Le discours de Takao Saito tend à démontrer que l’humain s »est trop civilisé et a perdu le contact avec la nature, au point de ne pouvoir lui survivre. Le décès d’Akiko est à ce titre exemplaire : trop civilisée, la jeune femme ne peut de nourrir ou se protéger efficacement contre la maladie.
Bien entendu, ce volume comporte, comme à chaque fois, des moments pédagogiques de la survie en milieu hostile : on y apprendra une autre façon de faire du feu et une méthode nouvelle pour attraper des poissons, ou construire un radeau.
Survivant demeure ainsi cette œuvre extraordinaire, qui réussit à nous distraire par une histoire vivace aux multiples rebondissements, tout comme elle apporte savoir, connaissance et réflexion au lecteur qui l’aborde.