Après un premier tome qui a dû en rebuter plus d’un, la faute à un aspect assez confus aussi bien dans les dessins que dans la narration, le début de ce deuxième tome semble prendre la même direction, mais finalement il s’en sort mieux.
On continue de suivre la vie quotidienne de nos attachants étudiants en art. Umina Chica nous dévoile peu à peu, avec beaucoup de délicatesse, les tourments et les fragilités de ses personnages, le tout à travers un quotidien à la fois joyeux et très mélancolique. Le coup de crayon de la mangaka, en apparence confus, est pourtant parfaitement maîtrisé. On se rend compte facilement qu’Umino Chica a son propre style, très personnel. Cela peut rebuter au premier abord, mais Honey and Clover est pourtant un shojo assez atypique, qui mérite qu’on s’attarde dessus.