Un peu de Desperate Housewive, de Ally Mac Beal, beaucoup de Sex & the city, mélangez le tout et vous obtenez Executrice Women. Un mélange explosif qui me paraissait un peu fade au début, la faute peut être à des dessins assez simplistes et un chara-design sorti de « Totally Spies! »
Ce premier tome introduit donc nos 4 charmantes jeunes femmes (ou croqueuses d’hommes au choix) et amies qui organisent donc le mariage de l’une d’entre elles pour enfin terminer avec un cliffhanger donnant envie de connaître la suite.
Attention il ne faut pas se tromper, Executrice Woment n’est pas pour les petites filles mais à réserver aux fans de shojo pour adultes et surtout pour celles (ou ceux) qui apprécient Sex & the City et Desperate Housewives
« j’ai vu, j’ai feuilleté, j’ai jeté… »…voici ce qu’aurait pu dire Jules César en lisant ce manga(?), tant par le dessin horrible que par un scénario qui m’a l’air de ne pas voler haut, en s’inspirant de séries et pas original…
La collection manga lancée au milieu des années 2000 chez les Humanoïdes Associés a donné naissance à quelques projets intéressants. Certains, comme Tengu-Do, ont eu le temps d’arriver à leur conclusion. D’autres n’ont connu qu’un album.
C’est le cas d’Exécutrices Women. Si l’on était chez Glénat, on oserait sans doute l’affirmation suivante : « entre Nikita et Sex & the City ». Le postulat, effectivement, présente quatre copines qui vont petit à petit intégrer l’assassinat dans leur quotidien.
Le scénario est écrit par Nick Meylaender, connu pour sa série Shi Xiu reine des pirates, ainsi que pour son formidable album Nankin, deux productions parues aux éditions Fei.
Le dessin, quant à lui, est réalisé par David Boller, un Suisse allemand qui s’est déjà illustré dans le monde des comic books, sur des séries chez Top Cow mais également grâce à la mini-série Kaos Moon chez Caliber. Revenu depuis quelques longues années en Europe, il auto-édite désormais ses propres productions, en trois langues : allemand, anglais et français.
Polyvalent, Boller offre avec ce titre une déclinaison manga de son travail, et il ne démérite pas. Ce premier tome, qui prenait le temps de présenter les protagonistes, annonçait des déclinaisons intéressantes, que l’on ne verra pas.
Et aussi, quand il dit que ça ressemble entre guillemets à Desperate etc etc, et que après il ajoute que « c’est un mec, donc le manga et pour les mec aussi »… j’aimerais ajouté que Desperate housewives n’est pas que pour les filles non plus, j’en ai mangé assez pour le savoir
Sinon, en gros, je croit pas que je ne me mettrais pas à lire ce manga, je suis repus de ce genre, ça me gave plus facilement que les shonen.