Un lycéen ordinaire, Kôshi Inuzuka, reçoit un jour la visite de la jeune fille la plus forte du monde : Momoko Kuzuryû ! D’un coup de poing elle est capable de briser des rochers, de dompter les bêtes ou encore d’inverser le cours des cascades. Réussira-t-elle à gagner le coeur du jeune homme le plus peureux de son lycée ?
Dès les premières pages, on comprend qu’avec Sumomomo Momomo, le mangaka Shinobu Ohtaka nous offre une oeuvre sans prise de tête ! Le principal objectif est ici de faire rire le lecteur, et ce premier volume accomplit très bien cette mission.
Kôshi, un étudiant sérieux dont l’objectif est de devenir procureur, voit arriver dans sa vie Momoko, une jeune fille mignonne et attendrissante qui, 2 pages plus loin, peut devenir complètement bourrine ! Au début lâche, Inuzuka va cependant évoluer au contact de cette jeune fille complètement foldingue, et lui-même s’inquiète de se voir évoluer de la sorte !
L’histoire, qui est prétexte à de bons gros délires, se met peu à peu en place, des assassins voulant à tout prix tuer Kôshi pour l’empêcher de faire l’enfant le plus fort du monde avec Momoko. En effet, cette dernière a pour but d’avoir un enfant de Kôshi, et n’hésitera à le harceler à ce sujet, ce qui créera encore des situations loufoques !
Les dessins sont assez classiques, faisant plus penser à du shonen qu’à du seinen, mais ils sont largement suffisants pour ce type d’oeuvre, et font bien passer les délires.
Si je devais rapprocher l’humour de Sumomomo Momomo à celui d’autres manga, je citerais les oeuvres d’Hideki Ohwada (Keishicho 24, Crazy beach…): c’est déjanté, et tout est prétexte au délire.
Si vous accrochez à ce type d’humour, je ne peux que vous conseiller Sumomomo Momomo. En ce qui me concerne, voici une bonne petite surprise.