l’antidote et sauver tout le monde, il faut se rendre chez une sorcière. Païfu, un petit vampire décide de partir avec son ami José mais aussi avec son rival, Apon et le plus fort combattant du coin, le redoutable Maruyama, ex-Vulcanator catcheur de son état.

Ce one-shot de Toriyama est tout bonnement irrésistible !

Le début, très axé sur l’humour, permet de présenter des personnages drôles, sympathiques et originaux, puis l’histoire principale fait son apparition: nos héros partent à l’aventure, à la recherche de l’antidote contre la grippe des monstres, et leur chemin sera bien entendu parsemé d’embuches.
On se dit que l’histoire n’a rien de profondément originale, mais la façon qu’a Toriyama de la raconter est irrésistible. Les scènes de combats sont très dynamiques et l’humour toujours très présent et efficace, grâce au coup de crayon très efficace de l’auteur. Ses dessins sont pourtant assez simplistes sur ce one-shot, mais il s’agit finalement d’un point positif, car ça fait ressortir encore plus l’humour du manga.

C’est le côté comique qui prime dans Cowa, mais l’histoire est loin d’être baclée, et au final on ne s’ennuie pas une seule seconde.

Un excellent divertissement.

Noté dans ma liste.

Jim

Petite particularité de ce titre : il y a des pages couleurs au début… Eh bien il y a plus de pages couleurs dans la version française que dans le tome japonais !

Tori.

Tiens tiens.
Une explication à cela ?

Jim

Je n’en ai pas, mais je pense qu’il s’agit des planches de la prépublication (mais pourquoi le tome japonais ne les reprend pas toutes ? Ça, c’est un mystère).

Il n’y a que deux ou quatre planches concernées, dans mon souvenir.

Tori.
PS : C’est peut-être en raison du nombre de pages d’un feuillet, qui ne serait pas le même au Japon et en France.

Ah tiens ?

Jim

J’émets seulement une hypothèse, hein !

Tori.

Je me dis que tous les pays doivent imprimer avec des feuillets comparables (et des demi-feuillets de huit, ça fait des sections de quatre, les imprimeurs doublant les images, sans doute). Et que, sur un feuillet en couleurs, on peut imprimer du noir & blanc. Donc je suis étonné.
Je regarderai le bouquin quand j’aurai mon exemplaire, des fois que ça me donne des idées…

Jim

Commandé aussi.
Bientôt, je regarderai cette affaire de pages couleurs !
:wink:

Jim

Si Kajika s’inscrit dans la tradition de Dragon Ball, à savoir des aventures d’un héros solitaire face à des méchants dont certains lui ressemblent le tout avec des évolutions de pouvoir, Cowa s’apparente davantage à Dr Slump.

On y retrouve le microcosme villageois (ici, la bourgade côtière du Cap des chauves-souris, en lieu et place du Village Pingouin), le héros enfant, les amis et voisins qui se chamaillent mais partagent les mêmes centres d’intérêt… L’album s’ouvre sur des petites histoires courtes permettant de présenter de présenter les protagonistes, avant de développer une intrigue au long cours à base de grippe des monstres (mortelle au bout de trente jours), de médicament rare et de sorcière habitant en haut de la montage.

Païfu, le petit vampire, s’associe à son copain José, le petit fantôme, et à un voisin costaud et irascible, pour trouver ce remède. En chemin, les opposants deviennent des alliés, l’auteur désamorce certains clichés, et tout un discours écolo vient napper le récit. Toriyama travaille dans un style à l’encrage moins marqué, plus lisse, avec des petites cases, et joue avec les lieux communs des récits horrifiques, proposant un récit lisible par les petits.

C’est charmant, rigolo (allez faire 1200 bornes avec des gamins dans la voiture : le trajet est hilarant), bien gratté, bref, une très agréable surprise.

Jim

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Jim

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Jim

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